Chapitre QUATRE : L'étang

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Cinq jours passèrent, où tout restait calme.

Je me rendais souvent à l'étang la plupart du temps seul, mais quelques fois Aub m'accompagnait. Je préférais tout de même m'y rendre seule pour réfléchir, pour être tranquille et pour être dans mon monde.

J'essayais de m'y rendre tous les soirs, mais je n'osais pas sortir trop souvent dans la forêt par risque de me faire repérer durant les jours de chasses ou durant les jours de courses où une grande partie de la meute Divinus allait courir. Ces événements se déroulaient habituellement les soirs.

Je ne savais toujours pas pourquoi on ne me déclarait pas à l'Alpha. J'ai essayé de comprendre seule, mais rien n'y faisait. J'ai même demandé aux parents, mais ils ont toujours évité le sujet. Je n'ai alors plus tenté de redemander, même si la question traînait toujours dans mon esprit.

Je pouvais me rendre à l'étang durant la journée, mais l'endroit était beaucoup plus beau sous les rayons de la lune, sous la beauté des étoiles, que sous les rayons du soleil où la magie de la nuit ne se reflétait pas sur la place.

Je repensais souvent à l'incident qui s'était découlé dans les marches de l'escalier avec Aub, en riant. Elle m'avait sautée dessus et j'avais atterri la tête première sur les marches. Je m'étais évanouie à cause du choc. Je n'avais pas pu me rattraper avec mes mains, vu que mon seul bras valide et non plâtré lui tenait les jambes. En me réveillant, j'avais découvert que j'avais une coupure à la tempe, mais nous pensions que mon évanouissement était dû au choc de l'atterrissage. Nous n'en étions pas sûrs, mais vu qu'aucun problème n'était survenu suite à cet incident, nous ne nous en sommes pas inquiétés et nous n'en avions parlé à personne, car nous ne voyions pas le but d'inquiéter les autres si tout allait bien.

Je savais aussi qu'il fallait que je retourne à l'école, pour finir mon secondaire 5, ma dernière année, mais je ne voyais pas comme je pouvais aller à l'école quand il fallait que je reste cachée... Je ne voyais pas le point d'en parler aux parents, car je savais déjà la réponse que j'allais avoir, mais il faut dire que j'avais beaucoup trop de temps libre à moi seule et qu'aller à l'école le comblerait, mais je ne pouvais rien n'y faire.

Je m'ennuyais tellement et je voulais sortir dehors pour bouger, mais nous étions dans le jour et je risquais de croiser une personne, ce qui n'était extrêmement pas désiré si je ne voulais pas avoir moi-même des problèmes et en créer aux parents, mais il fallait que je sorte d'ici aux risques de devenir folle.

Je me dirigeais vers la porte de derrière quand ma conscience décida de faire une nouvelle apparition...

Tu sais que ce n'est pas une bonne idée, mais si je te dis de rester à l'intérieur, tu ne m'écouteras pas, alors je ne vois pas pourquoi je prends la peine de te le dire, soupira ma conscience

Tu as raison!

C'est vrai?! Tu as enfin remarqué que ce n'était vraiment pas une bonne idée, donc tu vas rester à l'intérieur? Je n'en reviens pas! Tu as enfin décidé de m'écouter! Je suis la meilleure! Je..., continuait-elle victorieux

Calme ton niveau d'excitation, tu as tout faux!, la coupais-je en plein semblant de victoire, je vais tout de même sortir dehors, je disais que tu as raison, pas que je vais t'écouter, ricanais-je

C'était trop beau pour être vrai, j'aurais dû m'en douter...

Je sortais dehors en respirant de bien-être.

J'aimais être dans la nature, j'aimais la nature tout simplement.

Être entouré d'arbre, du bruit du vent, du bruit des oiseaux, du bruit des feuilles qui bougent, j'adorais ça tout simplement.

Je me promenais sans vraiment faire attention où j'allais en regardant les différentes couleurs des feuilles que les arbres abordaient, mais je surveillais tout de même un peu où j'allais pour ne pas me rendre sur le terrain de la meute et avoir pour sûr des problèmes.

Ça me faisait tellement du bien de sortir dehors, je prendre une bonne bouffée d'air frais, de sentir des poumons s'agrandir et se rétrécir, faisant passé la bouffée d'air frais que tu viens de prendre. Cette bouffée d'air frais qui donne de l'oxygène à ton cerveau, cette bouffée d'air qui te permet de vivre.

Même en ne regardant pas où j'allais, mes pas me menaient tout de même à ce fameux étang.

Ce fameux étang où j'allais tellement souvent qu'il faudrait que je pense à le rendre un peu plus confortable.

Je regardais au tout de moi, il y avait trois magnifiques bancs en pierre qui l'entouraient. Ces bancs étaient en forme de demi-lune, se faisant supporter par trois autres morceaux de pierres qui avaient des motifs fleuris incrustés dans la pierre dont les extrémités étaient incurvées en spirales, deux des bancs se faisaient face, un de chaque côté de l'étang, et l'autre était entre les deux à une autre extrémité. Plein d'arbres, de pins et de sapins de différentes grosseurs l'entouraient, des fleurs sauvages remplaçaient le gazon, des nénuphars poussaient dans l'eau, des roches de différentes tailles entouraient l'étang. C'était tout simplement magnifique, mais il manquait tout de même un lieu qui serait confortable pour y passer la journée ou la soirée sans avoir mal quelque part à force d'être assis sur une surface plane et dure.

Je regardais un peu dans le vide en voyait discrètement l'eau bougée par la force du vent, quand je vis deux arbres à une distance idéale pour y mettre un hamac. Un hamac installé dans ce lieu tout droit sorti du paradis serait une fabuleuse idée, je me promettais donc d'en parler aux parents pour savoir si on pouvait en acheter un.

Comme je voulais profiter du soleil de cette magnifique journée, mais que je n'avais pas de hamac pour m'y coucher confortablement, je m'installais sur le banc de pierre et je fermais les yeux.

J'étais tellement bien avec la chaleur du soleil frappant sur mes membres que je ne tardais pas à me relaxer, à ne plus penser, et à m'endormir tranquillement.

J'étais dans la phase de sommeil léger, où nous dormons, mais que sommes proches de l'éveil et que nous pouvons nous réveiller à un rien, quand je me réveillais en sursaut.

Je me redressais d'un bon sur le banc avec tous mes sens en alertent.

La peur grandissait en moi au point de faire trembler mes membres à un tel point que je n'osais plus bouger, faire de bruits et même respirer.

J'avais peur de réentendre le bruit d'une branche qui craquait non loin de moi.

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28 février 2016                                                                                                                                  _mirages

Comme promis, voici le chapitre 4!

Il est un peu plus court, mais bon.. je ne peux pas toujours faire des chapitres de 5 pages xb

J'ai finalement réussi à trouver un titre pour la meute!, mais il ne servira pas de nom de famille, car ça ne fonctionne pas.

Il n'est pas en français, donc si vous trouvez ce que veut dire le nom de la meute «Divinus», je vous félicite et mettez-le-moi en commentaire si vous voulez. 

Je sais que vous allez aller voir la traduction sur Internet, mais essayez en premier de découvrir ce qu'il veut dire avant de demander à notre meilleur ami l'Internet! Même si j'ai moi-même demandé à ce meilleur ami la traduction..

Oh! J'ai mis des noms à mes chapitres, je ne sais pas si je vais en trouver tout le temps, mais tant que j'en trouve je vais en mettre.

Continuez à commenter et à voter si ça vous plait.

Sur ce, bonne soirée ou bonne journée!

xx

RegiumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant