Contraction et abandon

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Ron était d'une humeur massacrante son bras gauche en écharpe et le médaillon de Salazart Sepentard brille fièrement à son coup. Je n'aime pas ça, ce collier lui instille de mauvaise chose. Il ne parle que pour se plaindre, l'ambiance dans la tante est affreuse, le silence règne parfois rompu par une remarque désobligeante ou bien la radio de Ron qui nous informe des morts et disparitions. Moi je vais de plus en plus mal. Mon meilleur ami sombre dans l'énigme aux horcruxes, et mon pilier sentimental se mur dans une mauvaise humeur maladive.
Nous étions à table en mangeant des champignons et un poisson mal cuit pêcher par Harry.
- C'est dégoûtant ! s'exclama Ron en repoussant son assiette au loin une grimace de dégoût peinte sur le visage.
- Je fais de mon mieux Ron, me
défendis-je
- Eh bien c'est pas suffisant !
- Ron parle autrement à Hermione!
- Oh mais ferme là Harry, on avance à rien dans cette fichue chasse ! Tu ne nous dis rien on a le droit de savoir. Hurla Ron en me pointant du doigt rageusement.
- Mais je vous ai tout dit, je vous ai répété mot pour mot ce que Dumbledore m'a dit ! Je savais que vous parliez derrière mon dos.
- Non Harry c'est juste que
- Arrête Hermione ne fait pas semblant tu m'as dit que tu étais déçus toi aussi. Dit Ron.
Les larmes montèrent remplissant mes yeux et mon cœur se mit à battre plus vite m'assomment de remord. La dispute s'éleva d'un crans et la mauvaise humeur de Ronald éclata en un torrent d'insulte et de reproche, mes oreilles sifflaient et ma vue se troubla par les perles salées qui glissaient le long de mes joues striant mon visage. Une odeur âcre me parvins me donnant envies de vomir. Et soudain il n'y eu plus de bruit.
- Hermione tu viens ou tu restes ?
Une simple question, une seul phrase qui bouleversa tout. Le choix d'une vie, une dilemme cornélien. Suivre Ron et abandonner Harry et le monde des sorciers, laissant ma parole se trahir abandonnant mes valeurs et ma lutte pour un monde meilleur ou rester avec Harry honorant ma promesse mais perdre mon ami et mon nouveau  soutient sentimentale. La gorge serrée et la voix enroué par l'émotion je répondus peu sûr
- Je...je reste je...j'ai promis Ron ne pars pas on doit
Mais Ron ne m'écoutait plus déjà il avait quitté la tente l'œil rageur et l'esprit en ébullition. Je lui courrais après en l'appelant désespéré mais j'entendis le "plop" caractéristique du transplanage.

À partir de ce jour là l'ambiance se dégrada et les paroles échangées n'était que pour convenir des jours de gardes.
Puis arriva ce moment fatidique où le jour de Noël s'annonça et où Harry et moi décidâmes de nous rendre à Grodric's Hollow.
Le souffle coupé nous transplanâmes sous les cris de Voldemort et les sifflement rageurs de Nagini. J'avais eu la peur de ma vie jamais je n'aurais imaginé que Voldemort irait jusqu'à tuer une vielle dame pour y cacher son serpent. C'était horrible de la magie noir à son extrême, une abomination que la nature ne pouvait cautionné, une aberration contre nature, une insulte à Merlin. Je ne supportais la magie noir, elle avait tant détruit, fait souffert. Mon esprit était totalement dirigeait vers Drago Malefoy à ce moment là, lui qui avait été mon première amour, le père de mon enfant mais aussi qui était est demeuré mon ennemi dans cette guerre face au forces du mal que ses parents lui avait imposé. Le regard assombris je me rappela que j'avais aussi utilisé de la magie noir pour cacher mon enfant et son père illégitime. Pour ne pas révéler mon plus grand secret à mes amis j'avais usé d'un art qui me répugnait au plus haut point. Je savais que je devais lever le sort quelques instants sinon mon bébé risquait de souffrir à l'avenir. Alors quand je prêtais ma baguette à Harry pour qu'il fasse le tour de garde je distillais le charme avec une potion prévu à cette effet. Je m'allongea dans les draps marron à l'odeur désagréable de terre.  Les effets furent immédiat des contractions abdominales vinrent déranger mon sommeil. Mon ventre, qui ressemblait à une petite dune la dernière fois que j'avais estompé le sortilège s'apparentait maintenant plus à une colline bien ronde. Mes nerfs sciatiques se tendirent lorsque je me retrouva au bord du lit assise les pieds dans le vide se balançant au rythme d'une chanson moldue que j'avais apprise il y a deux ans.

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