Un lien

Trio reunis

Hermione avait du mal à se remettre de son rêve. Intensifié par la levée du sort sa nuit n'avait pas était des plus reposante. Pourtant le soleil semblait bien haut dans le ciel, bien plus que ce qu'elle s'était imaginée. Quelque chose n'allait pas. Harry aurait du l'a réveillé et même si de temps à autre il l'a laissé dormir plus que prévu elle savait qu'il n'était pas retourné dans la tente depuis la veille au soir. Pour s'assurer que son meilleur ami ne découvre pas son ventre bien rond elle avait apposé un sortilège pour la réveiller instantanément dès que quiconque franchissait l'entrée de la toile de tente. Or elle ne s'était jamais réveillée. Avec prudence elle s'avança vers la sortir se couvrant de plusieurs pull pour cacher son ventre. Elle avait très peur après tout elle était sans défense elle n'avait plus sa baguette.
Elle entendit des craquements comme des pas sur la neige. Avec peu d'assurance elle demanda :
« Harry ? »
Quelques secondes s'écoulèrent lentement semblables à des heures.
- Hermione viens voir.
La pression de ses muscles se relâcha et elle sortit avec hâte pour retrouver son ami. Et surtout pour lui demander des comptes.
Harry avait l'air heureux, fatigué mais heureux. Et surtout comble de l'étrange ses cheveux étaient trempés. Pas simplement humide à cause du temps mais dégoulinant d'eau.
- J'ai une surprise.
S'attendant à tout Hermione fronça les sourcils. Puis un jeune homme roux tout souriant apparut.
Ron,
Tout souriant,
Ron qui les avait abandonné,
Tout souriant,
Ron qui lui disait salut,
Tout souriant.
Hermione sentit une haine profonde envers le rouquin. Une violence tout droit sortit de ses entrailles s'empara d'elle. Elle se dirigea vers lui et le frappa de toute ses forces. Elle était tellement en colère. Elle avait vue en lui un soutient indéfectible et son départ avait été l'une de ses plus grandes désillusions. Pourtant en matière de désillusion elle était une championne.  La fuite de Ron avait été le goutte de trop.
Pourtant quand il lui expliqua comment il les avait retrouvés sa colère se dissipa. Petit à petit elle repris ses esprits et seule une certaine froideur subsistait.
Avec l'aide de sa baguette elle remit le sort en place et soudain elle fut apaisée. Ses hormones lui jouaient décidément des tours.

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Ils étaient assis chez M. Lovegood. Le silence était pesant et le thé froid et amer. Hermione sentait que quelque chose n'allais pas.
L'absence de Luna était bien trop prolongée.
Elle sût qu'il fallait partir.
Un coup d'œil à Harry lui assura qu'il ressentait la même chose. Même Ron ne semblait pas serein. Et si Ron sentait que quelques chose n'allait pas c'est que quelque chose n'allait pas.

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Les mangemorts arrivaient mais Harry avait insisté. Il voulait qu'ils nous voient pour que M. Lovegood n'ai pas encore plus de problème.
La tension était palpable et le transplanage pas très agréable mais nous nous en sommes sortit et c'est tout ce qui compte.
Hermione eu l'une des plus grosses peur de sa vie.
Elle avait très mal au ventre, vraiment.
Huit mois, huit mois de grossesse. Elle arrivait au bout, elle n'avait pas réfléchi à son accouchement pas encore. Où, quand avec qui?
Elle devait le dire aux garçons elle le savait. Il le fallait. Elle ne dirais pas de qui bien sûr. Ça les énerverait mais ils comprendraient. Après tout ce qu'ils avaient  traversé ils devaient comprendre.
Elle pris son courage à deux mains, un grande inspiration et :
« - Les garçons je
- Par Merlin quel fumier ce Lovegood !
- Ron Voldemort à pris Luna c'est un homme désespéré ne soit pas si dure.
- Harry tu, tu, le nom tabou !
Et voilà c'était fini ils entendirent les bruits caractéristiques du transplanage. Leur fin était proche.
Des rafleurs. Hermione avait de plus en plus mal au ventre. Elle devait lever le sort. Elle se sentait mal. Sa force l'abandonnait. C'était la fin.  Elle ne pouvait plus courir.
Le Manoir Malfoy se dressait fièrement devant eux.
Elle allait chez Drago.
- Oh merde. soupira Hermione.
- Toi la ferme!
Le Manoir était immense et imposant. Des paons blanc faisaient la roue dans le parc.

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- Non je ne suis pas d'accord.
La jeune file regarda le jeune blond dans les yeux et répondit.
- Mais Drago le blanc est la couleur de la pureté, alors si c'est logique que les mariées moldues ai des robes blanches.
- Tout ce qui est blanc n'est pas pure et gentille.
Par exemple chez moi j'ai des paons blancs et croit moi ils sont tout sauf agréable à vivre. Quand j'étais petit j'aimais bien courir dans le jardin et ces sales bestioles m'ont poursuivi dans le parc entier pour me picorer les fesses.
Drago tout boulversé par son histoire regarda avec sidération Hermione rougissante de rire.
- On peut savoir pourquoi tu rigoles ?
- Oh c'est simple j'imagine t'es bien ta Royal personne courir comme un peureux face à des paons et franchement Drago peut-on faire plus bourgeois que posséder des paons albinos ?
Demanda Hermione entre deux gloussements.
Pour montrer son mécontentement Drago l'a chatouilla jusqu'à ce que l'amour sans suive.
Il l'aimait. Il aimait ses joues rouges surmontées de petites tâches de rousseurs, ses lèvres pleines et ses yeux mordorés. Il avait même appris à aimer ses cheveux qui partaient dans tout les sens. Il adorait tout simplement son coup surtout quand il le parsemait de baiser. Elle avait aussi une très belle poitrine et une tache de naissance en forme de serpent sur la hanche. Enfin la forme de serpent c'est lui qui l'avait décrété. Il aimait son rire, sa voix surtout lors de l'orgasme là il la chérissait plus que tout.
Il admirait aussi son intelligence et sa vivacité d'esprit. Elle ne manquait jamais de conversation et savait se faire un avis sur tout. Ils avaient parfois de grand débat animé. Elle comprenait tout si facilement.
Elle avait été une oreille bien attentive lorsqu'il lui racontait ses problèmes. 
Elle avait même accepté sa marque. Cela avait été dure mais elle était compréhensive et tolérante.
Elle l'avait aidé à mieux se comprendre et à aborder son avenir. Dans ses bras il avait vu un futur différant que celui auquel il se destiné un futur différent de la mort de la torture et de la recherche d'un pouvoir aussi futile qu'instable.

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Mais tout avait été qu'illusion il avait eu tellement peur pour ses parents. Il n'avait pas réussit à changer de camp dans ses actes. Dans ses pensées il était passé de l'autre bord bien sûr mais...
Il se sentait minable, il passait la plus part de ses journées dans sa chambre à attendre la prochaine réunion avec Le Seigneur des Ténèbres. Ils les détestaient. Tout ses morts et ses rapports de mission sordide chaque jour il craignait d'entendre l'annonce de la mort de sa bien aimé.
C'était là sa plus grande peur.
- Drago viens mon garçon.
Respirant en grand coup il se souvint que Voldemort était parti en voyage. La pression sur sa poitrine s'allégea.
Ses parents semblaient défaits et Bellatrix ravis.
Ce n'était pas bon signe. La pression monta à nouveau.
- Père, mère que se passe-t-il ?
- On l'a Drago ! Harry Potter et c'est deux amis !
Drago en suffoqua.
- Nous n'en sommes pas sûr dit nous si c'est bien lui !
Ses parents s'écartèrent laissant apparaître trois personnes au sol. Mais une seul d'entre elle l'intéressait. Hermione elle avait l'air mal vraiment mal.
Leur regard se croisèrent et le cœur de Drago explosa.