Chapitre 2

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J'ouvre les yeux doucement essayant de distinguée ce qui m'entoure, mais tout est flou. Un affreux mal de tête me fais grogner, j'entends des bips de machine autour de moi. Où suis-je ? Que ce qui c'est passé ?

Je finis par voir un peu plus clair. À ma gauche se trouve une grande fenêtre d'où j'ai pu comprendre qu'il se faisait tard. Je tourne mon regard inquiète vers la droite cherchant désespérément des réponses, je remarque une jeune femme brune vêtue d'une blouse blanche qui arrange ma perfusion.

elle est plutôt charmante.

Je constate que c'est une infirmière.

Je tente de me lever, mais l'infirmière ne me laisse guère.

L'infirmière : patientez mademoiselle j'appelle tout de suite le médecin ! Me dit-elle avec un sourire.

Elle quitte la pièce rapidement.

Mon bras est lié au sérum d'un tuyau transparent. Une machine cardiaque est reliée à ma poitrine pour contrôler les pulsions de mon cœur qui semble stable et régulier.

Quelques instants plus tard, un grand homme roux, qui porte une blouse blanche également , pénètre dans la chambre d'hôpital. Le médecin .

Le médecin : comment vous sentez-vous mademoiselle ? Me demande-t-il en vérifiant les machines.
Moi : perdue...
Le médecin : ce qui est tout-à-fait normal, suite au traumatisme que vous venez de vivre.
Moi : quel traumatisme ?
Le médecin: vous ne vous rappelez pas ?

Je ferme les yeux un instant essayant tant bien que mal de me remémorer un soupçon de souvenir. Mais tout est totalement embrouiller dans mon esprit tout ce dont je me rappelle c'est d'être partir à la forêt.

Moi : j'étais à la forêt
Le médecin : quelle forêt ? Vous étiez à la plage, heureusement qu'un pêcheur vous a vu et a pu vous sortir a temps.
Moi : pas en mon souvenir, bref, quand puis-je sortir d'ici ?
Le médecin : je crains pour vous que ce ne soit pas pour aujourd'hui, vos poumons sont encore sous traitement, nous allons vous garder ici durant un petit moment.
Moi : je pourrais vous disposez de tout les matériels médicales nécessaires chez moi, juste ne m'enfermez pas dans cet asile.

Le médecin fronce les sourcils en me fixant un instant, je me tortille sur le lit en soufflant, je ne pourrais supporter cet enfer. Pas une minute de plus.

Moi : je veux sortir.

Je fut interrompue par la seringue transperçante ma peau pour y injecter le liquide jaunâtre, je m'écroule quelques minutes plus tard.

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J'ouvre les yeux d'une rapidité extrême, je tente aussitôt de me déplacer du lit. Sans succès. une douleur au niveau des poignées ainsi qu'aux chevilles m'arrête immédiatement , je relève légèrement la tête, le plus possible lorsque je remarque que je suis enchainée.

Moi : Enlevez moi ça tout de suite ! aucune réponse. Savez-vous qui suis-je ?

Je continue a crier et a me débattre sans relâche, une haine aveuglante prend place dans mes yeux , je cris de toutes mes forces en essayant d'arracher les chaînes.

Moi : je ne suis pas votre animal ! aucune réponse. Venez m'enlevé cette saleté...

Je soupire voyant que personne ne répond , je sens ma peau qui me picote sous les chaînes avec lesquelles je reste immobile sur le lit. Je détaille la pièce , il fait totalement noir et seule une petite lampe au dessus de mon lit m'aveugle , je repère un écran , d'après mes connaissances ce dernier calcul le nombre de volte envoyé.

Moi : Non...non...

Je venais juste de comprendre que j'entends un claquement , la porte vient de s'ouvrir et quelques pas s'avancent. Plus exactement trois hommes s'approchent de mon lit.

Moi : qui êtes-vous ? Éloignez-vous de moi !

Je me tortille sur place et cris , c'est tout ce que je peut faire dans une situation pareille , même si cela ne me servira a rien , je continue ma crise lorsque je sens deux mains se poser sur chacun de mes bras , je regarde de gauche a droite et remarque deux silhouettes debout de chaque côté du meuble que j'occupe. Je ne voyais pas leurs visages a cause de la forte luminosité de la lampe , mais je pu voir les deux hommes portant des blouses blanches.

Des médecins ?

Moi : que me voulez-vous ? lâchez moi bande d'abrutis !

Je sens quelque chose d'humide frôlant mes lèvres puis celle ci commence a brûler , je hurle de douleur lorsque le troisième homme attache un bout de tissus sur ma mâchoire , m'empêchant de prononcer autre que des hurlements a cause de l'acide qui brûle ma peau.

L'homme a ma gauche : envoie la décharge Marc.

C'était la phrase qui ouvre les portes de mon cauchemar , je sens un liquide de chaque côté de mon crâne puis une décharge électrique parcours mon corp, tout les poils sur ma chair se dressent , ainsi que ma chevelure qui se met a me picoter , j'entends de vaste paroles que je ne comprends nullement a cause de l'assourdissant bruit qu'émettent mes tampons.

« encore une fois »

C'est tout ce que je pu entendre avant de sentir a nouveau une immense douleur indescriptible dans ma tête , je sens mon corps entier se déplacer , mon sang se glacer , mais le plus douloureux c'est de sentir mon coeur battre avec lutteur. J'avais les yeux ouverts pourtant tout était flou et invisible , la douleur que me procure l'acide ne devient qu'un simple petit détail comparé a se que je subie comme pression.

Je reste immobile incapable de bouger ou de dire quelque chose , c'était comme si le temps s'est arrêter , comme si je suis dans un autre monde obscur et froid mais surtout vide.
.
« mademoiselle ? Mademoiselle ? »
.
Je tente tant bien que mal de faire n'importe quel geste pour leur demander d'arrêter ce supplice , mais se fut trop tard puisque je reçois a nouveau une charge puissante qui me met immédiatement inconsciente.

...: elle est dans un coma temporaire , ce qui veut dire qu'a n'importe quel moment elle peut ouvrir ses yeux , maintenant , ce soir , demain , dans un mois , ou dans une année...

Les paupières lourdes , et la tête sifflante , j'ouvre les yeux progressivement a cause de la lumière qui illumine la pièce.

Moi : de...l'eau...

Je sens une affreuse douleur au niveau de ma gorge , celles-ci est tellement sèche que je n'arrive même plus a prononcer un mot.
Un liquide hydrate mes lèvres avant de s'introduire lentement a l'intérieur de ma bouche.

A l'aide d'une infirmière je me redresse , je n'entends rien de ce que disait les personnes présentes face a moi je n'avais même pas encore pris la peine d'ouvrir les yeux. Je masse mon crâne doucement pensant y trouver des traces mais rien , j'ouvre les yeux et dirige immédiatement mon regard vers mes poignées aucune trace.

Le médecin : mademoiselle ? Qu'est-ce qui vous arrive ?

Je relève la tête a l'Entente de cette voix , celle du médecin qui m'avait demander si j'allais bien ce matin, puis a côté de lui se tient l'infirmière également la même que dans mon souvenir , mais le plus troublant c'est que trois hommes sont debout près du médecin , habillés en blouses blanches.

Médecin : vous avez dormit durant trois jours depuis votre accident sur la plage.

Moi : faites moi sortir d'ici immédiatement !
Médecin : très bien, nous feront un dernier examen et nous vous libéreront, soyez juste patiente, c'est pour votre bien.

Le cauchemar ne quitte pas mes pensées.
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Who Am I ? { En Réécriture }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant