Quelques jours plus tard...
Le ciel est recouvert de nuages gris qui plonge la nature dans une obscurité, brisé par les rayonnements transperçant ces derniers , le vent souffle à travers les branches des arbres qui demeurent vidé de leurs feuilles mortes tapissant le sol.
On sent la mélancolie dans l'air.
Je me pose sur l'un des bancs d'un parc, une balançoire est emporter par le vent comme si quelqu'un se balance, mais personne n'y est assis . Le parc est vide.
J'aperçois une enfant se diriger vers moi. c'était une petite fille d'environ 6 années, qui semble perdue et terrifiée. Elle traine avec elle une peluche chiffonnée, de couleur marron.
Son teint est pâle, ses grands yeux bleus sont remplis de larmes qui, s'échappent et coulent tout au long de ses joues jaunâtre par le froid. Elle est vêtue de peu de vêtements pour une saison spécifiquement humide.
Arrivée devant moi, avec un tant soudain comme étant un ordre, puis un air de supplice et de pitié prend la surface dans sa question dont j'ignore totalement la réponse.
Elle : où est maman ?
Moi : je ne sais pas, mais ne t'inquiète pas je t'aiderai à la chercher. Elle est comment ?
Elle : je veux ma maman ! Elle a mis sont imperméable rouge.
C'est tout ce qu'elle dit puis se mets à pleurer aussitôt, je la prends dans mes bras et lui caresse gentiment le dos essayant de l'apaiser et de la faire sentir en sécurité.
Moi : on la retrouvera ensemble ma chérie , d'accord ?
Elle hoche la tête positivement en reniflant, je lui essuie ses larmes et la soulève dans mes bras en me relevant.
Elle : comment tu t'appelles ?
Je la regarde avec compassion, et lui souris. elle a l'air tellement innocente et fragile telle une poupée en porcelaine qui a besoin que l'on veille sur elle sans cesse.
Moi : Lexy , je m'appelle Lexy et toi ?
Elle reste silencieuse pour un moment, comme si elle essaye de se rappeler, ou qu'elle ne me fait pas entièrement confiance pour me le dire. je lui souris chaleureusement pour lui faire comprendre que je n'ai pas de mauvaises intentions envers elle.
Elle : Davina.
Moi : Très jolie prénom tout comme tu l'es toi.
Ses joues rougissent à peine et je ne saurai dire si c'est a cause du climat très froid ou à cause du compliment que je viens de lui attribuer.
Je l'a serre davantage contre moi tentant de la réchauffer. Je repaire de loin, au coin de la rue à la sortie du park, une boutique d'habillement enfants. j'avance jusqu'à celle-ci et y pénètre.
Moi : tu as froid ?
Ma question reste sans réponse.
J'avance vers le rayon fille et pose Davina à terre. Elle se contente seulement de me regarder.
Je prends une petite robe blanche qui me paraît assez chaude et là lui tend.
Moi : regarde, ça te plaît ?
Son visage reste impassible et aucune expression n'y est présente.
Je remarque le regard attentif de l'une des vendeuses, elle a les sourcils froncés et me regarde assez bizarrement.
Moi : Quoi ?
Je croise les bras et la regarde méchamment, elle recule et lève les mains comme signe de défense.
Elle : Non... rien...
Elle s'en va et je reporte mon attention sur la petite fille devant moi, elle me regarde toujours d'un visage neutre et surveille chacun de mes gestes.
je soupire et décide de choisir moi-même les habilles, après avoir sélectionné deux robes, deux manteaux, trois pantalons et deux pulls en l'aine ainsi que quelques paires de chaussures, je sors du magasin accompagnée de la petite qui n'a prononcer aucun mot depuis tout à l'heure.
Moi : tu as faim princesse ?
Elle ne répond toujours pas donc je me dit qu'elle est sans doute timide et ne veut rien d'autre que sa mère.
J'entre quand même dans le starbucks situé près de la boutique qu'on vient de quitter, en entrant un air doux frôle mon visage ainsi que l'odeur appétissante de la nourriture qui nous accueille chaleureusement.
On prend une table un peu isolé attendant le serveur pour passer notre commande.
Moi : qu'est ce que tu veux manger ?
Elle hausse les épaules, et je ne m'empêche pas de sourire, voilà à peine une heure avec cette petite que je ne m'en lasse pas.
J'imagine la réaction de madame Johnson, sans doute d'une sagesse affirmer, elle me dira de faire quelque chose qui risque de m'être déplaisant.
Je ne veux pas qu'elle me conseille de conduire la petite au commissariat ou peut-être pire à l'orphelinat si ses parents ne veulent plus d'elle , ou peut-être que j'ai peur de voir cet être plein de vie et d'innocence souffrir comme moi auparavant.
Serveur : Madame ?
Je secoue la tête rapidement comme pour chasser ses réflexions de ma tête.
Moi : Davina , as-tu choisi ?
Je regarde Davina qui serre sa peluche entre ses petites mains , et comme elle le fait depuis tout à l'heure elle ignore ma question.
Moi : Un menu spécial pour la petite fille et un complet pour moi.
Le serveur reste debout et regarde Davina, il fronce les sourcils puis me regarde à nouveau.Moi : vous avez du travail ou je me trompe ?
Il hoche la tête et griffonne quelque chose dans le carnet qu'il tient en main.
Aussitôt que la commande est arrivé, je commence à manger. J'ai faim. J'ai eu tellement faim que ce n'est qu'une fois mon plat finit, que je remarque que Davina n'a pas toucher au sien.
Moi : pourquoi tu ne mange pas ?
Davina : je ne veux pas.
Moi : mange Davina, je te promets que c'est bon !
Elle secoue la tête négativement, je sais pas si c'est l'atmosphère qui ne la convient pas où qu'elle attend la partie où l'on commence à chercher " Maman ". Je veux pas insisté, sinon je me ferai passer pour une dure à cuire et elle voudra pas rester une seconde de plus en ma compagnie.
Je décide donc de prendre le plat à emporter. Comme ça, elle aura de quoi se nourrir a sa faim.
J'avoue que sa compagnie ne me déplaît nullement, je ne sais pas si je devrai ou c'est l'un de mes caprices momentané.
Je veux la garder.
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Bonjour/bonsoir
Alors voilà, j'espère que ce chapitre vous à plus. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez Et mettre des commentaires !#Shana
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