Chapitre 7

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« Tu ne me dis même pas au revoir ? »

L'entraînement venait de toucher à sa fin après plus d'une heure et demi de durs et intenses exercices.

J'étais en compagnie de Karim qui avait beaucoup de mal à reprendre une respiration normale après l'intensité des efforts qu'il venait d'effectuer.

« Je suis encore désolé pour la liste, j'avais vraiment l'esprit ailleurs » s'excusa-t-il pour la énième fois.

« Ce n'est rien, je ne t'en veux pas. Je peux comprendre que tu es l'esprit occupé avec tous tes entraînements »

Il me sourit et passa un bras autour de mes épaules, nous entraînant vers l'entrée des vestiaires.

Arrivés à ce niveau, il me lâcha et s'appuya à l'aide de son bras contre le mur carrelé. Je posa à mon tour ma joue contre le carrelage frais, l'observant de près, bien que 20 bons centimètres nous séparaient.

« Tu ne t'es pas trop ennuyée j'espère ? » me demanda-t-il

J'esquissais un sourire en secouant négativement la tête. « Non pas même le moins du monde »

Et c'était vrai. Bien que je n'étais pas une grande fan de football, je ne m'étais à aucun moment ennuyée. A mon plus grand étonnement, j'avais plutôt été omnibulée et impressionnée par tant de technique et de dévouement.

Comment ces hommes trouvaient-ils tant de force de manière à ne jamais abandonner leur objectif ? Même après l'échec, ils se relevaient, plus fort que jamais.

Ils étaient si persévérants.

Karim souffla de soulagement.

« Super alors ! Et maintenant, après avoir assister à l'entraînement, comment tu me trouves ? »

Je faillis m'étouffer avec ma propre salive.

Pourquoi me demandait-t-il soudainement comment je le trouvais ?

Je le regardais avec des gros yeux et il comprit immédiatement.

« Je parlais pas physique, je parlais foot Gaby. »

Ce fut à mon tour de souffler de soulagement.

Mais pas pour longtemps.

En effet, je ne savais pas vraiment quoi répondre à sa question. Je savais que c'était un bon joueur, la preuve au dernier match il avait marqué un but, mais à vrai dire je ne pouvais pas vraiment lui attribuer d'avis sur son entraînement.

Je ne l'avais pas vraiment observé.

La raison ?

Mes yeux avaient bien évidemment préféré analyser Cristiano et son ballon.

Et dire que, de base, j'étais venue pour Karim.
Il semble que les rôles aient été inversé.

« Oh.. et bien.. Je dois avouer que tu te débrouilles pas trop mal.. »

J'essayais de paraître le plus crédible possible, mais apparemment ça n'avait pas vraiment fonctionner vu la mine vexée que tenait Karim.

J'essaya alors de me rattraper.

« Je dirais même que tu es le meilleur joueur de l'équipe ! »

Son expression changea derechef. Il arbora presque immédiatement un large sourire.

« N'exagérons rien, mais je dois avouer que cela me touche énormément. Si ça continue, je risque de rougir » finit-il en imitant une voix féminine.

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