Chapitre 4

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Il savait pertinemment que d'ici quelques minutes quelqu'un remarquerait la disparition d'Ashley. Ce n'était qu'une question de temps, alors sans perdre une seule seconde il passa à l'appartement qu'il squattait pour récupérer le peu d'affaires qu'il possédait. Les hommes comme Théodore Bagwell n'avait pas besoin de grand choses.
Il s'était douté, deux semaines auparavant qu'un incident comme celui-ci se déroulerai encore. Déjà recherché par la police depuis un moment, il avait anticipé et grâce à l'un de ses amis il avait réussit à commander des faux papiers. C'était le moment d'aller les chercher selon lui. Donc avant de remonter dans le Nord de l'État il devrait faire un crochet vers le Sud dans une petite ville prénommée Schaumburg. C'était là qu'habitait le contact de son ami. C'était là qu'il irai donc chercher sa nouvelle identité, celle de Théodore Jones.

Quand il se présentait de façon général, dans des bar par exemple, jamais il faisait part de son véritable prénom, il se faisait appeler "T-Bag". Non pas parce qu'il aimais pas son prénom, mais plutôt ceux qui l'ont choisis...

Après être sorti de l'appartement il repris la route en vitesse direction le sud de l'Illinois. Il roula sans s'arrêter puis dès qu'il put il trouva un endroit où se garer et dormis dans sa voiture.

Il était aux environ de 8 heures quand il reprit la route. C'est seulement vers 14h45 qu'il s'arrêta prendre de l'essence. Il rempli le réservoir pour 50 dollars et entra dans la petite épicerie/pompe à essence, vide, tenue par un homme. Celui-ci semblait avoir une soixantaine d'années, il portait la mouche et se la caressait en lisant le journal. Il écoutait simultanément la radio :
«- ... instable au comportement bipolaire. D'après les autorité elle...»

En voyant l'homme entré le pompiste s'écria :
«- Bonjour, numéro de pompe s'il vous plait, et il posa son journal sur le coté.
- Numéro 2.
- Cinquante dollars s'il vous plait.»

Une petite bonne femme entra dans la boutique et se plaça derrière Bagwell, elle faisait tourner le portique à journaux à la recherche d'un magasine poeple. Quand il replaca son argent liquide dans son porte monnaie il fut retenu par l'annonce à la radio :

«- Mais cette jeune fille n'est pas la seule préoccupation de la police. Et oui le célèbre violeur et tueur Théodore Bagwell aurai encore sévit à Crystal Lake dans l'Illinois...»

Le pompiste lui tendit le ticket de caisse et repris son journal. Les sourcils du vieil homme se froncèrent. Il regarda son client et reposa son regard sur le papier. Puis une seconde fois il le fixa. Théodore comprit. Il l'avait reconnu.

"- C'est vous ! Vous êtes Thédore Bagwell..." clama-t-il en attrapant le téléphone.

Le fugitif saisit alors dans la précipitation un cutter qui était vendu rayon bureau et le plaça sou la gorge de la petite dame qui regardait désormais les barres chocolatées.

"- Ne touchez pas à ce téléphone, sinon vous aurez sa mort sur la conscience.
- Ne faites rien je vous en prie ! cria la femme terrorisée.
- D'accord... Ne lui faite pas de mal, je fais ce que vous voulez.
- Videz la caisse ! lança-t-il, bien décidé à faire d'une pierre deux coups.
- Tenez, voilà ! sanglota le vieil homme: "

La femme suait à grosses goutes entre les mains de l'homme.
Il empoigna l'argent avec le bras qui ne tenait pas le cutter et le fourra dans le sac de la dame qu'il lui arracha des mains.

"- Non pas mon sac !!!
- Ta gueule où je n'hésiterai pas à te saigner comme un porc."

Elle obéit et se tut.

Psycho KillersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant