Psycho Killers

Chapitre 8

«- Dolores Storm... Je ne l'imaginais pas comme ça... J'en ai beaucoup entendu parlé la radio mais je ne l'avais jamais vu en photo. Donc tu ne t'appelles pas Holly... J'aurai du me douter que tu mentais, ton histoire de rejoindre ta famille ne tenais pas la route... »

Elle baissa les yeux :

«- Et donc tu es Théodore Bagwell. Violeur, tueur et psychopathe...
- Tu sais quoi, tes quelqu'un d'intéressant, une gamine qui d'après moi mérite de vivre. Alors je vais partir, et tu vas te débrouiller toute seule pour te rendre je ne sais où. Nos chemins se séparent ici...
- Emmène-moi avec toi ! s'écria-t-elle
- Pourquoi je ferai ça ?
- S'il te plait. »

Elle le regardait, à genoux elle le suppliait. Elle s'en voulait de s'être trompé sur lui, il n'était pas si naïf que ça finalement. Un dangereux tueur en série, elle aimait ça !

«- Je veux être à toi, s'il te plait.»

Il la força à se relever. Leur regards se mélangèrent. Il voyait en elle un ange déchu. Elle voyait en lui un fascinant tueur.
Une larme dévala la joue rosée de Dolores, anciennement Holly. Théodore l'écrasa délicatement avec son pouce. Il dévorait son visage des yeux, il passa sa langue entre ses propres lèvres. Leur respiration ne faisait qu'une. Et dans une Ultraviolence indescriptible il déposa ses lèvres sur celle de la fillette. Ils mélangèrent leur souffle jusqu'à ne plus pouvoir respirer.

Ce moment dangereusement passionnel fut rompu à cause d'un toc-toc répétitif contre leur porte. Ils s'arrêtèrent net.

«- Qui est-ce ? demanda Dolores.
- Ici Tania, de l'accueille, vous n'avez pas rendu vos clefs et il est 9 heures passé alors euh...
- J'arrive, dit Bagwell en ouvrant la porte. Je crois mademoiselle, que nous allons resté quelques jours de plus, n'est ce pas Holly ? »

Il afficha un sourire en coin en se tournant vers Dolores qui acquiesça :

«- Biensûre.
- Monsieur, cela vous embête-il de laisser votre fille 5 minutes et de venir avec moi à l'accueille me régler s'il vous plait ! répliqua la bonne femme souriante comme toujours.
- Haha oui, je vais laisser ma fille ici...
- Reviens vite.»

Théodore accompagna la femme, avec de l'argent en poche.

Dolores se projeta sur le lit et soupira de satisfaction :

«- Théodore Bagwell, mon Teddy...»

Elle saisit son téléphone portable et tapa sur Google le nom de ce T-Bag, histoire de se renseigner, et en ressorti de nombreux articles de nombreux journaux.
Tous répétaient la même chose : il aurait commencé à sévir dès ses trente ans à ce qu'on sait, il aurait violé et tué des adolescentes, des jeunes femmes. Jusqu'en avril 2011 on ne connaissait pas l'identité de ce psychopathe. Les policiers avaient simplement une photo de lui provenant de caméras de surveillances. Puis une femme qui sortait avec lui l'aurait identifié, une certaine Susan dont le nom de famille était effacé. Depuis il est recherché très activement par les forces de l'ordre et a toujours réussit à s'en sortir en semant des cadavres, voulus ou non.
Certains sites internet avaient publiés des photos de ses victimes. Dolores s'arrêta sur celle d'une Alison Darkbloom. Une sublime jeune fille qu'il aurai violé, ou du moins ils avaient eu des relations sexuelles. Il lui aurai fait enfilé une robe rouge post-mortem après l'avoir poignardée dans le cœur à trois reprises. L'image marqua l'esprit de Dolores. C'est de la peur, du dégout, de l'envie de fuite, une envie de partir qu'aurai ressenti n'importe qui, mais pas elle. C'est une vague de sentiments contraires qui l'envahissait. Du désir, de la fascination. Une flamme douloureuse mais agréable lui brulait le corps. Elle passa sa main dans ses cheveux puis sur sa propre nuque.