Les murs de ma chambre qui étaient à ma connaissance dénudés de leurs couleurs, étaient habillés d'un papier peint avec des formes qu'on ne pouvait décrire à l'œil nu. Je scrutais ma chambre de part en part en découvrant chaque facettes que je ne connaissais pas de cette salle. Ma chambre était plus vaste et plus grande; au centre, était déposé un immense lit grenat, et parfumé d'une légère odeur de lavande qui parcourait mes narines. Je me sentis complètement perdue, titubant dans les couloirs vermeils l'air désemparée de ce qui restait de ma maison. Une mélodie de piano parcourait les pièces à mesure où je m'avançais d'un pas attiré.
En entrant dans une salle, ma sœur Céleste était devant ce piano qui lâchait de fameuses notes. D'un mouvement fluide, la mélodie me guidait et je commençait à valser en effleurant le parquet.
Soudainement la porte claqua et un hurlement retentit dans la maison. Mon père, en état d'hébriété, avais perdu tout l'argent de nos économies, à cause d'un stupide pari, et ma mère, restait devant lui, sans dire aucun mot, le visage livide.
Alors que j'étais dans la cuisine, mon père, l'air vague, m'attrapa le bras et me tira vers sa chambre; j'eu à peine le temps de prendre un couteau. Essayant de me débattre, il serra mon bras jusqu'a entrevoir un tracé rougeâtre.
Fermant la porte à clef, j'étais enfermé avec lui comme un animal en cage. Ma haine commença à ne plus se contenir.
Avant qu'il n'eut le temps de passer au chose sérieuse, je pris mon couteau d'une main ferme et avec toute la haine, tout le mal qu'il m'avais fait, je le transperçais 2...3...15 fois dans son corps flasque et dodu. Le soulagement d'avoir tuer quelqu'un, en l'occurrence, mon père, était reposant comme la satisfaction d'une dure journée de travail. Mon père minait la dans une flaque de sang en me fixant d'un regard accusateur, s'incrustant dans mes yeux comme voulant me détruire. Un large sourire se dessina sur mon visage...
Me réveillant avec sursaut je fus sidérée de voir que ce n'était qu'un rêve..Mais l'idée était confirmée, je savais ce qu'il me restait à faire...
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Last Hope
HorrorJe m'appelle Perle , j'ai 19 ans. Je vous conte des faits qui sont malheureusement mon histoire autant tragique que burlesque. Recueillie par une famille adoptive, mon entourage drôle et modèle n'était qu'illusion et facette comme magicien ensorcela...