Chapitre 5

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Je ne sais pas quoi dire par rapport à ce qu'il s'est passé à Nice, tellement c'est horrible. Pray for Nice.

Je vous poste ce petit chapitre que je trouve un peu nul pour vous changer les idées, vous faire penser à autre chose. Bonne lecture.  



     Je me sens revivre petit à petit, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis couchée. J'ouvre mes yeux, mais les informations ne parviennent pas à mon cerveau. Après quelques clignements d'yeux, je remarque que je suis dans une chambre d'hôpital. Je le sais car je suis reliée à un câble, lui-même relié à un sachet, une perfusion. Je vais vraiment rarement dans les hôpitaux, je ne sais pas tellement ce qu'il faut faire. Je suppose qu'il faut que j'appelle une infirmière, grâce au bouton au-dessus de ma tête.

« Bonjour madame Stone.

-Hum, bonjour. Je suis ici depuis combien de temps ?

-Vous avez dormi pendant un jour. Votre plaie s'étant infectée, vous avez perdu connaissance. Comment vous vous êtes fait ça ?

-Je... J'étais dans la cuisine et j'ai fait tomber mon couteau sur moi... Euh non, je suis tombée et le couteau a glissé de mes mains en me faisant une taillade.

-C'est bien la première fois que je vois ça, vous n'êtes pas vraiment douée.

-Je suppose. »

     Je ne pense pas qu'elle ait cru à mon mensonge mais elle n'a pas cherché plus et cela me rassure. Je ne sais pas vraiment mentir. Elle regarde quelques trucs sur l'écran affichant mon rythme cardiaque puis s'en va. Je suis censée rester au lit mais je vois que mon sac est à l'autre bout de la salle, sur une chaise près de la porte. Je me lève doucement, en faisant attention avec ce fil. Je m'y accroche en marchant, comme les vieilles dans les films. Alors que je m'approche doucement de mon objectif, je vois que le sac est soulevé par quelqu'un.

«Tu ne peux pas rester tranquille deux secondes dans ton lit ? Me dit Louis.

-Je voulais juste prendre mon sac.

-Allez, retourne te coucher. »

Il m'aide à me rallonger dans mon lit, puis il prend la chaise et se pose à côté de moi.

« C'est bizarre, à chaque fois qu'on se croise c'est quand tu es dans des situations ... disons délicates c'est vrai quoi entre la fois où on était dans le métro, puis quand tu te fais harceler dans la rue, et finalement hier, remarque le beau brun.

-Oui, ce doit être un hasard...

-Tu n'as vraiment pas de chance, à moins que ce ne soit les mêmes personnes qui te veulent du mal.

-Je ne sais pas si je devrais t'en parler.

-Pourquoi ?

-Parce que je ne te connais pas, répondis-je froidement.

-C'est vrai, on ne se connait pas.

-Mais merci quand même d'être venu me rendre visite à l'hôpital, c'est très gentil de ta part.

-C'est normal, me sourit-il.

-Tu vas me fixer longtemps ?

-Oh, non, désolé. »

     Voilà, nous y sommes. Le moment gênant quand on ne sait pas de quoi parler. Nous avons beaucoup de questions à nous poser, mais aucun de nous deux n'ose vraiment les poser car c'est plutôt indiscret. Il faut bien que je me lance.

« Comment ça se fait que tu saches nettoyer une plaie ?

-Ce n'est pas la première fois que j'en nettoie, je ne t'en dirai rien de plus.

-D'accord. On peut jouer au jeu des questions et si jamais tu ne veux pas répondre tu dis stop, ça te va.

-ça me va, on pourra apprendre à se connaître.

-Je commence. Le premier jour qu'on s'est vu pourquoi est-ce que tu es allé dans le métro alors que tu as ton propre chauffeur et ta propre voiture ?

-C'était la première fois que j'étais allé au métro, tu as juste de la chance que je sois passé par là. Pourquoi ton père n'était pas chez toi ?

-Stop, dis-je durement.

-Tu habitais où avant ?

-J'ai toujours habité dans cet appartement.

-Dans ce jeu, on n'est pas censé mentir.

-Je ne mens pas, pourquoi je te mentirais ?

-Je ne sais pas, tu es trop bizarre... trop mystérieuse, tu me caches pleins de choses.

-J'ai mes raisons, tu ne penses pas ?

-J'ai une idée de ce que tu caches, tu n'habitais pas ici avant. Tu as eu des problèmes dans ton école avant, laisse-moi deviner. Tu as dû avoir subir un harcèlement, un truc du genre et puis ton père t'a abandonné car il en avait marre de toi ?

-Tu ne connais rien de moi. RIEN, OK ?

-Mais je n'arrive pas à deviner pour ces personnes qui te traquent. C'est peut-être elles qui t'ont poussée à déménagé.

-SORS, SI C'EST POUR ME DIRE CA PARS ET NE REVIENS PAS.

-Oh, j'ai vexée la sainte nitouche.

-Ce n'est pas de ma faute si on n'a pas les mêmes problèmes, foutu gosse de riche de merde. Dégage maintenant.

-Oui, ma princesse, et je reviendrai ne t'inquiète pas pour cela. »

Et sur ces paroles, Louis sort en me faisant un clin d'œil. Ça y est je le déteste.

Because Of HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant