Chapitre 2

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Point de vue externe :

Il n'a jamais cru en l'amour. Encore moins au coup de foudre. Pour lui, tomber amoureux était une perte de temps considérable. Cela vous rendait faible, nias et aveugle. Oui car nous donnons tout notre amour, tout, mais nous en donne-t-on autant en retour ? Il n'avait jamais ressenti de véritables sentiments pour quelqu'un, non jamais. Il ne sait pas vraiment comment ça marche, ce que cela nous fait. Non il ne sait pas. Et puis l'amour fait mal, très mal. Nous sommes sur notre petit nuage, quand du jour au lendemain : tout s'écroule, plus rien n'a de sens. Selon lui, sa mère ne l'aimait pas assez et c'est pour cette raison qu'elle l'avait abandonné beaucoup trop tôt. Oui, selon lui, elle ne l'aimait pas.

On dit que l'amour fait vivre : mensonges.

Mais un jour, il tombera amoureux...

Il la fixait, encore, tout le temps, toujours. Elle avait des yeux bleus, bleu foncés, bleu marine, bleu comme l'océan, de beaux yeux bleus. Sa manière de froncer les sourcils lorsqu'elle ne comprenait pas ce que disait la professeur le fait soudainement sourire. Il la trouve belle, elle est belle. Elle se retourne plusieurs fois sentant un regard pesant sur elle, alors il dévie son regard sur le tableau comme si rien ne s'était produit. Mais elle l'avait remarqué, ses yeux lagon sur elle. Elle se tourne donc vers lui, le regard plutôt perplexe, les sourcils froncés, mais elle ne souriait pas.

Point de vue Cara :

Alors que j'étais "concentrée et attentive" à ce que disait le professeur, je sens des yeux sur moi. Je me
stoppe nette, attends quelques secondes. Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je m'avachi sur ma table en tournant la tête vers ma droite, et écrit tout en cherchant du regard qui peut bien me fixer. Je devais être ridicule comme ça. J'entends alors un faible rire, je me retourne alors et regarde à ma droite.

C'était lui, le garçon que j'avais
bousculé quelques temps plus tôt. Quand je me tournais vers lui, il quitte ses yeux de moi et je lui lance alors un regard sombre. Il me regardait discrètement du coin de l'œil et je plisse les yeux. Il s'enfonce dans le fond de sa chaise et évite par la suite mon regard alors que j'étais toujours tournée vers lui. La professeur se racle la gorge et devinant que cela m'était destiné je m'assieds correctement et fais face au tableau. La professeur me fait de gros yeux mais ne dit rien, elle me fixait tout de même. J'entendais alors ce garçon rire de ma "situation" dans mon dos. J'attendais que la professeur continue son blabla inutile  et reparte pour me retourner vers lui. 
Je me tourne vers lui, le regard sombre, énervée et jure :

" Bon t'as fini un peu nan ?

- Oh pardon mademoiselle n'a pas d'humour je vois ! ironise-t-il.

- Oh mais si ne t'inquiètes pas pour ça. Tu crois que je ne t'ai pas vu me fixer depuis toute à l'heure ?!

- Tu te fais des films, poupée. "

Je fais des yeux étonnés avant de reprendre :

" Mais bien sûr !" dis-je sans doute plus fort que je ne l'avais voulu. "

La professeur arrive furieuse vers moi avant d'hurler :
" Alors là mademoiselle Benson s'en est trop ! Sortez ! Sortez de suite !

- Mais ! dis-je en me levant et le regardant, il souriait d'ailleurs, fier sans doute.

- Je ne veux rien savoir ! Dehors ! hurle-t-elle tandis que lui riait sous sa cape. Et vous aussi monsieur Fields ! "

Là c'est moi qui souriais, j'étais néanmoins hors de moi. Je prends mes affaires, dis à plus tard à Maude et sors en furie de la salle, ce cher Fields sur les talons.

- Eh attends moi ! dit une voix derrière moi.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Je m'appelle Lucas, m'annonce-t-il.

- Tu te moques de moi ? je lâche.

- Madame n'est pas d'humeur je vois, ironise-t-il.

- Trop fort, tu as deviné.

- Oh ça va, c'est bon petite intello, tu t'es jamais fait virée de cours ou quoi ? Cette phrase n'était pas la bienvenue, c'était de trop.

- Rah tu sais quoi ? Je te déteste, ne me parle plus ok ? "

Il ouvre de grands yeux, surpris de ma réaction. C'est vrai que j'y étais tout de même allez un peu fort, mais bon il le méritait puisque c'est à cause de lui que je me suis faite renvoyée du cours. Une fois ai-je lâché ces quelques mots, que je me retourne et marche rapidement vers... je ne sais pas vers où en fait.

Je poireautais une dizaine de minutes assise au bas de mon casier me demandant où est-ce que nous sommes sensés aller lorsque nous sommes virés de cours. Heureusement, le concierge passe près de moi et m'explique que nous devions soit nous rendre en permanence soit à la bibliothèque.

Le choix était fait.

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J'espère que mon histoire vous plaît, à très vite ♡

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