L'entrée n'est qu'un petit hall dans lequel nos hommes y sont à l'étroit. À leur gauche, Moussa remarque la présence d'une porte qu'il s'empresse d'ouvrir, suivi de la bande.
Tout en descendant les marches, chacun vérifie qu'il porte bien ses gants ainsi que sa cagoule. Armes prêtes, les escaliers mènent à nouveau à une deuxième porte qui, cette fois-ci, est entre-ouverte.
On distingue très bien des pleurs étouffés, des coups qui s'enchaînent et des hommes hurlant.
Un homme décide de regarder discrètement à travers l'ouverture si la voie est libre. Bien entendu, quelque cinq hommes sont postiches dans ce hangar ressemblant à une cave.
En revanche, aucune trace de Dehbia et son amie. Moussa bouillonne en lui. Sa colère éclate lorsqu'il réussi à entendre parfaitement le son de la voix de sa chère sœur.
Un simple regard suffit pour donner le Top-départ aux hommes.
Tout le monde connaît sa tâche. Les guetteurs n'ont pas remarqué leur présence.Un coup par-ci, un policier au sol par-là, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, tous les guetteurs sont anéantis dans une discrétion qui n'a aucunement été négligée.
Afin de la retrouver, Moussa se dirige grâce aux sons de la voix de sa sœur qui le brise de plus en plus. Il compte bien leur en faire baver à ces Flics.
-TA GUEULE SALE NÈGRE!
-LE SINGE ARRÊTE DE CHIALER!
On peut entendre que les coups sont de plus en plus puissants. Moussa et les hommes arment leurs flingues avant d'entrer dans une salle au fond du hangar.
Discrètement, armes braqués vers l'avant, ils avancent vers les Forces de l'Ordre, dos à eux.
Fatale erreur.
Petite précision, l'amie de Dehbia a également un frère présent dans le groupe.
Tout le monde avance sur un Policier et braque son arme sur l'un d'eux. Ils sont rapidement tous contrôlés.-MAINS SUR LA TÊTE! AU SOL ! VITE!, ordonne Moussa.
-Tu penses que c'est toi qu'on va écouter, lance un Flic à l'égard de Moussa. C'est nous qui faisons la loi et vous qui exécutez, Esclaves!
PAN
-Et de un éliminé. À qui le tour?, questionne Moussa.
Tout sous contrôle, Moussa peut constater les dégâts causés par ces derniers. Le téléphone de sa sœur est par terre et en miettes. Dehbia, quant à elle est anéantie, au sol, remplie de sang. Son amie est dans le même état qu'elle.
Le frère de cette dernière ainsi que Moussa entrent dans une colère noire ce qui leur lâchent un tir dans le vide
Chaque homme amènent chacun un Policier dans une salle et l'attachent sur une chaise, ligoté de partout, incapable de parler, dans le noir, seul, puis s'en vont rejoindre Moussa. Le cadavre est également caché.
Tous se réunissent à l'extérieur du conteneur en prenant soin de le fermer correctement.
Moussa remercie les hommes de leur aide très précieuse et se dirige en direction de chez lui, sa protégée dans ses bras, afin de la soigner et de s'occuper d'elle.
«Pas une couleur qui t'immunise contre la douleur. Pas une couleur qui t'rende supérieur, saches-le»
Tipoune_
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R A C A I L L E S
Acción/!\En aucun cas, je n'incite à la haine. Juste dénoncer le racisme encore présent de nos jours./!\ "Et si le peuple a l'idée de se rebeller Vous disposez d'une armée de flics bien dressés et zélés. Le dialogue social gît dans un cercueil Les...