Family -Yoonmin (traduction)

Two

Le babyphone était encore éteint.

Ma mère m'a dit que le bébé n'était pas sa responsabilité, et que je devais commencer à tout faire par moi même à partir de maintenant.

Et ça voulait dire que je devais me lever la nuit lorsque le petit commençait à pleurer.

Donc à contrecœur, je me traînais hors du lit pour la seconde fois cette nuit.

Je m'étirai et baillai pendant que j'allais dans sa chambre.

J'ai silencieusement ouvert la porte de couleur craie et je suis rentré.

Je marchai vers le lit de bébé et bien sûr le mini moi pleurait toujours.

Je me baissai, l'attrapai gentiment et le portai dans mes bras.

"Qu'allons-nous faire de toi ?" Je chuchotais et souris au petit humain.

Quand je le regarde je me dis qu'il ne ressemble en rien à la femme qui devrait toujours être là, et ma mère dit toujours à quel point il me ressemble et à quel point c'est bizarre que nous aillons tout les deux cette même personnalité tranquille.

J'ai bien sûr été confus par ça, je veux dire le bébé n'a pas encore un mois et elle sait déjà à qui il ressemble.

"Je suis toujours à la recherche d'un prénom, ne t'inquiète pas je n'ai pas oublié" je dis doucement pendant que je passais mon pouce sous ses yeux pour enlever ses larmes.

Bientôt il s'endormit à nouveau dans mes bras.

Mais je ne pouvais me résoudre à le quitter de nouveau, je pris donc une couverture blanche, l'enroulai dedans et me pressai de retourner dans ma chambre.

Je m'allongeai et allongeai le bébé à côté de moi mais pas trop près, au cas où je le tuerai accidentellement.

Je le regardai pendant un moment, sa peau pâle qu'il avait hérité de moi, la façon dont sa respiration bougeait sa poitrine.

Il était déjà né avec des petits cheveux noirs sur sa délicate tête.

Mon oncle m'a dit que si jamais j'avais des enfants je ne devais jamais les laisser tomber, même si quelque chose allait mal et qu'ils ne m'aimait peut-être pas, que je ne devais jamais les abandonner parce qu'ils seront toujours fiers de moi, quoi qu'il arrive.

Donc en souvenir de mon oncle,

"Je t'appellerais Haneul" je chuchotai en déposant un baisé sur sa petite tête.

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NDT 080820 ; j'ai beaucoup réfléchit et je suis toujours persuadé que le prénom du bébé a été mal orthographié. L'histoire originale n'existant plus, je me suis permis de donner un minimum de dignité à ce bébé et de le nommé "Haneul" (au lieu de Hanuel).