First Scar

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Il releva la tête, une paire de yeux bleus le fixaient.

"Lou..Louis..."

Était-il en train de rêver ? Ou était-ce la réalité ? Il n'en savait absolument rien.

"Harry! Tu..tu fais quoi dans..dans cet état ?!"

Il essayait de le soulever et le put faire très facilement car Harry était très maigre. Il le fit asseoir sur la chaise qui se trouvait dans le coin de la pièce. Il ouvrit les tiroirs un à un pour savoir dans lequel se trouvait la boîte de secours. Finalement, il la trouva et enleva le bandage de son emballage d'origine. Il essuya les poignets d'Harry avec une lingette humide ce qui lui fit mal parce que ça piquait. puis fit tous les soins dont il était capable. Harry se laissa faire, il aimait bien ça. Louis s'occupait de lui.

"-Lou..Louis tu faisais quoi ici..?

-Zayn a fait tomber sa clé et il pensait l'avoir laissé ici, j'ai trouvé la grande fenêtre ouverte donc j'ai...bref. Réponds-moi maintenant. Pourquoi tu fais ça Harry ? Pourquoi tu te fais du mal ? Ça te sert à quoi franchement ?

-Tu ne-

-C'est débile. Oui c'est ça, débile et con.

-Louis écoute-moi je-

-Tu es égoïste mon gars. Anne sait que tu te blesses ? Hein ? Tu ne p-

-LOUIS JE T'AIME PUTAIN !"

Un silence reignait dans la pièce désormais.

Harry approchait son visage de celui de Louis. Leurs lèvres s'opposèrent. Harry avait attendu ce moment depuis leur rupture. Il n'avait jamais cesser d'aimer Louis. Louis resta immobile.

Soudain, il repoussa brutalement Harry.

"-Tu penses faire quoi là ?!

-Louis je-

-Arrête Harry! Je suis marié maintenant! Et si tu m'aimais vraiment tu m'aurais empêché de me marier! Oublie-moi comme je l'ai fait pour toi."

Il repris sa veste qu'il avait lancée parterre et juste au moment de s'en aller, ses derniers mots furent :

"Te faire du mal ne changera pas les choses. J'espère que tu t'en rendras compte et arrêteras de te blesser."

Harry ne bougeait plus. Il avait l'impression de ne plus respirer. Il se leva et alla dans le salon inconsciemment. Il voulait dégager cette impression, cette douleur, cette colère. Tout ce qu'il fit était de prendre un journal, un journal encore vierge qu'il gardait sur l'étagère où étaient placés ses bouquins. Il ouvrit la première page, écrivit un titre : "First Scar" et le souligna à main levée. Il se mit à écrire, il s'arrêta de temps en temps puis continua.

Désormais, ce journal était son complice, son bouclier. Personne ne pouvait l'atteindre tant qu'il était à ses côtés.

Il se dit que tout allait bien se passer s'il continuait à écrire chaque fois qu'il avait mal.

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48 Scars [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant