Chapitre 4

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5 minutes.
10 minutes.
15 minutes...
20 minutes !!!
Je commence à monter en pression. Qu'est ce qu'ils font ? Pourquoi ils ne ressortent pas ? Pourquoi c'est aussi long?
Mon téléphone se met à sonner je décoche sans regarder qui s'est.
- Putain qu'est ce que tu fous!? Tu la baise où quoi?!?
- Sympa l'accueil hein...
- Ah Zoé! Désolé j'attends ton frère... qui est à la station service en train de draguer la caissière...
- Il change pas ce mec! J'ai essayé de l'appeler il m'a raccroché au nez je comprends mieux pourquoi!
- Tu veux que je lui passe un message???
- Juste, achetez des pattes et des lardons pour qu'on mange ce soir..
- D'accord pas de soucis, à toute!
- Bye.
Je raccroche et je les vois ressortir pour " chercher du matériel" dans l'arrière du fourgon. Je guette le signal de Dave qui me regarde furtivement et j'enfile les gants.
Je prépare le chiffon et sors doucement du fourgon. Je ne referme pas la porte pour ne pas faire de bruit.
Et puis les choses s'accélèrent. Je l'attrape et lui fait respirer l'alcool dans le chiffon. Je la pousse dans le fourgon pendant les dernières secondes où elle se débat je fais semblant de frapper Dave pour qu'elle croit qu'il ne fait pas partie du plan. Elle s'évanouit.
- Mais t'es malade!? Tu m'as foutu une Putain de droite dans la mâchoire!!! T'étais censée semblant!
- Orf ça va gros ! Arrêtes de faire ton douillet ça m'a fait mal à moi aussi t'inquiète...
- N'empêche t'aurais pu faire attention!
- Pfff...
On démarre après avoir vérifié que personne ne nous a vu : direction la deuxième maison de Dave à une demi heure de route.
Il ne voulait pas attaché Julie mais je lui ai rappelé de quoi elle est capable et il a vite changé d'avis.
On arrive, on la fait descendre au sous-sol pour la rattacher avec du meilleur matos et on remonte.
J'informe David que Zoé l'a appelé pour acheter des pattes et des lardons. Il se met à ronchonner des choses incompréhensibles et monte se changer.
10 minutes après il ressort tout beau tout calme, c'est redevenu Dave le grand frère passif il prend les clés de la voiture et avant de sortir il se tourne vers moi et me dit
"Ne la défigure pas trop j'ai à me venger aussi pour ce qu'elle t'a fait"
Je lui souris faiblement et le regarde partir. Et puis je ferme les yeux et en les ouvrant à nouveau puis rien n'existe sauf la soif de vengeance.
Je descends je passe les bandes pour protéger mes poings toujours douloureux. Elle est toujours inconsciente. J'opte, après réflexion pour un réveil plus effrayant. Je sors mon canif et je le pose sur sa gorge et je le fais glisser doucement suivant le motif de ses veines. Elle commence à bouger je remet ma capuche et j'entame une discussion que je menais seule évidemment. Je ne la laisserai pas me manipuler à nouveau.
- Bonjour ma chère Julie
-...
- Ça fait longtemps n'est ce pas ?
-...
- J'espère que je t'ai manqué au moins un tout petit peu.

Elle lève enfin la tête et fronce les sourcils.
-Ah tu m'as reconnue ! On va pouvoir commencer à s'amuser du coup..
- hmmmm? HMMM!
Je souris à l'entendre se débattre c'est vrai que j'aurais pas aimé être à sa place, bâillonnée, attachée de la tête aux pieds, les bras dans le dos reliés aux pieds. Ça doit être sacrément inconfortable n'empêche ! C'est Parfait pour elle ! Elle n'arrête pas de gigoter et ces poignets sont déjà bien rouges.
- Oh ma pauvre Julie je te croyais plus courageuse que ça... c'est trop serré ?
Elle secoue la tête en pleurant, je resserre un peu plus et un cri étouffé tente de sortir de sa gorge. Elle a bien changé, la Julie que je connaissais aurait préférée mourir plutôt que de me laisser la voir pleurer. Mais elle ne m'aura pas avec ses larmes de crocodile.
Je reprends mon canif et le met bien en face de ses yeux. Mais je commence à m'énerver parce que je ne vois pas ce que je veux voir. Je ne vois ni colère ni regrets ni rage dans ces yeux que de la peur et de la surprise à chaque fois que je m'approche D'elle mais le pire c'est l'incompréhension. Alors je lui demande :
- tu te rappelles de ce couteau? Non? Ça ne m'étonne pas..
Je baisse ma capuche et relève la tête lentement.
- Et là tu te rappelles de moi OU TOUJOURS PAS ? REGARDE MOI JULIE!
Elle sursaute et finit par lever la tête. Et là je ne comprends plus rien elle semble d'abord contente de me voir, elle essaye de parler et puis elle commence à être effrayée et essaye de reculer. C'en est trop et je commence à m'énerver. Je retire le tissu sur sa bouche et avant de retirer ma main sur sa bouche je lui dit
- si tu dis autre chose que pardon je te jure que je te défonce...
Elle semble hésiter et finit par secouer la tête positivement.
- C'est pas moi Julie...
Quand je me retourne pour la frapper et elle a les yeux fermés tellement fort comme si elle s'y attendait... Quoi? Elle me craint ? Ce n'est pas imaginable! Elle joue avec moi comme d'habitude.
- TU MENS ! TU AS TOUJOURS MENTI! ARRÊTES ÇA !
Je m'apprête à la frapper mais une main me retiens. Je me retourne pour voir Dave le regard sombre.
- Talia... ce n'est pas Julie..

Revanche Her nightmare (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant