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Ça doit faire bien trois longues heures que j'attends sur un banc toute seule qu'un médecin vienne me donner des nouvelles de Nate. Je n'ai ni manger, ni dormi, je suis juste restée là à attendre.

Je dois avoir des cernes énorme sous les yeux dues à la fatigue et l'inquiétude. Tout ce passé tellement bien et voilà que le sort s'acharne une nouvelle fois..

On se croirait dans ces mauvaises fictions dont l'auteur n'est qu'une adolescente sadique qui cherche à faire pleurer les lecteurs. Elle doit être suicidaire car si j'étais l'une de ses lectrices, je la chercherai partout, la trouverai et lui ferai regretter de ne pas laisser l'héroïne vivre une belle histoire d'amour avec son prince.

Je déteste les hôpitaux, j'y ai tellement de mauvais souvenir. Pourtant j'ai l'impression que tout me ramène toujours à cette endroit triste et froid dont l'odeur ne cesse de me donner mal à la tête.
Les gens s'agitent dans les couloirs, ils sont tous pressés, on se croirait dans une sorte de fourmilière géante.

Dans l'agitation, je vois le médecin qui s'est occupé de Nate revenir. Je cours alors vers lui.

"S'il vous plait docteur, dites moi qu'il va bien."

"Vous êtes de la famille de monsieur Horan ?"

"Je suis sa petite amie." Quoi ? C'est pas vraiment un mensonge mais sinon il ne m'aurait sûrement rien dit.
"J'ai appelé ses parents, ils ne sont pas sur le territoire en ce moment."

"Ok..et bien je ne vais rien vous cacher mademoiselle..Hum ?"

"Watson."

"Mademoiselle Watson. La maladie de Nate c'est empirée et comme vous le savez sûrement, les dégâts sont irréversible dans son cas. Le poumon droit est gravement atteint et son poumon gauche est encore en plus ou moins bonne état mais risque de se détériorer rapidement."

"Et qu'est ce que ça veut dire ? Qu'est ce qu'il faut faire pour empêcher ça ?"

"Le seul moyen de sauver monsieur Horan est de lui greffer un nouveau poumon. Pour l'instant il est sous assistance respiratoire mais il ne pourra pas le rester toute sa vie."

Je ne dis rien.
Que dire de toute façon ?

"Mademoiselle Watson, le mieux pour Nate serait que l'on trouve un organe sain et entier d'une personne en état de mort cérébrale mais c'est très compliqué, ça peut prendre du temps, hors nous n'en avons que très peu. Après, il y a une autre solution. Celle ci est de ne prélever qu'une seule moitié de l'organe d'un personne encore bien vivante. Quelqu'un de sa famille proche par exemple."

"Sa famille la plus proche ne se trouve pas dans le pays. Ils sont à plusieurs dizaines d'heures d'ici."

"Hors c'est trop long. Il faudrait l'opérer demain matin voir demain midi au plus tard. Même si sa famille revenait à temps, il faudrait d'abord leurs faire passer des tests et tout ce qu'il s'en suit. La seule chose que l'on puisse faire, c'est attendre que la nuit passe. Nous aurons peut-être de bonne nouvelle jusque ."

C'est triste de penser ça mais il faut que quelqu'un perde la vie pour sauver celle de Nate. Je ne souhaite à personne de mourir mais je souhaite de tout min être que Nate soit sauver.

"Bien. Merci docteur. Je peux aller le voir ?"

"Bien sur, il se repose ne le brusquez pas trop. Il ne doit pas trop parler, ça risquerait de l'essouffler. S'il y a le moindre de problème sonnez."

"Je n'y manquerai pas, merci."

"Bon courage."

Tous les chapitres sont terminés.
Reste plus qu'à les poster.
Ça sent la fin.
Plus que trois chapitres avant l'épilogue mes chats.
Besos.

Morte ou PresqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant