Son chiffre préféré

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Retour vers le passé

La femme avachit sur le canapé est soûle, une fois de plus. Pourquoi est-ce que la vie est si cruelle avec elle? On se demande pourquoi, elle a encore céder à cet homme ce qu'il voulait, sa fille. Elle a une dette envers lui et elle le sait. À la fleur de l'âge, elle s'était tout bêtement amourachée d'un pêcheur. Ce dernier avait péri dans un accident, il avait trouvé la mort au plus profond des abysses. Elle avait fait la rencontre l'année plus suivante d'un jeune homme. Jeune homme qui bizarrement avait la même apparence du pêcheur. Ainsi chaque année, elle faisait la connaissance d'un jeune homme qui avait toujours la même allure que celui de l'année passée. Comme ses prédécesseurs, elle avait fait la rencontre de l'homme de sa vie. Mais avec la particularité de mourir après leur union, mais venait la génération suivante et elle oubliait tout les autres hommes avec qui elle avait entretenus une liaison.
Sauf le jeune pêcheur, car tout le monde le sait. On n'oublie jamais son premier amour.

Cet histoire aurait pu se dérouler sans fin, si sa famille n'avait pas décidé de la marier. L'homme à qui on l'avait promise était un noble certes ruiné mais noble. La particularité de toute ces femmes étaient qu'en effet elle n'avait rien d'humaine. Elles étaient descendantes d'une vieille lignée, dont la première s'était éprise d'une ancienne divinité dont l'épouse qui avait découvert la liaison avait jeté une sorte de malédiction qui serait que chaque premier amour ou première union d'une de ses descendantes, cette personne périrait au final. Et afin d'essayer d'oublier cette dernière elle tomberait compusilvement amoureuse d'un de ses descendants. Et l'apparence serait toujours la même afin de ouvrir la plaie de la mort du premier. Cette malédiction était certes morbide mais fonctionnait à merveille. Mais pour arrêter ce manège, elles étaient contraintes d'épouser-lier leur destin à- une personne qu'elles n'aprécieraient jamais. Et en effet, elle n'éprouvait toujours aucun sentiment à l'égard de son mari qui lui n'arrêtait pas de la tromper. Douze ans, douze ans et toujours rien. Elle n'arrivait pas à se souvenir du visage qu'elle lui avait montré ce jour là, ce jour où elle avait noyé son premier enfant,
sa première fille.

NÉANTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant