Chapitre 1Assise bien confortablement devant ma ligne de coke sur la table basse dans ma chambre, j'en profite le plus possible. J'essai de regarder l'heure même si ma vision est flou, deux heures de l'après midi, mes parents travaillent et mon frère est à l'université. Avant de snifer, je fume mon dernier joint, chaque fumée que je respire, chaque fois que je sens la fumée envahir mes poumons, j'ai l'impression que mes soucis n'existent plus, que plus personne ne peut me dire quoi faire. Je dépose mon joint dans le cendrier et je snife ma première ligne. Je dis ma première ligne parce que j'en ai deux devant moi. Ce n'est pas pour dire que c'est la première fois que je fais ce genre de chose. Avec ma mémoire qui embrouille, j'ai du mal à me souvenir la première fois que j'ai pris de la cocaïne. Je crois que j'avais treize ans et que j'étais avec ma meilleure amie, qui est la soeur de mon ami Jamie. Je relève la tête et passe ma main sous mon nez pour enlever le restant de poudre. Je sens une forte accélération du rythme cardiaque, une monté d'adrénaline surgit. Je regarde à nouveau l'heure. Deux heures et dix de l'après midi, je dois aller rejoindre Cassie bientôt. Je dois vous dire que cette fille là peut me rendre dingue! Juste la semaine passée, elle et moi sommes allées à une fête qui s'est très mal terminée. La police s'est rendue sur les lieux pour embarquer le monde qui avait consommé. Elle m'avait promis que tout allait bien, elle n'a pas pu tenir sa promesse. Les flics m'ont embarqués et Cassie a réussi à s'échapper. Je n'étais pas consciente de ce qu'il m'arrivait, j'avais tellement consommé que le policier qui m'a arrêté à dût me prendre dans ses bras, car mes jambes ne me supportaient plus. À mon réveille, j'étais derrière les barreaux. J'ai dût attendre qu'un membre de la famille vienne me chercher. J'ai eu de la chance que mon frère ait répondue au téléphone. Assise encore par terre à regarder mon joint, je réalise enfin que mon cellulaire sonne. Avant de répondre, je regarde de qui il s'agit. Sur l'affichage c'est écrit: Cassie. Je réponds immédiatement.
-Allo.
-Hey! Béa! Qu'est-ce que tu fais? Je t'attends...
-De quoi tu m'attends? Cassie tu m'as dit qu'on se verrait seulement vers trois heures.
-Ouais... Je sais mais... Attend un peu! Es-tu en train de te geler la face sans moi?
Je ne réponds pas.
-Fuck! Béa! Pourquoi tu ne m'as pas appelé?
-Je ne sais pas. Tu es où? Dis-je en prenant mon joint et en respirant bien fort pour que Cassie m'entende.
-Je suis avec la gang dans le parc, viens-tu?
-Oui. Ok. Attend, je vais ranger mon stock et j'arrive.
-Ok c'est bon! À plus!
Je jette mon cellulaire à côté de moi. Avec délicatesse, je mets ma cocaïne dans un sac pour ensuite le mettre sous mon lit. J'ouvre la fenêtre de ma chambre pour faire changer d'air. Je jette le restant de mon joint par la fenêtre. Ensuite, j'ouvre mon garde robe et me prend une veste. Je l'enfile devant mon miroir accroché au mur. Je prends le temps d'attacher mes longs cheveux noirs en queue de cheval, après je ferme la musique, je m'approche un peu pour pouvoir regarder l'état de mes yeux. Le blanc est un peu rouge, mais ça ne se voit pas beaucoup. Par contre, le bleu de mes yeux ressort encore plus. Avant de partir pour aller rejoindre mes amis et mon petit copain, je me regarde une dernière fois dans la glace. Je pivote quelques fois pour regarder mes fesses. Je trouve que j'ai des belles fesses avec ces jeans. Pour ma poitrine, je la trouve normal. Peut-importe! Je sors en courant de ma chambre et descend en bas. J'allais sortir par la porte de derrière qui se trouve dans la cuisine, mais je vois mon frère déposé son sac et qui ouvre la porte du réfrigérateur. Je recule pour ne pas qu'il ait le temps de me voir. Je décide d'aller à la porte d'entrée. Sur la pointe des pieds, j'arrive presque à la sortie mais j'entends le bruit d'une canette s'ouvrir derrière moi.
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Qu'avons-nous fait? (What have we done?)
Non-FictionToute ma vie, on m'a demandé de ne rien dire, de ne pas ouvrir ma gueule. Mon corps disait tout. Chaque coups mon corps exprimait sa douleur. Un jour mon meilleur ami Brandon a tout vu. Depuis qu'il a tout compris, mon père prit l'initiative de me p...