Chapitre
9
Seulement après une journée entière dans la salle A, deux gardent sont venu nous chercher, je n'étais pas capable de mettre mon chandail alors j'ai seulement cacher mes seins avec mon chandail sans devoir le mettre. Carmen n'a pas dit un seul mot depuis qu'elle ma frappé avec la ceinture. J'avais beau lui dire que je ne la déteste pas mais elle faisait la sourde oreille. Après que l'infirmière m'ait donné un bain tiède qui fut pour moi brulant dans mon dos, elle me mis de la crème qui me donnais comme sensation de la fraîcheur dans mon dos. Cela faisait déjà une journée que j'avais reçu mes coups et la douleur augmentait. Nous étions un lundi après midi, je suis assise dans mon lit en indien et feuille un journal qui est peu intéressant. Carmen est étendu dans son lit et fixe la plafond. À peine deux secondes que j'ai tournée la page du journal on frappe a notre porte. Evidement mon amie se lève car j'ai de la misère à bouger. Il se trouve que c'est notre voisine de chambre Lydia. Je ne lui dis même pas bonjour et lui montre le moins intérêt possible.
-Qu'est-ce que tu veux? Dit Carmen d'un ton menaçant.
Lydia passe sa main dans ses cheveux et dit:
-Alex aimerait dire deux mots à Béa...
Je finis par la regarder et sans me gêner; je lance mon journal par terre.
-Si elle veut me parler cette salope qu'elle vienne par elle-même!
Lydia me regarde, regarde Carmen avec craindre et sans plus tarder va retrouver Alex pour lui aviser. Avec un élan, Carmen ferme la porte ce qui la fait claquer. Sans me parler, elle se recouche dans son lit et cette fois elle met son oreiller sur sa tête. Je veux savoir pour le moment qu'une seule chose... Qu'est-ce que le directeur lui a dit? En l'espace de si peu de temps, Carmen a changé du tout su tout, je ne l'a reconnais plus. Je dois lui poser la question, je DOIS savoir!
-Carmen? Le directeur ta dit quoi hier? Qu'est-ce qu'il ta dit?
Je la vois serrer fort son oreiller avec ses deux mains. Elle reste la quelques instants et se relève de son lit puis me regarde.
-Quand j'ai été dans la salle B, il m'a frappé et menacé que si je ne faisais pas ce qu'il me demandait, j'allais me faire violer par les gars du centre. Il m'a menacé pour plein d'autres choses aussi.
Elle prend sa tête à deux mains et soupire un grand coup. Je n'arrive pas à croire de ce qu'elle vient de me dire. Merde! C'est quoi ce centre! Depuis quand un centre pour aider les jeunes vont subir d'atroce chose aux jeunes! Un centre est censé être un endroit qui aide les jeunes à bien aller dans la vie, les aider lorsque les parents n'en sont pas capable. Les directeurs des établissements n'ont pas l'autorisation de faire du mal aux jeunes et je veux savoir quel est vraiment ce centre. Soudainement je me souviens du jeune homme lors de mon inscription, il a voulu s'enfuir d'ici mais on lui a empêché. Quelqu'un frappe a la porte ce qui m'enlève dans mes pensées. Carmen se lève à nouveau et nous pensions que c'étais Alex mais à notre grande surprise c'est madame Charlotte. Son teint est plus pâle, elle semble attrister de notre situation. Dans ses mains se trouve des livres... OH NON!
-Les cours vont commencer bientôt, à vrai dire demain.
Carmen marmonne des choses que je n'entends pas vraiment. Charlotte me tend les livres et je les feuillettes. Mathématique, français, anglais et j'en passe.
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Qu'avons-nous fait? (What have we done?)
Non-FictionToute ma vie, on m'a demandé de ne rien dire, de ne pas ouvrir ma gueule. Mon corps disait tout. Chaque coups mon corps exprimait sa douleur. Un jour mon meilleur ami Brandon a tout vu. Depuis qu'il a tout compris, mon père prit l'initiative de me p...