La salle A8
Enfin dimanche matin, je n'ai pas peu dormir depuis que je suis arrivé ici bordel! Carmen n'a pas arrêté de ronflé toute la nuit et de plus les folles qui nous ont attaqué pour avoir mon cellulaire n'ont pas arrêter de tapé dans les murs. Couché en petite boule dans mon lit, j'ai si froid que mon corps tremble de partout. Sans trop faire de bruit, je me lève de mon lit et va chercher des couvertures dans l'armoire de la chambre. Je trouve une couverture de laine bleu et blanche.
-Celle-ci fera l'affaire.
Je me recouche dans mon lit avec la couverture de laine et me rendort aussitôt. À peine avoir fermé mes yeux, je me réveil en m'étirant tout en baillant. Je finis par constater que Carmen n'est plus dans notre chambre. je me lève du lit et commence par m'habiller. En sortant de la chambre, je vois Madame Charlotte qui m'attend patiemment.
-Bon! Enfin réveillé!
Je vois que toutes les filles qui sont dans mon secteur de dévisagent. Merde qu'est ce que j'ai fais encore?
-Vous êtes en retard... Le matin vous devez vous lever, habiller prête pour la journée à partir de 7:00 le matin, le moindre retard toutes les filles vont avoir des conséquences à cause de la ou des retardataires. C'est la même chose pour le côté des garçons!
Certaines filles commencent à chialer. Je vois enfin Carmen qui sort du groupe et vient me voir.
-Hey! Pourquoi tu tes pas réveillé? J'ai dit ton noms tu as marmonner, j'ai cru que tu étais réveillé...
-Non.
Charlotte s'approche du groupe et nous dit:
-Dans cinq minutes je vous veux dehors dans la cours!
Au moment qu'elle nous dit ça, j'ai compris que j'étais encore dans la merde. En nous dirigeant dans la cours, Alex me regarde avec un regard menaçant, elle s'approche de moi discrètement pour pas que Charlotte la remarque.
-Fait attention à toi sur le terrain.
Elle me fait un clin d'oeil et va rejoindre ses amies. Quelle pétasse! Ça ne fais même pas 24 heures que je suis ici et j'ai déjà une ennemis. Carmen la regarde avec autant de haine que moi.
-Tu sais, je la déteste.
Nous arrivons devant une piste de course, moi qui déteste courir, je sens que je ne vais pas avoir le choix.
-Je veux ou vous allez le faire! (Elle montre la piste et les obstacles). Faites-moi ce circuit, la dernière devras nettoyer les toilettes... Des garçons.
Toutes les filles arguments, elles ne veulent vraiment pas y aller. Carmen se penche vers moi et me dit:
-Les toilettes des gars sont tellement crasse que la dernière fille qui les a lavé, ça lui a prit toute une journée.
-Seigneur!
Nous nous plaçons sur la ligne de départ, Carmen à côté de moi et nous attendons le signale. En regardant le ciel, des nuages gris se forment puis une goutte d'eau tombe sur ma joue.
-À mon signale, vous commencez à courir. Un, deux, trois, go!
Nous commençons à courir à vive allure, je ne veux pas être celle qui lave les toilettes. Même si je déteste courir, je cours assez vite. Je dépasse certaines filles, sans le remarque je suis rendu à côté d'Alex. Évidemment, celle-ci me bouscule férocement ce qui me fait bousculer sur une fille.
-Fait attention salope!
Elle continu de courir sans se retourner. Plus loin, j'aperçois un grand mur pour qu'on puisse escalader. Je commence à m'agripper au mur et grimpe lentement. Carmen monte en même temps que moi, rendu au sommet, je passe ma jambe par dessus mais au même moment je vois Alex plus loin devant se retourner et me lance une pierre. Je veux cacher mon visage avec mes bras mais je perds l'équilibre et tombe par en-arrière. Carmen a voulu m'attrapé sauf qu'elle n'a pas été assez forte pour me retenir. En un bref instant, me voilà couché sur le sol avec le souffle coupé. Mon dos, mes poumons et le derrière de la tête me font si mal! Je vois Carmen crié en larme mais je n'entends rien. Je cherche mon souffle mais je n'y arrive pas. Carmen saute en bas du mur comme si rien était, je la vois me parler mais je ne comprends rien, seulement un sifflement. J'aperçois Madame Charlotte arriver en courant vers moi et me soulever la tête, puis ce fut le noir total.
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Qu'avons-nous fait? (What have we done?)
Non-FictionToute ma vie, on m'a demandé de ne rien dire, de ne pas ouvrir ma gueule. Mon corps disait tout. Chaque coups mon corps exprimait sa douleur. Un jour mon meilleur ami Brandon a tout vu. Depuis qu'il a tout compris, mon père prit l'initiative de me p...