Chapitre IV

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Je me réveillais dans une chambre d'hôpital, avec au-dessus de moi le regard inquiet de mes parents et de ma soeur.
Je ne remarquai pas tout de suite qu'il était présent, lui aussi.
J'avais encore une douleur au niveau de mes cicatrices mais cela devenait supportable.

- Comment te sens-tu ma chérie ? Me demande ma maman.

- Je vais bien maman, merci.

- On remercie grandement ton ami de t'avoir sauvée et de t'avoir amenée ici. Sans lui, je ne sais pas ce que tu aurais fait sans lui.

Je dois reconnaître que je ne sais pas ce que j'aurais fait sans lui. Il m'a sauvé la vie et je dois le remercier. Sans lui, je serai peut-être morte, brûlée.

Quelqu'un s'avance vers moi, je le reconnais immédiatement, c'est Simon. Il s'asseoit et me regarde.

Je regarde ma mère, qui elle observait Simon et je comprend dans son regard qu'elle pense que nous sommes très proches, Simon et moi.
Si seulement, je pouvais lui transmettre par télépathie mes sentiments envers Simon, je le ferais parce qu'elle se trompe sur toute la ligne.
En plus, ma maman m'avait souvent répété de ne pas approcher les garçons et là, elle me laissait seule avec un garçon. Je trouvais son comportement étrange. Même mon père me protégeait des garçons, il tolérait seulement la présence de Raphaël parce qu'il était un grand ami de son père depuis son enfance.

- Les enfants, on va vous laisser, nous repasserons tout à l'heure.

Elle m'embrasse sur le front, suivi de mon papa et de ma petite soeur, puis ils sortent de la chambre.
Je leur souris faiblement.

Je me retrouve ainsi seule avec Simon. La poisse. Me retrouver seule avec ce garçon était vraiment la dernière chose au monde que je voulais. Mais je devais le remercier.

- Merci... de... enfin pour m'avoir sauvée...

- De rien... dit il, l'air indifférent.

Okay... la tension est présente. Aucun de nous n'ouvre la bouche et un silence de plomb règne pendant plusieurs minutes. Je me retourne de manière à ne pas le regarder. C'est assez désastibilisant, enfin c'est lui qui a rompu ce lourd silence.

- Collins enfin je veux dire Julia, tu peux m'expliquer comment les flammes se sont emparées de toi.

[ Soupir ] - Écoute, je ne sais pas non plus. J'ai juste été au soleil et voilà.

- Hmmm, c'était vraiment bizarre. En tout cas j'espère que tu iras mieux.

Pfff, comme si tu te préocuppais de moi... Sale menteur.
Euh, je ne vais pas dire ca... au lieu de ceci, je me contente de murmurer un merci.

- Julia... il faut que je te dise quelque ch...

Ses mots sont violemment arrêtés par une ouverture de porte assez inattendue et une voix féminine que je reconnais entre milles !

- JULIAAAAAAAAAAAAA !! Me hurle Mathilde, en me sautant avec une force incroyable dans les bras.

- Aïe Aïe Aïe, tu me fais mal là !!

- Oh, pardon je suis désolée ! Ça va ?

- Oui, ça va un peu mieux mais mes cicatrices me font mal.

- Oh ma pauvre. Regarde, Raphaël est venu aussi !

Raphaël ! Il est venu aussi avec un bouquet de fleurs, je souris en le voyant et ce sourire est réciproque. Il me serre dans ses bras lui aussi mais un peu plus doucement que Mathilde.

Julia (EN ARRÊT)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant