Julia (EN ARRÊT)

Chapitre XIV

1 an plus tard...

C'est une nouvelle vie qui a commencé, une vie où je suis belle et bien un vampire.
C'est dur à croire quand même. Mais en y repensant bien, je me souviens avoir lu des articles à propos de ma maladie où les personnes nous associaient à ces créatures mythiques mais je n'aurai jamais cru en faire partie un jour.

Cela fait un an que je n'ai pas revu ma famille, mes amis et Simon.
Cela fait un an que je vis en tant que vampire, me nourissant de sang chaque jour. Un an que je vis avec ces gens au coeur d'une forêt, loin de la civilisation. Avec ces gens qui me ressemblent.

Cela serait mentir si je ne vous disais que mes parents, mes soeurs et ma meilleure amie me manquent mais je considère que telle que je suis devenue, rester loin d'eux est sans doute la meilleure solution. Je ne veux pas leur faire du mal, les pulsions chez les vampires sont fortement amplifiées et l'odeur du sang peut être incontrôlable.
J'ai longtemps hésité revenir dans ma ville natale pour voir si mes proches se portaient bien mais quelque chose m'en empêchait lorsque je m'approchais de la ville, comme une barrière invisible. Donc me voilà, dans cette forêt, loin de tout.

- Juliaaaaaaaaaa !!!! Crit une voix mélodieuse...
Aaron, un vampire aussi, un des premiers que j'ai rencontré en arrivant ici. C'est l'heure de la chasse.

Je descends rapidement, prête. La troupe est déjà au complet. On peut y aller.
Joueuse et gamine que je suis, je les défie :

- Le dernier arrivé donne sa proie !

Aussitôt dit, aussitôt tout le monde s'élance dans la forêt à la recherche d'une proie importante. Il faut savoir que nous mangeons principalement du sang d'animaux, ce n'est pas que le sans humain nous déplait mais comme nous ne courrons pas de dangers ici et que c'est plus sain, on se nourrit de sang d'animaux. Le sang humain, que pour les malades et cas de "guerre ".

Je continue ma course à travers les arbres, à une vitesse incroyable. Je m'arrête alors, sentant l'odeur d'un cerf, je m'approche de ma proie lentement, sans la quitter des yeux.
J'y suis presque, un seul saut en me déplaçant à la vitesse de la lumière mais un craquement de branche soudain m'en empêche.
Je sursaute par réflexe, je scrute les alentours mais pas de traces d'un quelconque animal ou d'une personne.

Je reprends donc ma chasse mais une ombre passe entre les arbres, me passant devant à toute allure. J'en suis sûre, c'est un vampire. Mais ce n'est pas de ma troupe. J'aurais reconnu à l'odeur. Mais qui est-ce ?

Je ne suis pas d'humeur à chercher et en plus de ça, ma proie a disparu. Et l'ombre me nargue en passant et repassant à une vitesse folle.

- Qui que vous soyez, montrez vous ! Je sais que vous êtes là...

Évidemment, aucune réponse, seulement des bruitages légers à travers les bois, près de moi.
Je commence alors à me sentir angoissée, la peur commence à me gagner petit à petit. Je recule par réflexe et me heurte contre un arbre.

Je n'ose plus faire un pas, par peur de me faire attaquer par surprise et que je n'ai aucune chance de me défendre.
Le stress monte à son maximum au fur et à mesure du temps...

- Julia, julia, juliaaa... Tranche une voix glacante au coeur de la forêt tel un murmure.

Je frissonne, je suis dans l'incapacité de mouvoir, comme si mon corps tout entier serait figé, paralysé. Ma conscience me hurle de déguerpir au plus vite mais mon corps ne réagit pas et cette voix qui se rapproche de plus en plus ainsi que l'ombre qui lui appartient.

Adossée contre cette arbre, j'arrive alors à distinguer une silhouette derrière les feuillages, une silhouette vêtue de noir, une silhouette à la carrure imposante, cette même silhouette qui susurre mon prénom doucement mais d'un ton qui vous glace le sang comme pas possible.

Je ferme alors les yeux, crispée au plus haut point, jusqu'à sentir cette silhouette à quelques centimètres de mon corps, qui me murmure à l'oreille :

- Je savais que c'était toi Julia Collins, la femme aux iris violets... Maintenant ma jolie, tu vas gentiment partir au pays des merveilles...

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Après une longue abscence, me revoilà, ce chapitre a été écrit avec un peu moins d'inspiration et je m'en excuse mais j'espère qu'il vous a plus quand même.