Chapitre 3: La dispute

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Claire

J'avais vite compris que Luc voudrais venir me parler vu comme je le connaissais. D'un côté j'avais moi aussi envie de lui parler mais de l'autre je me sentais pas encore prête alors je fis tous ce que je pouvais pour l'éviter. Je me suis même allé jusqu'à parler à des gens pour qu'il ne vienne pas me voir mais alors que descendais les escaliers il s'approcha avec deux de ses amis car j'avais bien compris qu'il en avait beaucoup, il était populaire maintenant !

Une fois en bas des escaliers il dit à ses copains de l'attendre à leur coin habituel car il devait faire quelques choses leur dit-il, cela me fit rigoler car il ne savait toujours pas mentir. D'un coup il se tourna vers moi et tellement vite que je n'eus pas le temps de l'esquiver, il me prit la main et m'emmena jusque dans un petit coin sombre. Il ne me lâcha pas la main et me regarda longtemps, cela me rappela mes souvenirs d'enfance sauf que là j'étais face à un jeune homme contrairement à autrefois où c'était avec un petit garçon mais au fond c'était la même personne, mon ancien meilleur ami. Me sortant de mes souvenirs il commença à me parler doucement.

-Claire, je ne pensais pas te revoir un jour.

-Moi non plus.

-Comment vas-tu ? Pourquoi ne ma tu jamais écris ?

-Je ne vais pas bien ! Je regrette mes amis ! Et je t'es écrit c'est toi qui ne m'a jamais répondu !

- Calme-toi Claire ! Je suis ton ami, tu ne t'en souviens plus ? Bien sûr que je ne t'ais pas répondu, tu ne m'as pas écrit !

-Je suis calme ! Et non tu n'es pas mon ami, tu l'étais mais plus maintenant ! Je t'ais écris !

Je sentais la colère monter en moi et savais aussi qu'il fallait que je me calme sinon je pouvais finir à l'hôpital, cela mettait déjà arriver et Luc le savait.

-Stop !! Arrête ! Calme-toi !

Ce fut les derniers mots que j'entendis avant de tomber dans les pommes.

Luc

Quand je vis Claire s'affaler, je la rattrapai de justesse et la tira sur le bord ensuite je hurlai à l'aide et attendis que quelqu'un arrive. Enfin Anna, ma petite copine, arriva et des qu'elle me vit avec une autre fille qu'elle, elle piqua une crise se qui attira du monde. Enfin Claire fut récupérer par des surveillants et moi on m'amena dans le bureau de la CPE qui me fit subir un interrogatoire alors je lui racontai tous, vraiment tous.

Dès que je sortis du bureau, je tombai nez à nez avec mes amis, Maxime, Sacha et Matthieu qui demander à que je leur explique tous à eux aussi mais la premier chose que je leur demandai fut :

-Où est Claire ?

-...

-Répondez !

-Alors doucement Sacha me répondit, elle est à l'infirmerie et ...

Mais je n'entendis pas la suite car je partis vite à l'infirmerie où j'entrai sans toquer. Je la vis alors allonger sur un lit. Je viens donc à ses côtés et lui tint la main. Elle ne s'était pas encore réveiller quand l'infirmière, Mme Rizola vint me parler.

-Alors Luc tu étais présent quand elle a perdu connaissance ?

-Oui madame, j'étais présent. C'est à cause de moi qu'elle en est là !

Et là je me mis à pleurer plus fort que je ne l'avais jamais fait. Et surtout je ne l'avais jamais fait au collège et encore moins devant l'infirmière. Mme Rizola, ne sachant quoi faire me dit de m'asseoir sur un siège mais je ne voulais pas lâcher la main de Claire. Je m'assis donc sur le bord du lit ou elle était installée. Et je continuai à pleurer encore et encore.

Claire

Quand je me réveillai, je ne savais plus où j'étais, je voyais simplement un lit sur lequel j'étais allonger et une autre personne assise sur ce lit, elle me tenait la main. La personne pleurer et je compris au bout de quelques minutes c'était Luc. Alors sans bouger je serrai un peu plus fort sa main il se retourna en s'essuyant les yeux avec ces mains. Et il commença à me parler :

-Désolé, je n'ai pas fait exprès.

-Ce n'est pas ta faute. J'aurais dû me calmer comme tu me l'avais dit.

-Tu aurais du mais tu ne la pas fais et j'ai continué à m'énerver dessus toi et je n'aurai pas dû.

-...

-Je m'en veux !

-C'est pour ça que tu pleures ? A cause de moi ?

-Oui enfin je pleure parce que je me sens coupable.

-Ça ne sert à rien !

-Je sais mais je ne peux pas m'en empêcher.

A ce moment-là il se tut et s'allongea à côté de moi.Nous nous endormîmes vite.    

Une amitié sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant