Dangerous love

Chapitre 5

J'étais complètement surprise de sa proposition. Cependant, je ne peux m'empêcher de me demander si c'était une bêtise d'accepter... De quoi ai-je peur? Il n'a certainement pas l'intention de me tuer. Un connard? Oui, il l'est. Coureur de jupons? Il l'est aussi. Un tueur? Je ne crois pas non.

Scott- Bouge, avant que je revienne sur ma proposition.

J'essayais de le suivre en faisant bien attention de ne pas trébucher. Étant donné que je suis quelqu'un de très maladroite en temps normal, c'est pire lorsque l'alcool coule dans mes veines.

Nous traversâmes la foule de gens qui dansaient afin de monter à l'étage. Je remarquai rapidement d'autres escalier, ce qui voulait dire qu'il y avait un troisième étage. J'étais littéralement en train de contempler l'endroit d'où nous étions jusqu'à ce que Scott m'adresse la parole.

Scott- Tu aimes mon canapé?

Je hochai la tête.

Scott- Et bah tu dormiras dessus.

Mon visage se décomposa. Certes, il avait l'air confortable mais la maison était tellement grande pour que je ne sois pas obligée de dormir dessus.

Moi- Pourquoi?

Celui-ci ignora mes paroles et monta le second escalier. Je déposai mon sac à main près du canapé, puis m'empressai de le suivre. Lorsque nous arrivâmes dans le couloir de l'étage, je remarquai plusieurs pièces.

Moi- Tu as au moins quatre chambres si ce n'est pas plus. Alors pourquoi devrais-je dormir sur un canapé?

Scott- Tu pourras te laver là-bas

Celui-ci me pointa une porte au fond du couloir.

Moi- Je ne me suis pas apporter des vêtements de rechange, alors est-ce que tu pou...

Scott- Ces bon, j'ai compris.

Il souffla puis ouvrit une porte juste à côté de la salle de bain. Scott rentra en me laissant seul dans cet énorme couloir. J'hésitais à rentrer également, mais je finis par le faire.

Scott avait un lit énorme que l'on remarqua immédiatement. Cependant il n'avait pas été fait. Il y avait un grand dressing juste en face du lit. Il ouvrit un tiroir et sortit un t-shirt plutôt long. Il me le tendit et je le pris.

Moi- Merci.

Scott- Je vais me laver avant toi, je veux pas que tu mettes tes cheveux partout dans la douche.

Il m'avait soufflé cette phrase d'un ton presque méchant. Je devenais habitué, c'était Scott Campbell.

Scott- Surtout, ne touche à rien Maya.

Juste après, Scott quitta la chambre afin de se rendre à la salle de bain. Mon regard atterri soudainement, sur un livre en reliure de cuir sur sa table de chevet. Celui-ci était déjà ouvert donc, je me levai doucement, en prenant soin de m'assurer que Scott était toujours dans la salle de bain.

Les pages de ce livre étaient recouverts d'écriture à l'encre bleu foncé. J'hésitais à le lire, celui-ci avait l'air d'être couvert de pensé et de date. Scott disposait-il d'un journal intime? J'avais du mal à y croire. Je pris la décision de lire quelques phrases afin de combler ma curiosité.

Mercredi, 14 Juin.

'' Hier soir, j'ai perdu la compétition contre Ross Foster. ''

Lundi, 19 juin.

''Tout à l'heure après la compétition, je suis aller sur les routes très peu fréquentés, voir peut-être même abandonner. C'était si calme. Pour la première fois depuis des lustres, j'avais l'impression de faire partis de tout ça. Le paysage, le fait de ne plus ce soucier des flics fait un bien fou. Tout mes problèmes, tout les bruits disparaissent au même moment. Je n'ai à m'inquiéter de rien d'autre que ce qui est juste en face de moi. Peut-être devrais-je considérer ce moment comme une leçon ; Se tenir sur ces moment simple, les appréciez un peu plus. Je n'ai jamais vraiment découvert des choses qui me rend vraiment heureux. Pourtant, ça ne devrais pas être très difficile.

Ce qui ne vous tue pas vous rend plus forts".

Ce qu'il avait écrit était magnifique. J'étais bouche bée. Comment un homme avec autant de haine et de colère à l'intérieur de lui pouvait-il écrire des choses comme ça ?

-Maya.

Je sursautai et poussai un cri. Merde ! Je ne l'avais pas entendu sortir. Scott m'avait pris la main dans le sac. Je l'entendis se rapprocher de moi, je ne pouvais pas le voir, j'étais dos à lui. Qu'allait-il faire? Je fermai les paupières quelques instants. Rien ne se produit, alors je l'ai ouvris délicatement et me retournai doucement pour lui faire face.

Mon souffle se coupa en le voyant torse nu juste devant moi. Sa peau était humide. Il était musclé et sa peau satinée rendait ces muscles un peu plus sculptés. Étais-je en train de le contempler?

Scott-Je t'avais demandé de ne toucher à rien.

Maya-Pa... Pardon.

Il m'intimidait. Je récupérai le t-shirt qu'il m'avait prêté un peu plus tôt et me dirigea au plus vite dans la salle de bain.

Lorsque je terminai, j'enroulai une serviette sur mes cheveux afin de les faire sécher du mieux que je pouvais. J'enfilai ensuite le chandail beaucoup trop grand de Scott puis, je me dirigeai lentement vers la chambre de celui-ci. Devrais-je m'excuser de nouveau? Ou bien devrais-je faire comme si rien n'était? Était-il en colère?

Scott- Maya, tu rentres ou tu comptes rester planter dans le couloir toute la soirée?

Moi- Oh, euh... J'étais juste en train de...

Scott- Je m'en fiche.

Moi- D'accord...

Il écoutait un match de football qui passait à la télévision avec un paquet de popcorn à sa gauche et une boîte de pizza à sa droite. Je m'installai sur le coin du lit et regardai le match. J'étais étonner de ne pas entendre un seul bruit de la soirée à l'étage du bas. Scott me fixa un instant, puis me tendit une pointe de pizza.

Scott- Fromage et bacon.

Moi- Merci Scott, je veux dire... Merci pour tous ce que tu fais pour moi présentement.

Scott- Tu veux me faire une déclaration d'amour tant qu'on y est ? Je t'ai juste offert une pointe de pizza.

Moi- Ouais, mais venant de toi, c'est quand même beaucoup.

Scott- Et bien, disons que tu aies l'exception pour l'instant.

Scott attaquait les pointes de pizza comme s'il n'avait rien dévoré depuis des années. Ne voulant pas le déranger face à cette retrouvaille avec la nourriture, je pris simplement une petite poignée de popcorn.

Scott- Maya, la prochaine fois évite de mettre ton nez dans mes affaires.

Je hochai la tête en signe de compréhension. Cependant, je mourrais d'envie de lire encore quelques pages de son journal. Lorsque je lisais ces pages, je découvrais un nouveau Scott. Quelqu'un de bon. J'avais envie d'en découvrir beaucoup plus sur sa façon de penser. Cet homme auquel j'avais du mal à décrypter la moindre pensée, disposait d'un journal auquel il s'ouvrait librement.