Chapitre 5

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Je me lève paresseusement, évidemment très heureuse de retrouver ma mère et Valentina. Je prends une douche et rêvets une combinaison noire légère avec des escarpins de la même couleur. Je pars avec la limousine pour éviter un reproche de ma mère. Arrivée à l'aéroport, je commande un café et un donut en attendant l'arrivée du jet privé. Ma mère descend la première avec ses lunettes de soleil et son sac Chanel, suivi de Valentina même allure que Maman et Flavio, son allure charismatique malgré une tenue décontracté ainsi que son accent italien lui confère un charme fou.

- Bonjour Angelina. Me salue ma mère. Tu n'aurais pas un peu grossi depuis la dernière fois ?

Voilà ma mère dans toute sa splendeur, si tu ne fais pas un 34, tu es grosse. Valentina me salue d'un signe de tête et Flavio me prend dans ses bras avec un grand sourire.

- Ne l'écoute pas. Chuchote-il à mon oreille en m'embrassant. Tu es radieuse, comme d'habitude.

Je lui souris et nous quittons l'aéroport. Ma mère et ma sœur parle déjà d'une séance shopping sur la Cinquième Avenue. Lorsque nous arrivons, le portier nous aide à monter les bagages jusque chez nous.

- Voici mon appartement, Maman, je te montre ta chambre. Valentina, tu as celle d'en face. Je n'ai que trois chambres mais je vais m'arranger avec Flavio.

Toujours conciliant, celui-ci me dit qu'il va dormir sur le canapé et ma mère ne peut s'empêcher de critiquer le fait que je ne puisse pas les accueillir correctement et qu'ils auraient mieux fait d'aller dans un Four Seasons. Je me retiens de rire en voyant Flavio la singer. Dans tous les cas, je préfère dormir avec Flavio qu'avec Valentina ou ma mère.

- L'immeuble possède une piscine et une salle de sport sur le toit et il y a un spa au sous-sol.

- Eh bah, ils rigolent pas chez "Caradonna" S'exclame Flavio.

- Ils en ont plusieurs des comme ça. Déclarai-je.

- Valentina et moi allons faire du shopping, si tu veux nous accompagner. On prend la limousine.

- Non, ça va aller.

- Comme tu veux. Dit Valentina en me jetant un regard dédaigneux. Ça ne te ferait pas de mal pourtant.

Valentina lâche un petit son méprisant et quitte l'appartement en compagnie de ma mère.

- Je suis désolé pour ce qu'elle t'a dit. S'excuse Flavio.

- Tu sais que depuis le temps, ses remarques ne me touchent plus. J'aime mes formes et ce qu'elle pense, je m'en fiche.

- Moi aussi, je les aime tes formes. Rit Flavio en me donnant une tape sur les fesses. Bon, qu'est-ce qu'on fait alors ?

- Qu'est-ce que tu voudrais faire ?

- Manger,manger et manger! S'exclame-t-il.

Nous éclatons de rire et sortons tous les deux. Je choisis un restaurant français au menu plus qu'alléchant.

- Alors la New-Yorkaise, tu te plais ici ?

-Pour l'instant, oui mais ça ne fait qu'une semaine que je suis là.

- Tu te verrais rester vivre ici ?

- Je ne sais pas trop, repose-moi la question dans un an. Mais pourquoi tu me demandes ça ?

- Il est possible que j'ai une opportunité de poste à New-York et j'aurai besoin d'un hébergement...

- Oh mon dieu ! Tu peux t'installer chez moi. M'exclamai-je, toute excitée.

- Oui, bellissima, on va retourner New-York tous les deux. Mes affaires arrivent après-demain quand Valentina et Alma partent.

- Quoi ? Mais comment tu savais que j'allais accepter ?

- Impossible de refuser, je suis riche, beau gosse et mon accent italien les fait toutes craquer, toi y compris. Déclare-t-il avec un clin d'œil charmeur.

Effectivement, la serveuse a carrément renversé son plateau quand Flavio lui a sourit. J'ai eu énormément de mal à me retenir de rire. Nous finissons notre repas et sortons tous les deux.

- Toujours célibataire ? Tu n'as pas encore mis tous les hommes New-yorkais à tes pieds. Me questionne-t-il en passant son bras autour de mes épaules.

- Et non toujours seule. Soupirai-je de manière théâtrale.

- Avec une paire de seins pareille, je comprends pas pourquoi. Se moque Flavio.

- Espèce d'obsédé. Riai-je.

- Je ne fais que dire la vérité, j'ai envie d'une glace.

- Ok mais après on rentre, je sors ce soir.

- Hum...je peux t'accompagner ?

- Oui je vais en boîte.

- Tu es sûr, "les discothèques sont des lieux de débauche et de dépravation", je cite ici, ta mère.

- Tu sais très bien que je m'en fiche de ce qu'elle pense. Elle croit encore que Valentina est vierge.

- C'est vrai. Allons manger cette glace.

Nous prenons chacun un cône et la mangeons en rentrant chez moi. Arrivée là-bas, ma mère et Valentina sont déjà rentrées.

- Maman, je sors ce soir, Flavio m'accompagne.

- Où est-ce que vous allez ? Demande-t-elle, désintéressée.

- Dans un discothèque. Répond Flavio d'un ton provocateur, attendant le monologue de ma mère.

- Les discothèques sont des lieux de débauche et de dépravation.

- Je peux les accompagner pour les surveiller si tu veux Maman, comme ça tu profiteras bien de ta séance au spa. Propose Valentina de sa voix mielleuse et pleine d'hypocrisie.

- Je trouve que c'est une bonne idée, tu as toujours été la plus responsable.

-Valentina n'a pas l'âge légal pour nous accompagner.

- Effectivement, la majorité est à vingt et un ans aux États-Unis. Rajoute Flavio.

Ma sœur nous lance un regard noir et Flavio et moi, nous nous regardons un instant et je sais qu'il se retient de rire tout comme moi.

- Ta sœur a raison, j'aurais préféré que tu sois là mais nous n'allons pas nous attirer des ennuis pour eux. Dit ma mère, dédaigneuse.

- Je vais me préparer. Annonçai-je en quittant le salon, suivi par Flavio.

Dans ma chambre, nous rions pendant je ne sais combien de temps puis nous nous tapons dans les mains, fiers de nous.

- Bon, je vais me laver. Déclarai-je.

- Vas-y, je vais sortir mes plus beaux vêtements pour célébrer ma première soirée New-yorkaise sans ma peste de sœur.

Je prends une bonne douche et m'habille quand ma sœur m'appelle.

- Ton patron est à la porte avec des fleurs. Je ne sais pourquoi tu as mis ce décolleté. Se moque-t-elle toujours de sa voix dédaigneuse. Il a plutôt l'air du genre belle femme que bonne femme si tu vois ce que je veux dire.

J'ignore sa remarque d'un regard condescendant sur elle et me dirige vers l'entrée.

Plus-Size (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant