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J'ai toujours détesté perdre. Avoir le goût de la défaite dans la bouche. Que ce soit dans le sport ou meme des epreuves de la vie. Certaines personnes sont des"bons perdants" comme on dit, je n'ai jamais compris comment on peut facilement accepter la défaite, après avoir tout donne pour avoir cette victoire, s'être entraîné des fois, et voir notre adversaire gagner, c'est une sensation affreuse pour moi. Et je m'efforce depuis toujours de gagner chaque chose qui se présente à moi.
Ma première grande victoire a été sur mes parents, concernant mon avenir. Ceci m'ont toujours vue médecin, avocat, comptable, quelque chose qui paye bien, au vue de mes capacités envers les études. En effet, j'ai toujours eu plus ou moins des facilités lors de mes études, cependant cela ne m'a jamais passionnée et j'ai toujours fait le strict minimum pour satisfaire mes parents. Ma grande passion a toujours été le sport, depuis mon plus jeune âge et encore maintenant. Chose que mes parents n'acceptaient pas vraiment, venant d'un milieu assez aisé les sports sont souvent considéré comme juste une petite distraction et non comme un vrai métier à part entière. Et les distractions m'étaient en quelque sorte interdites lorsque j'étais plus jeune ;  au lit à 20h30, pas de console et encore moins le droit de sortir pour aller faire une partie de foot avec des amis. Alors quand je leur avait annoncé que je deviendrais journaliste sportive cela avait été l'hecatombe ; leur si talentueuse fille ne pouvait faire un métier si modeste. Je me suis alors "enfuie" de Toulouse, ma ville natale, pour me retrouver à Paris ou jai fais mes études et trouver un job dans le journal Once.
Le bip de la théière me sort de mes pensées et je l'attrape pour me verser l'eau chaude dans une tasse. J'y rajoute un sachet de thé et laisse le tout se mélanger. Rien de lieu qu'un the bien chaud pour se remettee d'une nuit courte.
J'attrape avec ca une chocolatine qu'il y a sur la table et la déguste en buvant mon thé. L'horloge indique dix heures et quart, mon frere risque de bientôt rentrer,il commence à 8h30 et finit à 10h. Je vis en ce moment même chez lui, mon appartement étant en travaux, les propriétaires ont décidé d'y refaire la plomberie. En parlant de lui, la porte s'ouvre a la volée et son visage souriant apparaît devant moi.

- Salut toi !

- Salut, je lui réponds plus calmement.

Il pose son sac de sport sur la table et attrape lui aussi une chocolatine.

- Tu viens de te lever ?

- Yep.

- Tu t'es couchée tard hier soir hein?

Ses yeux sont rieurs et il me fixe en attendant la réponse que je lui donne un peu après;

- Yep.

- Que j'aime tes reponses complètes Alex' !

Il laisse échapper un rire clair tandis que je soupire.
Mon frère a quelques années de plus que moi, il me ressemble énormément physiquement, les même cheveux bruns-noirs, les même yeux verts même si les siens sont plus foncés, et il est tout aussi grand avec son 1m89. Niveau caractère il est totalement mon opposé, ouvert aux gens, hyper sociable, il accorde sa confiance -ce que je lui reproche- et prends les choses bien plus aux sérieux que moi. Il est une des personnes les plus importantes dans ma vie, si ce n'est la plus importante. Il aime tout autant le sport que moi, et en fait son métier, il est coach sportif dans une salle de sport en ville. Il est cependant bien moins fâché avec mes parents que moi, ceux ci ne le voyait comme le fils prodige qu'ils avaient rêvé.
C'est lui qui m'a initié au sport, trouvant toujours des excuses pour m'emmener faire une partie de foot ou de basket, bien que cela était délicat. J'ai ensuite pris les relais en faisant croire que j'avais encore cours dans l'après-midi alors que je me rendais dans le centre équestre le plus proche pour négocier un cours contre des services rendus, technique que mon cher frère m'a également apprise. Celui-ci prend d'ailleurs la parole ;

Players [GRIEZMANN & LLORIS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant