Les footballeurs détestent les journalistes. Du moins leur métier. Ce depuis toujours, après tout c'est compréhensible. Nous faisons tout pour connaître leur secret et les dévoiler au monde entier, mais que voulez vous, ils sont riches il faut bien une contrepartie. Les joueurs de foot se mefieront toujours d'un journaliste, c'est comme ca, ils ne seront jamais eux même en présence de l'un d'eux. Peut être quelques exceptions mais c'est rare. Aussi lorsque les joueurs de l'équipe de France, ont rigolé et discute avec nous, je me suis moi même méfié, pourquoi voudraient ils être proche de nous alors que nous cherchons des choses qu'ils ne veulent pas révéler sur eux ? Le problème dans l'histoire, c'est qu'il fallait pas que Julie se fasse avoir, elle venait juste de rentrer dans le métier et ne connaissait pas cet aspect des joueurs.
Il est désormais minuit et nous tournons encore autour du château de Clairefontaine pour trouver une fenêtre que l'on pourrait ouvrir de l'extérieur. On va finir par se lancer dans une carrière d'espion nous. Plutôt foireuse a mon avis vu nos dernières expériences. J'aperçois alors une fenetre entrebâillée et tapote le bras de Julie pour lui montrer. Elle aquiesce de la tête, mais on visage prend vite une mine soucieuse.
- T'es marrante mais on monte comment la haut ? Me chuchote t elle.
Il doit y avoir 2 mètres a tout casser. Petite nature va.
- Avec tes bras tiens !
- Je suis ravie de t'apprendre que les muscles et moi, ca fait 3, Alexie.
Qui m'a donne une collègue pareille ? Ah oui, merci Theo. Je lui fait comprendre que l'on va faire la courte échelle, elle met son pied dans mes mains et je la soulève jusqu'a ce qu'elle puisse se poser facilement sur la fenêtre. Elle pousse celle ci et la chance nous souriant enfin, elle s'ouvre. J'attrape mon tour le rebord de la fenetre en m'aidant des pierres sur le mur et saute dans le château ou une bien meilleure température y règne. Enfin.
On se repère tant bien que mal et on finit par trouver l'escalier qui mène à l'étage où se trouve les chambres des joueurs. On les monte quatre a quatre en essayant de faire le moins de bruit possible. Lorsqu'on arrive en haut toutes les portes s'offrent a nous, Julie allume la lumière de son téléphone, qu'elle discrétion en passant, et lit les noms sur les portes. Elle me montre celle de Griezmann. Elle tente de pousser la porte mais celle-ci ci est fermée. Elle tente la chambre a gauche qui est celle de Payet. La porte s'ouvre doucement. En grinçant. On grimace toute les deux et Julie suspend son geste. Elle se penche vers moi et me murmure a l'oreille;- Je rentre tu montes la garde.
J'aquiesce. Par contre si elle a un problème elle se demerde c'est son idée hein. Elle pénètre donc rapidement dans ma chambre de l'attaquant. J'ai le temps d'apercevoir celui-ci dormir profondément. Espérons qu'il le reste. Je la vois ouvrir l'armoire et les tiroirs, et alors qu'elle semble avoir trouvé quelque chose, elle recule et se prend magnifiquement les pieds dans les crampons pour aller s'étaler de tout son long sur le lit de Payet. La chance de Julie s'est définitivement envolé. Le joueur se réveille en sursaut, il dormait pas tant que ca en fait. Son regard se pose sur Julie qui lui fait un petit signe de la.main en se relevant.
-Quest ce que ? Julie ? Tu fais quoi... ? C'est quelle heure ?
Son regard se pose sur moi et sa tête rempli d'incompréhension me fait rire. Il sort de son lit ou il n'était apparemment qu'en short de sport et nous regare toutes les deux. Julie tente alors quelque chose ;
- Tu rêves Dimitri. Rien de tout cela n'est vrai. Tu peux retourner dans ton lit.
Oh. Mon. Dieu. La c'est trop et je ne peux pas m'empêcher de rire. Je tente de le masquer comme je peux tandis que Julie me foudroie du regard. Payet a bien compris qu'elle se foutait de sa gueule. Apparemment il est bien parti pour l'engueuler.
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Players [GRIEZMANN & LLORIS]
FanfictionDans le monde du journalisme il vaut mieux se fier à Shakespeare : "Pour leurrer le monde, ressemble au monde : ressemble à l'innocence fleur, mais sois le serpent qu'elle cache." C'est une leçon qu'Alexie et Julie connaissent sur le bout des doigts...