Le bataillon vient de se lancer dans une nouvelle expédition, qui sera la première base que l'humanité a opéré. Hansi m'a obligée de venir, car non seulement je suis chef du ravitaillement, mais aussi pour l'accompagner. Celle-la, elle ne va jamais changer. Depuis que je suis chef d'équipe, j'ai cédé ma place autant que responsable de patrouille de ravitaillement à Camille, il a très bien su gérer, mieux que moi. Jacob est toujours dans sa formation, il m'écrit une fois par semaine, et ses instructeurs disent qu'il est un bon soldat. Pour lui, je suis une héroïne, si il savait..Cette expédition, est à nouveau un échec. Recouverts de honte et de moqueries, les habitants nous insultent de tout, voleurs, bon-à-rien... Shadis s' en veut tellement, surtout avec la femme qui est venue chercher son fils.
Il décide de se retirer du bataillon, mais ce n'est pas encore officiel.
Arrivés au QG, je me dépêche vers mon bureau pour m'allumer un cigare, j'en ai besoin en ce moment. Hansi me l'a interdit dans les expéditions, je dois donc attendre.. ce qui me fait souffrir, puisque il n'y a que le cigare qui me calme. Cela fait un baille depuis que je n'ai pas vu Livaï, il ne participe même pas. Quel gratteur.
J'étais entrain de fumer, comme d'habitude devant la fenêtre ouverte.
"Tu devrais arrêter de fumer Katasa" me dit Hansi, se maintenant sur la porte. "Ça te rend malade et accro."
"Tu devrais te mêler de tes affaires Hansi, comme moi" Je fus interrompue par un battement de coeur plus puissant que la normale, lâchant une vague de douleur dans toute ma cage thoracique, mon cigare glisse de mes lèvres.
"Katasa?" Dit Hansi, inquiète. "Ça va? "
"Je" j'essaye de prendre mon souffle difficilement "Je ne me sens pas bien.."
"Repose-toi, tu m'as l'air fatiguée.." elle me prend le bras et me tire, m'aidant à avancer.
Elle me pose sur mon lit.
"Retire ton uniforme Katasa, tu vas être plus à l'aise"Je la regarde, et arrive à peine à lever le petit doigt. "J'ai compris.." elle m'enlève la veste, et commence à détacher les ceintures brunes qui sont au niveau de mon torse. Elle défait celles de ma taille et de mes jambes, et les glisse avec mes bottes. Elle se relève et soupire, puisque sa position ne l'aidait pas à bien respirer. "Voilà!" Elle pose ses mains sur ses hanches.
Je mets mon bras sur mes yeux, ma respiration est désordonnée, une sueur froide coule sur mon front, ma gorge est sèche, et ma visibilité est nulle.
"M.." dis-je, elle me regarde, confuse "Merci Hansi.."
Elle sourit de toutes se dents "Roh! C'est normal! On est amies, n'est ce pas?" Elle se baisse et me caresse les cheveux, écartant mes mèches noires de mon front. Je sens le bout de ses doigts effleurer ma peau pâle, qui frissonne au contact de Sa peau si douce.. je finis par m'endormir.
Je... Je me sens.. mal à l'aise. Même dans mon sommeil, je n'arrive pas à respirer normalement.
"Katasa.. KATASA!" Crie Hansi, ses mains sur mes épaules, les serrant, me secouant violemment. Dès que tout devient clair, j'arrive à voir son expression de visage, inquiète, et terrifiée.
"Hansi, qu'est ce qu'il y a?"
"C'est.. difficile à dire, et même à croire.." elle bégaie, et tremble.
"Explique toi Hans.. calme toi"
"LES TITANS ONT DÉFONCÉ LE MUR!" Elle tremble de plus en plus, ses lèvres blanchissent, et ses yeux devinrent humides. Je n'y crois pas... "Fais vite Katasa, il faut qu'on sorte au plus vite!!"
Sans tarder, je pris mon uniforme, et en sortant de la chambre, Hansi court en direction de la sortie, j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose.. mon foulard.. je me dirige vers la pièce.
Hansi se retourne "Tu fous quoi?" Je prends le tissu et l'attache autour de mon bras gauche.
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On a été transporté sur un navire, nous sommes à bout de chemin, Hansi était à mes côtés, je commence à entendre un son, qui m'était familier.
"Hansi?" Dis-je, la regardant " Pourquoi tu pleures?" Elle lève son regard.
"Nous allons perdre le contrôle du mur Maria.." elle pose sa tête dans la paumes de ses mains, des gouttes coulaient tout au long de ses fins doigts.
"Hansi.. Le plus important c'est qu'on ait survécu.." je passe mon bras derrière elle, la serrant contre moi, elle mit sa tête sur mon épaule, puis la lève.
"C'est vrai.." elle me sourit brièvement, avant de reposer son front sur ma clavicule, s'endormant.
Nous sommes enfin arrivés, je réveille doucement Hansi. J'arrivais à voir des civils se battre pour une croûte de pain, des soldats de la garnison se plaindre, et les bruits insupportables des cris, hurlements, et pleurs. J'aide Hansi à descendre du navire, j'espère qu'ils ne vont pas nous mettre avec les réfugiés. À ce qu'il paraît, c'est un titan d 'une taille énorme, manquant de peau, qui a détruit la porte initiale du mur, au district de Shiganshina, si seulement ce n'était que ça, un autre titan surgit de nulle part et à éclaté la deuxième porte. J'ai l'impression de revivre la catastrophe d'il y a quinze ans, mais heureusement, je n'ai pas perdu la personne Qui m'est chère en ce moment, qui est Hansi, j'espère qu'elle restera à mes côtés.
À l'instant, les supérieurs de la garnison sont entrain de discuter le sort de la population touchée, espérons qu'ils feront le bon choix.
Nous sommes en 846, un an après l'abandon du Mur Maria, le gouvernement décide d'envoyer environ 250 milles personnes, soit 20% de la population, qui sont en partie les réfugiés du mur abandonné, et la raison est la reprise du mur Maria' mais c'était voué à l'échec depuis le début, seulement une centaine sont revenus vivants, et encore, mutilés de guerre, blessés.. comme ci, cette 'expédition' avait pour but d'envoyer ces pauvres civils à la mort, diminuant les chances d'installer la famine dans la population humaine. Quel gâchis..
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Voilà! Le premier chapitre posté, j'espère qu'il vous a plu! C'est court certes.. désolée! RDV la semaine prochaine! Merci de rester malgré la patience!
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Ce qui nous sépare. (TOME 1)
Fiksi Penggemar"Aucune erreur n'est admise, nos vies en dépend." Ce qui nous sépare entre ces monstres abominables.. notre force face à eux, et ces trois murs. Pourrions-nous revivre comme nos ancêtres? Pourrions-nous ressentir ce goût exquis de nouveau, qu' on no...