Prologue

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Prologue:

Vendredi 7 juillet 2013

Nahima

Je ne sais pas qui je suis ni où je suis. Ni même si j'ai été quelqu'un avant.

J'ouvre les yeux péniblement et tous ce que je vois est flou. Je cligne des paupières plusieurs fois et observe le lieu. C'est une chambre, bleu, d'hôpital, une chaise assai vieille en cuir orange et au métal un peux rouiller est près de mon lit. Une porte blanche que je soupçonne être l'entrée ou la sortie de la chambre est sur la gauche. Une autre porte rouge cette fois-ci se tenait sur la droite. Des arabesques anciennes sculptées dans le bois. Je me lève curieuse de savoir ce qui se trouve derrière, savoir ce qu'une telle porte fait dans une chambre d'hôpital. Je me lève le cœur battant, le sentiment que cette porte et la réponse à mes questions, quelle est mon salut. Les mains moites, les pieds nus sur le sol étrangement d'un froid glaciale.

Je m'approche lentement, touche du bout des doigts les dessins.

En me saisissant de la poignet de la porte une substance visqueuse se loge sur ma main. Du sang. J'entrebâillé la porte, une voix douces me parvient.

"- Nahima, tu sais tu me manque beaucoup, je n'arrive pas à avancer sans toi. Cela fait huit mois maintenant que tu es dans ce coma, que tu as le visage pâle et froid. Par moment quand je rentre dans cette chambre j'ai l'impression de te voir dormir tous simplement..."

J'entendais cette voix à travers la porte... Je sentais la douleur qui émaner de cette voix rauque mais doucereuse. Il, je crois, parlait d'une jeune fille. Que je ne connaissais pas. Que je ne crois pas connaître.

"- ... Puis la réalité me frappe. J'aimerai tant que tu ouvres les yeux, que je puisse te prendre dans mes bras comme je l'aurais fait. Comme un grand frère l'aurait fait..."

Me parlait-il ? J'en doutai. Je ne m'appelle pas Nahima, enfin, je ne pense pas que ça soit mon nom. Qu'elle est mon nom ?

La porte était entre ouverte laissant des effluves de sa voix me parvenir, soufflant un bon coup, je l'ouvris complétement.

Une lumière blanche me brula les yeux, puis une douleur intense à la main me fit rouvrir les paupières.

"-Nahi je t'en supplie réveilles toi, j'ai tellement peur sans toi."

J'essayai de parler de lui dire que ma main me faisait un mal de chien mais aucun son ne sortait de ma bouche, comme si j'étais muette.

Quand j'eu réussi à réadapté ma vue je vis un jeune homme, les yeux écarquillés et la bouche en forme de "o".

" -Tu es réveillée ? Nahima, ça va ? Tu as mal quelque part ? Je vais appeler un médecin. Je vais appeler un médecin! "

Singulière ( En cour de réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant