Chapitre 1 : Réapprendre à vivre.
Dimanche 2 octobre 2013, dans la journée.
Thomas
Après l'accident et notre déménagement, ma mère a tout fait pour que ma sœur se sente alaise, pour qu'elle puisse se reconstruire mentalement, se créer une nouvelle vie dans cette nouvelle ville, une ville assez banale je dois dire. Des rues marchandes pleine de couleurs, de lumières et de personnes défilant jour et nuit, un voisinage à première vue sympathique. Des écoles, un quartier d'affaire, des endroits à ne pas fréquenter. Une ville tous ce qui a de plus normale au Sud-Est du Canada.
Nous intégrons le lycée d'Avalon Green. Un petit lycée d'environ cinq cents élèves qui n'a rien pour déplaire ni à envier. En fait c'est juste un lycée.
Mon ancienne ville est à seulement 60 kilomètre de là où nous nous trouvons, ma mère ne voulait pas que l'on soit trop dépaysé.
Le fait que le monde soit tous nouveau pour ma sœur, qu'elle cherche à refaire sa vie sans se souvenir de son passé, de ma mère, de mon frère, de moi et de tous c'est ami me fait mal au cœur. Jamais de toute ma vie je n'aurai pensé qu'un jour ma sœur m'oublierait, qu'elle aurait un accident qui changerai tout dans sa vie et dans la mienne. Depuis que nos parents sont divorcés j'ai essayé de faire en sorte que ma sœur ne se retrouve pas seule, qu'elle ait toujours quelqu'un sur qui s'appuyer en qu'à de besoin.
Elle me manque.
Dimanche 2 octobre 2013, en début de soirée.Tous prés.
Julie
Pouvons-nous tous croire au grand amour ?
A ce sentiment qui a le pouvoir de nous anéantir, de détruire chaque parcelle de notre cœur, de notre âme ? A ton vraiment le droit au fameux coup de foudre ? A cette chose qui nous travers tous le corps ? Avons-nous seulement droit au bonheur ?
Elle ne savait pas vraiment comment réagir, mais elle était heureuse. Heureuse qu'il soit rentré dans sa vie. Elle ne fit que lui sourire tout en le regardant dans le fond des yeux. Elle ne pouvait se détacher de ces yeux vert rassurent, de son visage d'ange, de ces lèvres divines, et de ces mains douces sur sa nuque. Elle n'arrivait même pas à prendre la parole, la gorge nouait par les émotions. Il l'a pris, interrompant ses penser.
«- Dis-moi si j'ai fait quelque chose de mal, si j'n'aurais pas dû t'embrassais, lui dit-il un air triste flottant dans ces yeux.
- Non, tu n'as rien fais qui puisse me blesser, j'ne sais juste pas quoi te dire, lui dit-elle un peux gêner.
- Ne dis rien alors.»
Elle ne sait pas trop ce qui vient de se passer parce qu'elle n'est timide, elle ne l'a jamais été... Ce n'est pas moi, enfin ce que je croyais être moi.
Elle est venue à Oshawa pour refaire sa vie. Elle a fait une croix, des ratures sur son passé, elle fait tout pour aller de l'avant.
Après que le jeune homme soit partie prévenir ces parents qu'il était dans la maison d'en face, « (...) je te ferais à manger, mais je dois aller faire acte de présence, et donner signe de vie...» lui a-t-il dit juste avant de partir et de lui faire un petit bisou dans le cou, elle sait affalée sur le canapé, devant un vieux feuilleton télé des années 80.
C'est la première fois depuis quelque années qu'elle avait droit au bonheur, même devant une série pourri elle gardait le sourire parce qu'elle était heureuse.
Cela devait faire quatre ans qu'elle a aménagé dans la petite ville, elle ne regrette pas de l'avoir fait. Son père est loin de sa mère et d'elle, donc les problèmes aussi.
Le fait que quelqu'un se préoccupe d'elle et l'accepte comme elle est sans vouloir la changer ou faire d'elle quelqu'un qu'elle n'est pas, lui redonne espoir en la vie. Le jeune homme qui vient de quitter sa demeure sait par quoi elle est passée dans sa vie, il connait son vécu mais ne la juge pas pour autant.
Julie, n'avait que dix ans quand son père a commencé à boire et à se drogué. Puis il a commencé a frappé sa mère, et quelque mois après il s'est acharné sur elle, tous les soirs après l'école et après ces cours de danse le week-end, pendant plusieurs mois. Elle avait tellement bleu qu'elle a dû arrêter, son professeur est bien venu chez elle pour savoir ce qui lui avait pris, mais son père n'a jamais voulu lui ouvrir la porte. A l'école aussi, ces camarades lui posaient trop de questions, elle a cessait de s'y rendre.
Jusqu'au jour où un inspecteur de police, accompagné d'une assistante sociale sont venu chez elle et que sa mère a ouvert la porte. Quand sa mère a vu cette homme, son arme et son insigne elle l'a regardé et s'est mise a pleurée.
A la suite de cette événement une procédure a été lancer : son père a été arrêté et juger pour consommation de produits illicites, violence conjugale et violence parentale.
Nous avons déménagé peu de temps après.
Après que le jeune homme soit revenu chez Julie, il s'est proposé pour leur faire le repas du soir, elle a refusé mais il n'a pas cessé d'insisté:
« -Mais laisse-moi te faire un bon petit plat, s'il te plait, lui dit-il tout en lui faisant les yeux doux.
-Non et non, ça sert à rien de me faire les yeux doux, tu es chez moi, je fais à mange, dit-elle tout en instant bien sur le « je ».
-Tu es sur de vouloir jouer à ce jeu ?
-Quel jeu ?
- Si tu ne me laisse pas faire ce repas, je te prive de tendresse pendant un temps indéterminé et je remplace le tout par des chatouilles, lui dit-il en levant les mains vers elle un aire de défis flottant dans son regard.
-Mais c'est du chantage ! Cria-t-elle indigner.
-C'est ça ou rien, ma douce. »
Ce petit surnom et son sourire en coins fit rater plusieurs battement à son cœur, déjà fragile en sa présence. Elle le regardait tout en sentant ses joues rosirent.
« -Tu as gagné, fait à manger, lui a-t-elle dit avec un petit sourire »
Il l'a regarda un instant, vient lui glissé quelque mot à l'oreille, un bisou sur la nuque et la serra contre lui. Son odeur glissa dans ses narines, une odeur vanillée enivrante. C'était tellement reposant d'être dans ces bras.
« -Mais si tu mets le bordelle dans ma cuisine tu resteras toute la nuit s'il le faut pour rangé.
-Oh la maniaque, lui dit-il tout en se dirigeant vers la cuisine.»
Insulte à laquelle elle répondit en lui tirant la langue.
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Singulière ( En cour de réecriture)
Romance" -Elle vient de perdre la mémoire, elle nous a tous oublié. Comment veux-tu qu'elle se souvienne de toi ? -J'aurais aimé, j'espérais tous simplement. -N'espère pas trop, parce qu'elle va se reveiller, il va la reveiller. Tu oublis qu'il a été crée...