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Je m'étais faite réveillée par les cris de Julian. Nous étions enfin arrivés en Angola, là où j'étais censée vivre pour je ne sais combien de temps. En entrant dans la maison, qui était d'ailleurs énorme, je me suis directement mise à chercher un téléphone. En montant à l'étage, j'en ai trouvé un. Je l'ai pris et ai directement appelé Nelson.
[...]
Je suis tombée au moins dix fois sur son répondeur.
Je comprends vraiment pas. Il est pas comme ça d'habitude. Il répond au bout du cinquième appels quand la personne force. Mais là, rien. Je faisais les cents pas à l'étage, je me demandais ce qu'il se passait chez moi. Mais comment voulez-vous que je le saches. J'essaie donc de me calmer puis je descends rejoindre Julian.
Julian – La maison te plait?
Moi – Ouai, elle est super belle. Tu habites ici?
Julian – Elle est à ma soeur, mais elle est morte. Je l'ai donc reprise.
Moi – D'accord, ok. Mais du coup, je n'ai rien, tu sais. Pas de vêtements ni rien. Alors...
Julian – Je suis au courant. Demain on ira t'acheter des vêtements alors. On sera ici pour un bon bout de temps.
Moi – Mhm.
Il m'a sourit et il est allé prendre une douche. Moi, je n'avais rien à faire à pars attendre que Nelson me rappelle. J'avais juste envie d'entendre sa voix, là, maintenant. Je suis allée voir les chambres à l'étage. Il y en avait quatre. Il m'a dit que la maison était à sa soeur, elle avait donc des enfants? Un mari? Je sais pas hein. Je vais dans l'une des chambres et me jète sur le lit. J'étais épuisée et les images de Julian en train d'abusé de moi tournait en boucle dans ma tête. Je commençais même à avoir les larmes aux yeux. Je sais qu'avant je donnais mon corps, à une période de le donnait facilement, mais maintenant, je ne veux plus. Je veux que la seule personne qui le voix dans sa totalité soit Nelson et là, qu'un total inconnu le voit, ça me... désole et écoeure.
Je finis par m'endormir sur un matelas, jusqu'à tard dans l'après-midi.
[...]
Après mon réveil, j'ai pris une douche. J'ai pris la serviette de Julian puis je me suis permise de mettre un des ses t-shirts larges. Je suis allée le rejoindre au salon. Il regardait la tv. Je me suis assisse à côté de lui.
Julian – Alors ce soir, on va au fast-food. Y'a rien à la maison et j'ai pas la tête à acheter de la bouff. Ensuite, demain on achète un tas de trucs pour la maison, c'est d'accord?
Moi – Oui.
Julian – Et au faite, il y a un certain Nelson qui a appelé.
Mon coeur s'est mis a battre à mille à l'heure. Je me suis vite redressée et approchée de lui.
Moi – Tu lui as dit quoi?
Julian – Que tu dormais.
Moi – Pourquoi tu ne m'as pas réveillé?!
Julian – Tu dormais profondément et puis je ne voulais pas te déranger.
Moi – Mais c'est mon mari!
Julian – Ah...
Moi – Ah?! AH?! T'ES SUR AH?! D'abord tu abuses de moi. Tu me salis. Tu me souilles. Tu me rends plus sale que jamais! J'ai des enfants Julian! Une famille! Je suis mère! Ça fait des heures que j'essaie, j'essaie de joindre ma famille mais je n'y parviens pas. Et ils m'appellent et tu fais quoi? Tu ne me donnes pas le téléphone?!
Je le fixe avec rage. J'avais qu'une envie, le gifler.
Moi – J'ai même plus faim.
Je suis montée dans ma chambre et ai fermé la porte à clé. Il m'avait tellement énervé. Qu'est-ce que Nelson doit penser de moi maintenant. Il doit croire que je suis une pute et que je l'ai jamais aimé. Que tout ce que je lui ai toujours dit était faux et que je n'ai jamais été sincère avec lui alors que si.
Je m'assois sur le lit et regarde par la fenêtre. Je ne sais plus quoi faire, là, maintenant.
[...] NELSON.
J'ai rappelé ce numéro. Je suis tombé sur un homme, me disant qu'une femme m'avait appelé avant. Linda. Lol, qu'est-ce que Linda fait avec cet homme? Qui est-il? Où sont-ils? Pourquoi c'est lui qui m'a répondu et pourquoi m'a-t-elle appelé?
Je continues la réunion avec des collaborateurs et sors. Après ma journée de travail je suis rentré chez moi. J'avais toujours pas digéré ce que Paty m'avait dit. Et encore moins le fait que Linda soit l'auteure de la mort de mon père.
Je ne suis pas ma mere, non, au contraire, mais les preuves prouvent que cest elle. Bref, j'm'en fou. J'veux plus penser à sa.
Demain on va aux funérailles. J'ai pas envie mais j'ai pas le choix, c'est mon pere et je l'aime. Passons...
Quelques semaines plus tard.
– Allo? Nelson? Nelson? 'C'est toi?
J'avais répondu aux cinquantième appels de ce numéro. Bon, j'exagère. Mais elle m'avait appelé beaucoup de fois, mais je n'osais pas répondre. Javoue que je ne voulais pas entendre la verite de sa bouche, parce que je pense que j'aurais douté d'elle. Ce que je n'ai pas envie de faire.
Moi – Qu'est-ce qui as Linda?
Linda – Je- je t'aime Nelson. Et je te jure que je n'ai rien fais de mal.
Moi – Pourquoi jurer si tu sais que tu n'as rien fais?
Cette appel n'allait pas être une partie de plaisir...
