Le Secret Des Constellations

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Une jeune femme sortit de l'hélicoptère après que celui-ci soit arrivé. Sa chevelure blonde d'un éclat incroyable, flottait au gré du vent, ses yeux bleus intensément profonds fixaient d'un regard en colère, dans la direction de Ramsay et Benjamin. Elle débarqua devant eux à pas enragés.

« - Merci beaucoup ! J'étais avec des amis quand tes petit-copains sont venus me chercher !
- Je suis le Commandant Benjamin Smith.
- Je sais qui vous êtes, coupa-t-elle !
- Alors, vous devez savoir pourquoi !
- Non, je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas de venir voir ta fille avant, Pa-pa ! Articula-t-elle énervée.
- Alors, tu m'as reconnue !
- Maman avait des tas de photo de toi à la maison, je sais que mon père s'appelle Benjamin, je sais qu'il est Commandant dans la Navy. Alors, j'imagine que c'est toi mon père.
- Je suis désolé de n'être pas venu te chercher plus tôt.
- C'est un peu tard maintenant ! Articula-t-elle sous la colère avant d'avancer à l'intérieur du bâtiment de guerre. »

De la désolation et de la déception se lisait dans le regard que Smith lançait à Ramsay, alors que pour ce dernier, on pouvait lire de la colère et de l'agacement de voir cette "petite gamine prétentieuse" comme il dirait. Cela n'était vraiment pas une bonne idée.

« - Je regrette déjà ma décision. Annonça-t-il la mâchoire crispée.
- Pardonnez-la, la mort de sa mère l'a chamboulé. »

Un grognement las s'échappa de la bouche de Ramsay alors qu'il rattrapait la jeune fille pour lui montrer sa chambre avec son second.

* * * * *

SAMEDI 27 JUIN 2015 A 2H00 AM
AU MILIEU DE L'OCÉAN PACIFIQUE
JEFFERSON AIRPORT CRAFT, J.A.C

Habillé d'un short bleu camouflage et un débardeur blanc, Ramsay sortit du bâtiment, se détendre. Il alluma une cigarette sortie de son paquet. Il sentait la fumée de ce poison emplir ses poumons comme une multitude d'aiguille enflammée. Il le sait que fumer tue, mais ce poison lu fait tellement de bien, il en oublie la vie difficile qu'il a.
Une heure passa, il lui restait encore une cigarette. il voulu la prendre mais celle-ci se retrouva au bout des lèvres de la femme aux cheveux d'or.

« - Ramsay, c'est ça ! Dit-elle.
- Kira Smith !
- Ouais. T'es insomniaque ?
- Comme tu peux le voir !
- Tu n'es pas obliger d'utiliser ce ton froid avec moi.
- Et alors.
- Je trouve ça insupportable.
- C'est pas mon problème.
- Bon, ça suffit, je commence à en avoir assez, hurla-t-elle ! Tu ne me connais, ton comportement envers moi est insupportable et je ne sais même pas ce que je fais là !
- Tu crois que c'est ma faute ? Cria-t-il pour toute réponse, je ne te connais et tu ne me connais pas, je déteste parler avec des humains, c'est tellement futile et je ne sais même pas ce que tu fous ici, tu demanderas à ton père. Voilà t'es contente ! »

Il venait d'hurler "voilà" tellement fort que la mer en fût perturbée. Elle le regardait tellement énervée, qu'elle lui donna un coup de poing dans l'estomac de sa main gauche, avec une puissance colossale. Ce fut au tour de Ramsay d'être énervé. Ils partageaient le même regard haineux à l'intention de l'autre. La tension devenait très désagréable.

« - Je déteste les gens hautains comme toi !
- Je déteste les petites gamines prétentieuses comme toi ! Reprit-il hargneusement.
- T'es qui pour me parler comme ça ? Fit-elle en le prenant par le col de son débardeur.
- Une personne qui se le permet. Maintenant lâche-moi.
- Putain ! Je ne t'aime vraiment pas, remarqua-t-elle en le lâchant finalement.
- C'est réciproque, ajouta-t-il en réajustant son haut blanc !

Ramsay lui pris de la bouche, la fin de sa cigarette et se retourna une nouvelle fois, vers la mer en aspirant une dernière fois, ce poison délicieux.

« - Maintenant, laisse-moi et vas te coucher, le soleil va se lever dans 2h.
- Ne me parle pas comme ça. »

Elle commençait à partir quand il ajouta :

« Eh Kira ! Tu me dois une cigarette ! »

Elle partit sur cette dernière expression avec un rictus sur les lèvres. Chacun de ses pas, résonnaient dans sa tête au ralenti. Deux heures plus-tard, il était encore là, admirant le lever du soleil.

Un deuxième souvenir du "Centre" refit surface pendant qu'il admirait le lever du soleil :

Ils étaient environ cent cobayes rangés dans cinq factions : Power, Strong, Strength, Cleverness, Fortitude. Chaque mois, les factions tournaient.

Ils étaient tous enfermés dans un centre surveillé H24, sans aucune intimité, nommés par des numéros rangés par chiffre croissant. Aucuns sentiments, compassions, émotions n'étaient autorisés, ils étaient dépourvus d'émotions.

Recevant chaque jour, trois fois, une pilule noire pour effacer toute expression, toute émotion, ils devenaient des bêtes dans des cages, enfermés dans le Centre, sans voir la lumière du jour, sans voir un sourire, sans ressentir la douceur d'un foyer aimant. Ils ne ressemblaient plus qu'à des robots, vivant chaque jour de la même façon, sans pouvoir rien y changer.

Ramsay, étant le plus jeune de son groupe, a un traitement différent que ce soit au sens propre et figuré. Il se lève à 6h, a ensuite 15 minutes de préparation, douche, brossage de dent, etc... Il passe après dans une salle entièrement blanche pour ses injections, cinq transfusions, substances bleus, verts, jaunes, rouges et violets. Ultérieurement, il se dirige vers la salle de repas à pas militaire, où on lui sert du pain rassit, un fruit et la pilule noire. Il n'a jamais rien eu avec le pain, pas de beurre ni de confiture ou de chocolat, rien : « vous coutez déjà assez cher donc pas d'accompagnement » disaient les gardes surveillant la salle, à sa demande d'accompagnement. Le pain, en plus de ça, était blanc dénué de goût de plaisir en bouche, il était fade, comme il l'était devenu...

Voilà la fin du chapitre 2, en pensant qu'elle vous a plu ...

Dans le prochain chapitre :

« Ici votre Captain, ceci n'est pas un exercice, gardez votre calme, éteignez ce feu, emmenez les blessés et les morts en lieu sûr, préparez-vous à la riposte. Ceci n'est pas un exercice, ordonna-t-il d'une voix puissante aux soldats encore apte au combat. »