II. « Simple but effective.»

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Les journées continuèrent malgré tout. Aria essaya de toutes ses forces de ne pas penser à Harry ou de le croiser dans les couloirs de peur que son poing ne parte violemment contre sa joue. Arrivant dans sa chambre, les filles l’attendaient, elle ne les avait pas vu depuis l’incident de la fin de semaine dernière. Donc en passant la porte, elles lui sautèrent toutes au cou.

-   Qu'est ce qui s'est passé avec Harry dans le couloir à la fin de l'examen ?

-   A ce qui paraît, tu aurais touché au fruit défendu ? Hum, vilaine que tu es. Gloussa quelques unes.

-   Tu sais très bien que forniquer dans les locaux te faudra un renvoie définitif !Fit une autre.

La jeune danse eu à peine le temps de poser son sac et de m'asseoir sur son lit que toutes les filles de la section danse se mirent tout autour d’elles, histoire d’avoir quelques ragots. Quelques unes en était totalement amoureuse, d'autres le trouvaient simplement mignon mais se méfiaient de sa réputation, et tout le reste voulaient seulement coucher avec. Voilà à quoi se résumait le tableau de chasse de Harry Styles, bien sur il restait quelques exceptions.

-   Alors comme ça, tu as failli rendre stérile notre cher Styles ?

Une voix calme et douce résonna dans la chambre, les filles s'écartèrent et Aria une masse rouge dans le fond, assit sur le rebord de la fenêtre, allumant sa cigarette. Cheryl. C’est alors qu’elle se leva en criant « C'est bon les filles, il y a plus rien à voir ! » et partie rejoindre son amie, qui prit la rampe d'escalier au dessous de la fenêtre du dortoir des filles de deuxième année. Elle fit de même et atterri dans le jardin. Elle était là, assise sur le banc, la regardant d'un air hautain mais serein. Elle sut à l’instant ou elle rencontra ses yeux bleus qu’elle allait se faire sermonner.

-    Qu'est ce qui t'as pris de faire ça ? Tu te rends comme que tu aurais pu te faire virer !

-   Che, arrête tu dramatise là. Fit-elle en s'essayant sur le banc.

-    Je dramatise ? Aria, ce garçon, c'est le diable en personne, tu ne dois plus réagir comme ça, cela causera ta perte.

Cheryl savait de quoi elle parlait. Elle avait déjà été piégée dans les filets de Styles et en avait goutée l'ultime saveur l'année dernière dans les toilettes, au début de l'année. Enfin d’après les rumeurs qui couraient dans ces couloirs… Mais la chute fut terrible : il l'avait souillée. Résultat, elle se trouvait à présent au rang de personne à ne pas fréquenter, mais Aria s'en moquait totalement, cela les avaient réunis toutes les deux, continuant cette lutte sans relâche à faire tomber ce Casanova de son pied d'estale. Elle tira sur sa cigarette et l'écrasa dans le pot de fleur juste à coté. Ses yeux commencèrent à s'imbiber de larmes mais elle ne montra en aucun cas qu'elle était triste, c'était une dure. Soudain, un sourire se dessina sur ses lèvres rosées pour faire oublier ce moment de faiblesse.

- Je sais que tu veux que ce connard paie pour tout ce qu'il a fait, et je te comprends. Mais tu sais qu'il est rusé et qu'il fera tout pour essayer de t'avoir, et le simple fait que tu le haïsses l'excite encore plus. Mais le plus important, je ne veux pas que tu fasses tout cela par vengeance pour moi.

- Cheryl, je le supporte depuis une année maintenant, et pas seulement à l'académie, à l'extérieur aussi, il se permet de pourrir tous les endroits que j'aime et mon lieu de travail. Ce prétentieux de chanteur m'emmerde aussi dans la réalisation de mes rêves, il est détestable avec moi depuis le premier jour où je l'ai rencontré et depuis ce premier jour, je le hais. Je ne fais pas cela uniquement par vengeance, ce mec est une ordure ! Qu'il commence à penser avec autre chose que ce qu'il y a entre ces jambes et qu'il assure un peu ses actes. 

âmes révélées | h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant