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Point de vue d'Amandine 

Je finis d'attacher ma boucle d'oreille en discutant avec Elio qui réajuste sa cravate derrière moi.

- Et avec qui avons-nous ce dîner d'affaire ?  Tu ne m'as toujours pas répondu Elio. Dis-je tranquillement.

Oui, car nous sommes samedi soir et Elio m'a presque suppliée de l'accompagner à un dîner d'affaire en centre ville. Il m'a dit que c'était une partie de mon  devoir de première dame. Je me lève de ma chaise en bois et quitte la chambre en informant mon mari que je vais mettre mes chaussures. Je descends les marches tranquillement et arrive dans le hall. J'enfile des petits escarpins noirs qui vont avec ma robe marron clair. J'attends ensuite Elio qui descend les marches en enfonçant quelques chose dans sa poche de veste. Il enfile rapidement ses chaussures de ville tandis que j'attrape mon gilet

- Qu'as-tu pris ? Je demande en me dirigeant vers la voiture l'air de rien. 

- Mes papiers . Me dit-il rapidement en montant dans la voiture.

Je ne réponds pas et monte à mon tour dans la voiture noire. Le trajet se fait rapidement, mais quelques chose n'est pas normal. Je le sens bien. Elio se gare sur le parking de la salle des fêtes. Il me sourit puis sort de la voiture. Je fais de même puis il vient rapidement à côté de moi et passe son bras sur ma taille. Nous nous dirigeons vers la porte d'entrée .

- On devait pas aller dîner?  Dis-je complètement perdu.

- C'est ce que nous allons faire, mais avant ouvre cette porte.

Je le regarde perplexe, mais fais quand même ce qu'il me demande.

- Surprise !  Crie une multitude de voix.

Tous mes proches, mes amis, la famille sont là. La salle est décorée de ballons et rubans.  Des tables sont placées dans la salle en tant que buffet. Je me tourne vers Elio pour comprendre.

- Joyeux anniversaire ma chérie. Dit-il en m'embrassant.

Tous les invités viennent ensuite me fêter un joyeux anniversaire. Juliana entre temps est venue me rejoindre et nous parlons tranquillement.

- C'est l'heure du gâteau ! Cri un invité dans la salle.

C'est ainsi que Gwendoline arrive avec un énorme gâteau posé sur un chariot. La pièce a été plongée dans le noir alors que les bougies éclaire la salle d'une petite lumière tamisée. Les invités se mettent tous à chanter ensemble. Les larmes me montent aux yeux tandis que je souffle les dix neuf bougies placées sur le gâteaux.  Nous coupons le gâteau puis Elio s'approche de moi.

- L'année dernière je n'ai pas réussi à savoir la date de ton anniversaire. Mais cette année je peux fêter tes 19 ans. Voici un cadeaux de ma part. Me dit-il doucement en sortant de sa poche une petite boîte en velours. 

Voilà donc ce qu'il avait mis dans sa poche. Je la prends et l'ouvre doucement voulant voir ce qu'elle contient. Un pendentif en forme de coeur, rouge carmin décoré de petite décoration en argent. Il me montre le pendentif du doigt et me demande de l'ouvrir alors que je le remercie. Je prends le petit objet dans mes mains et l'ouvre délicatement. À l'intérieur se trouve, à droite une photo d'Élio et moi et à gauche, il reste une place libre.

- Le côté gauche est pour notre futur enfant. Dit-il doucement. 

Je me tourne vers lui et l'embrasse en le remerciant plusieurs fois.

Juliana arrive à son tour. Elle me tend une petite boîte rectangulaire. Je l'ouvre rapidement et y découvre une gourmette avec mon nom gravé dessus. Je la remercie rapidement. La soirée passe rapidement, remplie de rire et de bonne humeur. Mais la fraîcheur arrive et avec ma robe à manche courte je commence à avoir froid. Je décide donc de sortir de la salle des fêtes pour aller chercher mon gilet dans la voiture. Je fais tourner les clefs autour de mes doigts en chantonnant une chanson des années 80. Mais en une fraction de seconde des bras puissants me tire en arrière. Une main est posée sur ma bouche retenant mon hurlement de surprise tandis que l'autre me tient au niveau de la hanche. Mes clefs viennent rouler sur le sol alors que je reprends mes esprits. Je pose mes mains sur le bras gauche de mon agresseur, celui qui entoure ma hanche et retourne son poignet comme Monsieur Pholisa nous l'a appris à Juliana et moi.

Passé contre AvenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant