Lift your spirit [ Fermé ]

1# Ma dernière chance

Dédié à divulgatrice

Putain. Je suis où? Je regarde autour de moi les logements pouilleux ainsi que les déchets qui traînent un peu partout. C'est quoi ce trou perdu? Même mon téléphone ne capte pas, de nos jours ce n'est pas rendu presque impossible? Je bouge pour essayer de trouver du signale. Je peste intérieurement sur le vieil homme qui ma garantie que c'était tout proche. Mon œil...ça fait presque vingt minutes que je marche et rien. Absolument rien. Des ruelles désertes et aucune âme qui vive. Bon sang, qu'est ce qui m'a pris par la tête? Me voilà en pyjama au beau milieux de nulle part seule et affamée. La meilleure soirée de ma vie. 

***
[Deux heure plus tôt] 

Je change une nouvelle fois de poste dans l'espoir de trouver quelque chose de potable à écouter. Le mercredi la programmation est toujours pourrie. Entre temps une bête grise saute sur le divan et se colle à mes jambes. 

-Casper vient voir maman, lui dis-je comme si je parlais à un débile mentale.

Je pose la télécommande et attrape avec entrain mon chat. 

-C'est qui le beau bébé à sa maman? Hein Casper, c'est qui le beau bébé!? 

Je rigole seule et le caresse en regardant les publicités. Du détergent j'en ai, de la pâte à dent plein l'armoire, une nouvelle voiture  j'aimerais bien mais pas mon compte en banque, de la glace au chocolat j'en ai...plus. 

Ma main se stop sur le bas du dos de casper. Mais quelle cruche! J'ai oublié la glace en faisant mes courses cette après-midi. Je soupire, je vais devoir m'en passer. 

-Aller Casper oh dodo, ordonnais-je. 

J'attrape mon chat et l'entraîne jusque dans ma chambre. Je le dépose de son côté du lit et me glisse sous les couvertures. Les paupière closent je tente de dormir. Cinq minutes plus tard je change de position. Deux de plus et je retourne à ma place de départ. 

Mon ventre émet soudain un brut sourd.

-Chut murmurais-je à moi même. 

Je me met sur le dos et fixe le plafond. Je me tourne vers la gauche est regarde mon cadran  il affiche huit heures trente trois. Je me remet à fixer le plafond en pensant que le sommeil finira par venir me chercher. Mon ventre me tirade légèrement, j'ai en bouche un délicieux goût de crème glacée au chocolat, ça serait si bon. 

Je réfléchi un instant puis regarde une nouvelle fois l'heure, huit heures quarante. L'épicerie ferme dans une heure et vingt, le temps de mis rendre il me restera une heure...c'est amplement suffisant. 

-Et puis merde, déclarais-je. 

J'attrape ma pair de flip flop qui traîne et l'enfile. Avec mes joggings tâché et mon gilet large ça doit être de toute beauté. Et puis on s'en fou je veux ma crème glacée moi. 

Je ne prends même pas le temps d'attraper un manteaux ou bien de verrouiller mon appartement que je suis déjà partie. 

Le chemin jusqu'à l'épicerie se révèle plaisant. La température est agréable et tout le monde est chez soit donc c'est calme. 

Après vingt - cinq minutes l'enseigne lumineuse annonce le commerce. Je soupire de bonheur, je vais bientôt pouvoir manger mes calories préférées. 

Je pousse la porte et me dirige vers les congélateurs au fond du magasin. Je me délecte déjà à l'idée que je vais enfin pouvoir savourer ma glace au chocolat. 

Plus que quelques mètres et j'y suis. Trente secondes plus tard et je suis arrivée à mon objectif.  

Je regarde patlante les congélateurs vides. Il n'y a aucun produit, aucune glace...