Tome 2: "Reste"

Chapitre 49: Déroulement de la soirée

Je pris un pull au hasard dans ma valise et l'enfilai autour de mes épaules.

《Quel heureux hasard. dit-il en souriant.

- Euh... ouais. dis-je super gênée.

- Ça à l'air d'aller mieux depuis la dernière fois qu'on s'est croisé!

- Ça va un peu mieux oui.

- Je suis curieux de savoir ce que tu avais.

- Moi même je ne sais pas ce qu'il m'a pris de vouloir sauter alors...

- Tu étais triste mais pour quelle raison je n'en sais rien.

- Un ami à moi est mort. Il s'appelait Thomas...》

Il comprit immédiatement que le fait d'aborder ce sujet me rendait terriblement mal. Il s'excusa d'en avoir trop demandé alors qu'on se connaissait à peine. On s'assit alors cinq minutes sur le lit de Chloé.

《Il serait peut-être temps que je te dise merci de m'avoir sauvé. lui dis-je timidement.

- Dis plutôt merci au hasard. dit-il en me regardant dans les yeux.》

Je détournai vite le regard. Ce garçon avait quelque chose... mais je ne saurais dire quoi. Il décida soudain de changer de sujet.

《Raconte moi un truc, n'importe quoi! Genre, la pire connerie que tu as faites lorsque tu étais enfant.》

Je ris légèrement.

《Et bien je pense que ma première grosse connerie c'est lorsque j'ai empoisonné mon voisin.

- Ah bon. dit-il en me regardant de façon très spéciale ce qui me fit rire comme jamais.

- Oui alors je t'explique, il était amoureux de moi et il me collait tout le temps. Alors un jour j'en ai eu marre et j'ai préparé une bouteille de liquide vaisselle et de shampoing rouge avec de l'eau et je lui ai fait croire que c'était de la grenadine. Il a bu une grande gorgée et il a fini à l'hôpital.》

Il éclata de rire. Son rire me fit encore plus rire.

《Ça alors, faut pas te faire chier à toi. dit-il.

- Si tu savais. Et toi qu'as tu fait comme connerie? lui demandai-je.

- Moi? Bah j'en ai pas faîtes j'étais sage comme enfant.

- Ça ne m'étonne pas tellement. dis-je en souriant.

- Ah bon pourquoi?

- Tu as l'air calme et inoffensif.》

Il refit la même tête louche que tout à l'heure. Ça me faisait penser à une chèvre. Bien évidemment j'éclatai de nouveau de rire.

《Toi je suis sûr que tu en as fait des masses des conneries! s'exclama t'il.

- Oui j'ai faillie tuer mon frère aussi.

- Oula raconte.

- Je lui ai demandé d'aller chercher mon vélo dans la gouttière. En tirant mon vélo il est tombé dans le vide. dis-je en riant.》

Il rir à son tour. Qu'est ce qu'elle était douce sa voix j'en mourrais.

《Tu es vraiment une criminelle, mais pas de panique, je saurais à quoi m'attendre avec toi. dit-il d'un ton amusant.

- Tu es vraiment bizarre toi. dis-je en riant.》

Avec lui je ne m'arrêtais pas de rire. Je n'avais jamais rencontré une telle personne. Il était charmant, très charmant.