Chapitre 8

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*PDV JADE*

Thomas n'était pas venu en cours. Je trouvai cela bizarre.

"Madame je peux aller aux toilettes s'il vous plaît? demandai-je.

- Oui dépêche toi.

- Merci."

Je courus jusqu'à la maison des lycéens. Il n'y était plus. Je me rendis alors à l'internat. Je toquai inlassablement à sa porte. J'allai alors dans ma chambre. Lorsque bizarrement j'y trouvai une lettre, par terre que quelqu'un avait du passer sous la porte. Elle était signé de Thomas.

*PDV THOMAS, flash back*

Une fois dehors je fis demi-tour. Je devais au moins informer quelqu'un que j'étais partie. J'ecrivis une lettre à Jade car je sais qu'elle remarquera la première qu'il y a un problème. Puis je la passai sous la porte de sa chambre. Maintenant je savais où aller.

*PDV JADE*

Je m'assis pour lire la lettre.

"Ma chère Jade,

Je sais qu'en ce moment même tu te demandes qu'est ce qu'il se passe, où je suis et surtout pourquoi je t'ai écris cette lettre. J'ai juste à te dire que tu n'as pas à t'inquieter. Tout va très bien et tout ira très bien. Je suis partie. J'en avais marre de rester dans cet internat tout les jours alors que je sais que je vais mourir et que mes études ne me serviront à rien. J'étais frustré, je me demandais sans cesse que faire pour profiter de mes derniers instants. Je n'ai pas réussi à t'avoir et j'ai compris que je ne t'aurais jamais. D'ailleurs c'est en partie pour ça que je pars. Car je t'aimais. J'étais amoureux de toi et d'un amour encore plus pur qu'Edouard j'en suis certain. Tu te demandes sûrement où je suis allé. Et bien je suis retourné à ma maison d'enfance. Je voulais retourner à la période où tout allait toujours bien, où la réalité de la vie était encore cachée par mon regard d'enfant. N'essaye pas de me retrouver Jade. Dis le à Mehdi. Je vais bien, ne vous inquiéter pas pour moi. J'avais juste besoin de prendre du recul, de faire autre chose, de me changer les idées. Je ne manquerai de rien. Alors soyez sympa, je venez pas me chercher. Je reviendrai une fois que tout sera terminé, enfin."

Mon corps tremblait. Mes yeux se remplissèrent de larmes. Après avoir réussi à me calmer, je retournai vers la salle de cours. Au moment où j'ouvris la porte la sonnerie retentit. Je donnai des excuses bidons à la prof. Mehdi m'ayant vu pleurer ainsi vint à moi en courant.

"Il est partit. lui annonçai-je.

- Qui est partit?

- Thomas! Il est patit! mexclamai-je."

Je lui tendis la lettre qu'il lit. Ses mains tremblaient. Il me rendit le bout de papier et partit en courant je ne sais où. Lorsque je me retournai pour partir aux toilettes je rentrai dans quelqu'un. C'était Seb. Il fut surpris de me voir dans cet état. Il me prit la main et me tira à part de toute cette foule.

"Qu'est ce que t'as? me demanda t'il tendrement.

- Thomas est partit. Il m'a écrit une lettre il est partit...

- Quoi? dit-il comme si il avait eu peur d'avoir bien entendu.

- J'te jure Seb. C'est ma faute. J'aurais pas du retourner avec Edouard... dis-je en éclatant en sanglots."

Il me prit dans ses bras et me serra très fort.

"Qu'est ce qu'il passe? demanda soudain une autre voix."

C'était Laura. Elle nous lança un regard noir. Seb lui expliqua. Cet annonce bouleversa tout le monde. On ne savait pas quoi faire ni quoi dire. On se concerta tous dans ma chambre le soir pour trouver une solution.

"Moi je vais partir à sa recherche. dit Mehdi.

- Tu ne sais même pas où il est allé. retorqua Nicolas.

- Si, je sais exactement où il va.

- Mais ça sert à rien que tu fasse ça il veut être seul laissons le non? intervint Laia.

- Non! Et si il lui arrive quelque chose là bas? Il n'aura personne pour l'aider! m'exclamai je.

- Moi je suis d'accord avec Laia, on devrait le laisser. dit Laura.

- Pareil. Il reviendra c'est sur. ajouta Seb."

On regarda tous Mehdi. On savait que cette situation l'affectait le plus à lui. Il fixait le sol. On attendait qu'il nous dise ce qu'il comptait faire. Mais, étrangement, il se leva et sortit de ma chambre.

"Bon allons dormir les gens on en parlera demain. dit Jb.

- Espérons qu'il ne lui arrive rien... dit Martin.

- Ouais. Restons positif. nous rassura Nicolas."

Ils finirent tous par partir. Sauf Seb.

*PDV SEB*

Jade se deshabilla et se mit en pyjama devant moi. Comme toujours son magnifique corps me donnait vraiment envie. Mais depuis le temps j'ai appris à résister un minimum.

"Ça va aller? lui demandai-je.

- Je sais pas. J'ai peur pour lui.

- Tu n'as pas à t'inquieter Jade."

Elle s'assit sur son lit et j'allai m'asseoir à côté d'elle. Je la pris dans mes bras. Ses bras m'entourèrent.

"J'ai un truc gênant à te demander... chuchota-t-elle encore coincée dans mes bras.

- Dis moi?

- Tu peux pas rester dormir?

- Moi?

- Oui... Si tu ne veux pas car tu es avec Laura je comprends...

- J'accepte. Mais Laura ne doit rien savoir on est d'accord?

- Oui, merci Seb.

- Avec plaisir ma belle."

Je me mis donc en caleçon et m'allongeai auprès d'elle sous la couette. Nos corps étaient tout serrés, j'avais terriblement chaud. Je la caressai doucement pour la réconforter. Elle passa un bras sur moi. Puis elle retira la couverture de sur elle. Elle devait avoir chaud aussi. J'avais vu sur son derrière. Oh my god. Je commençais à m'exciter.

"Jade je peux pas c'est trop pour moi. dis-je soudain.

- Quoi?

- Tu m'excites trop, t'es ma meilleure amie je peux pas faire ça."

Elle se redressa pour me regarder dans les yeux. Puis elle souleva la couette pour regarder vers mon caleçon. Elle rit en voyant que je bandais.

"Mais vas-y arrêtes wesh. dis-je vexé.

- Je t'adore Seb. T'es un gars super."

Elle monta carrément sur moi pour le faire un câlin. C'était trop. Je posai une main sur ses fesses. J'attrapai sa culotte que j'enlevai tout doucement. Elle resta immobile. Elle enleva son t-shirt et se recolla contre moi. J'étais incapable de bouger. J'étais en totale érection.

"Jade... qu'est ce qu'on fait...

- Je sais pas... répondit elle troublée."

J'avais affreusement envie de lui faire l'amour. Et elle en avait tout autant envie. Et le pire c'est qu'on est tout les deux censé être en couple. Mais en réalité rien n'était officiel. Ni pour moi ni pour elle. J'enlevai à mon tour mon caleçon. On était tout les deux nus. Sa peau chaude toucha mon sex. C'était irrésistible. Elle se redressa lentement. Ses lèvres rencontrèrent les miennes. Brutalement. Mes mains tout d'un coup oserent s'aventurer sur tout son corps tout comme les siennes. On fit l'amour. Comme des sauvages. Commes des passionnés. Ça nous avait épuisé. C'est la première fois de ma vie que j'avais autant kiffé. On s'était directement endormie. C'était étrange. Mais c'était tellement bien...

Tome 2: "Reste"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant