~04.Four~

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Aujourd'hui c'est la fête d'Hakim

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Aujourd'hui c'est la fête d'Hakim. Avec les filles on va aller en ville pour me chercher une robe. A 10h elles étaient déjà là. Moi je venais à peine de me réveiller je n'avais même pas encore pris une douche.

- putain Assi tu fais quoi là tu t'es même pas encore habillée, se plait Ayta

- Doucement vous êtes trop excitées. Je ne me suis même pas encore douchée

-T'es sérieuse ? Dit Fatima

- Non mais elle se fout de nous, répond Ayta

- Bon ça va je vais aller me doucher

- Allez chop, chop (=dépêche en anglais)

Je me déshabille et me dirige direct vers la salle de bain 20 minutes après j'ai fini.

- sheuttt mais t'as mis trop de temps, se plaint encore Fatima

- mais v...

Ayta me coupa sèchement.

- Tu la ferme et pars t'habiller il est presque midi

On croirait que c'est mes mères ses deux la.

Je m'habille vite fait et on sort presque en courant. On a arrêté le premier taxi et hop c'est parti pour une journée de folie.

On commence d'abord par aller à Numéro Uno (grand magasin de prêt à porter). Quand on est sorti de là bas il faisait déjà 14h car on à beaucoup duré. Mais heureusement j'ai pu choisir une tenue mais il me reste les chaussures.

On s'est arrêtée dans un restaurant pour manger. Tout en mangeant on discutait.

- Bon on va allez ou pour les chaussures ? Demande Fatima

- Je connais une boutique là pas loin. Ils vendent de belles chaussures et pas chères, dit Fatima

- Ou sinon là ou j'avais acheté mes talons on peut y aller

- akh on trouvera sûrement une boutique il y'en a plein ici.

- Oui c'est vrai, dit Fatima

- Wa eh ça fait longtemps qu'on n'a pas entendu Souleymane dé, dit Ayta

- Oui Ayta t'as raison. Fatima vous en êtes ou ? J'espère que tu as parlé avec lui.

J'ai cassé avec lui, souffle t-elle

- Quoi ? Criais-je même temps que Ayta

Oh la pauvre elle a les larmes aux yeux. Je la prends dans mes bras. A un moment tous les yeux étaient rivés sur nous

- Lolen niouy khôlé ? (pourquoi vous nous regardé) criais Ayta

Fatima et moi rions. Quelques minutes après elle s'est calmée. On ne voulait pas trop en reparler car ça la rendais triste donc on a préféré partir. On a trouvé une boutique de chaussures vite fait, acheté une paire de chaussures et rentré. On ne pouvait pas se permettre de vagabonder car il commençait à se faire tard. Je me suis habillé.

Assie : Destin TragiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant