Assie : Destin Tragique

~03. Three~

Idriss

- Katy, Katy réveille-toi, dis-je

Je la soulève et la ramène dans la chambre. J'essaie de la réanimer. Putain...

- Katy s'il te plait réveille-toi !

Je pars chercher de l'eau et lui verse quelques gouttes d'eau. Ah enfin elle se réveille.

- Qu'est ce qui s'est passé ? Je suis ou là ? Dit-elle tremblante

- Calme-toi. Tu t'es évanouie alors que j'étais sur le point de partir

- J'ai peur. Je ne veux pas rester seule. S'il te plait reste

Elle se mit à pleurer

- Calme toi Katy je vais rester avec toi, je dis pour l'apaiser

Elle a mis sa tête sur mon torse et je l'ai caressé jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je me suis levé et suis parti au salon pour dormir sur le canapé.

***

Mon téléphone se mit a sonner.

- Putain, je râle

Je prends mon téléphone et je vois que c'est ma mère, je décroche

- Allo, je dis

- Wa ioe Fo nékone ? (Mais ou étais-tu ?) pourquoi tu n'es pas venu hier ?

- Bonjour maman. J'ai passé la nuit chez Katy

- Mais fallait nous prévenir on s'est inquiété. Pourquoi tu dors chez cette fille ?

Ma mère n'aime pas Katy. Elle trouve que c'est une arriviste, capricieuse.

- Non c'est pas ça c'est juste qu'elle s'était évanouie au moment où j'allais partir et j'étais obligé de rester

- Mo kô tay tship khalé bou bone la kokou (elle a fait exprès c'est pas une bonne fille)

- Oh maman toi aussi

- Ok moi je te laisse j'espère que tu vas aller au boulot aujourd'hui

- Oui maman ne t'inquiète pas passe une bonne journée

- Ok merci à toi aussi

Je me lève et regarde ma montre

- Putain je vais être en retard. Il faut que j'aille à la maison récupérer mes dossiers, lançais-je

J'entre dans la chambre de Katy et la voit entrain de dormir. Ça fait l'occasion je pourrai m'en aller. Je prends ma veste porte mes chaussures et sors de l'appartement. Il faut que je me dépêche car je dois d'abord passer à la maison.

Assie

Ah enfin, le médecin vient de me dire que je pourrai sortir aujourd'hui. Ils avaient aucune raison de me retenir ici ou du moins je n'en trouve pas. Tout à coup la porte s'ouvrit. C'est mon papa il m'a beaucoup manqué

- Alors comment va la plus formidable des filles ? demande mon papa

- Papa tu m'as manqué. Je vais très bien, dis-je le prenant dans les bras

- Je t'ai amené une pizza comme tu l'aime

- Justement j'avais hyper faim, je me plains

- Je l'imagine bien.

- On dirait que tu as mal dormi, tu as de gros cerne sous les yeux

- Oui je travaille tard ses temps-ci, dit-il