Diabolik Lovers : Vérité Ensanglantée

Chapitre 5 : Faiblesses.

<< AIDEZ-MOI ! S'IL VOUS PLAÎT ! IL Y A QUELQU'UN ? Pourquoi...? Pourquoi personne ne veut m'aider...? Qu'ai-je fais pour mériter cela...?  POURQUOI SUIS-JE NÉE ?!? >>

* * *

- Aïe ! Lâche moi Ayato ! Tu me fais mal !

- Tais-toi, Chichinashi !

Me répondit Ayato, en colère. Il serrait fermement la main, me faisant mal. Il me tirait, presque me traînait, je ne savais où. J'étais tellement faible. On aurait dit que j'étais une simple poupée de chiffon que l'on traînait partout.

Mais qu'avais-je fais pour me retrouver ici ?

Pourquoi Dieu s'acharnait à nous faire souffrir, ma soeur et moi ?

Je n'en savais rien. Je voulais savoir, je voulais comprendre. Mais personne ne me disait rien. Personne ne voulait m'aider à comprendre.

Après mon entrevue avec Ayato, j'étais allée dans la salle de bain pour me prendre un bain.

Shuu avait déjà pris ma place.

Je l'avais retrouvé endormi, et habillé heureusement, dans la baignoire où je m'apprêtais à prendre un bain.

Je devais avouer que j'avais peur qu'il me morde aussi, mais j'espérais qu'il serait plus clément et moins bestial que ses frères. Je le trouvais différent de ses frères, et j'avais une lueur d'espoir le concernant.

Je m'étais trompée.

Je m'étais faite lamentablement avoir. Shuu, après quelques minutes à discuter dans le bain que j'aurai du prendre, prît son repas.

J'étais déçue au fond de moi, qu'ils soient tous les mêmes. Qu'ils soient tous des bêtes assoiffées de sang comme dirait ma sœur aînée. Des créatures sans pitié. Il me l'avait rappelé, il m'avait dit que c'était tous les mêmes. Pour eux, nous n'étions que des amuses bouches, des jouets que l'on utilisait à sa guise et que l'on jetait lorsque l'on en avait marre.

Après mettre fait mordre et avoir pris mon bain, j'étais retournée dans ma chambre. J'avais complètement oublié Ayato. Mais malheureusement, lui ne m'avait pas oublié. Quand il vit que son frère aîné Shuu m'avait mordu malgré le fait qu'il avait marqué " son territoire " sur ma peau, il devint furieux.

C'était ainsi que je m'étais retrouvée dans cette salle de jeux, toujours maintenue fermement par le premier des triplets.

- Shuu, tu cherches la bagarre espère d'enfoiré ?!  

Cria Ayato, furieux. Shuu était allongé paisiblement sur un petit canapé vert, les yeux fermés, ignorant complètement Ayato, ce qui l'énerva d'autant plus.

- Hé, tu m'écoute ?

- Tais toi, répliqua Shuu, toujours les yeux fermés.

Ayato fronça les sourcils. Sa pression sur ma main devint plus forte, j'avais peur qu'il me la brise.

- On va régler ça aux fléchettes.

- Aux fléchettes...? Demandais-je, dubitative.

Un applaudissement me fit tourner la tête vers Raito qui était appuyé contre une table de billard. Son regard émeraude me fixait intensément, me rendant mal à l'aise. Je me sentais si faible face à eux, si impuissante. J'enviais Meï qui ne se laissait pas marcher dessus, qui tenait tête aux vampires, qui exprimait fort et haut ses idéaux.