Wretched Jauregui

Chapitre 12

Entendant mon réveil sonné, j'apportais ma main à celui-ci, connaissant parfaitement comment l'arrêter, ce que je faisais instinctivement avant de venir poser mon avant-bras sur mon visage, au niveau de mes yeux, soupirant fortement, n'ayant pas l'envie de me lever. Je faisais un effort surhumain sachant que c'était surtout pour Lauren, mais il était beaucoup trop tôt, Josh voulait qu'on parte pour sept heures, j'avais été dans l'obligeance de me lever à six heures pour avoir le temps de me préparer, bien que j'avais pu prendre ma douche hier soir, je me devais de la prendre encore ce matin pour me sentir propre. C'était simplement psychologique, si je ne prenais pas de douche le matin, je me sentais sale toute la journée. L'hygiène était une priorité pour moi, j'avais fait un gros effort en rencontrant Lauren pour la première fois, car pour être franche, elle dégageait une odeur épouvantable, mais de ce côté-là, elle avait une bonne excuse.

Finalement, je me levais de mon lit, marchant directement vers la salle de bain afin de m'enfermer dedans, ne prenant pas le temps de réveiller Lauren, à quoi cela servait ? Elle se rendormait toujours le temps que je me préparais, que je la levais maintenant ou après, cela ne changeait rien du tout. Des que je venais de finir ma douche, je m'enroulais dans une serviette, sortant de la pièce pour rejoindre mon dressing afin de trouver des vêtements adéquate pour aujourd'hui. Une fois trouvé,, je rebroussais chemin, renfermant directement la porte derrière moi pour m'habiller d'un simple jeans tout comme d'un haut à col roulé, finissant par faire mes cheveux, ne faisant rien de spécial en vérité, je n'avais pas pris le temps de les laver pour en faire toute une œuvre d'art. Je me maquillais légèrement tout de même, afin de ressembler à quelque chose.

" Lau' " Appelais-je la brune pour la réveiller, alors que je sortais de la salle de bain. " Lauren s'il te plait, lève-toi, " Accentuais-je sur le ton de ma voix. " Jauregui ! " M'accroupissais-je à ses côtés en venant la bouger à son épaule.

" Mm.. " Elle venait poser sa main sur la mienne d'un geste plutôt doux. " Tu pourrais faire autre chose avec ta main que bouger mon épaule.. " Me prenait-elle au dépourvu vu la tournure de sa phrase.

" C'est-à-dire.. ? " Demandais-je confuse.

" Oui.. Au lieu de toucher mon épaule.. Tu pourrais toucher autre chose.. " Continuait-elle, me laissant sans voix.

" Qu-quoi ? Je suis pas sûre de bien comprendre.. " Riais-je nerveusement en retirant ma main de son emprise.

" Le petit déjeuner Camila ! Tu pourrais préparer le petit déjeuner au lieu de me réveiller ! " Renchérissait-elle plus compréhensiblement, me sentant tout d'un coup soulagée.

" Le petit déjeuner.. " Rigolais-je. " Il fallait bien que je te réveille avant d'aller le faire, tu ne crois pas ? "

" Oui .. C'est vrai, " Me souriait-elle, venant ensuite embrasser ma joue quand elle se redressait. " Bonjour .."

" Bonjour, " Lui rendais-je son sourire avant de me redresser correctement tout aussi." Tu te prépares et tu me rejoins dans la cuisine ? " Lui faisais-je comprendre.

" Comme si c'était fait ! " Confirmait-elle la chose avant d'aller prendre ses vêtements pour se préparer.

Je regardais un instant Lauren qui était maintenant de dos à moi, c'était comme si mes pieds ne voulait pas bouger de la place où j'étais, voulant que j'assiste à une Lauren qui se changeait. Mes iris ne pouvaient s'empêcher d'assimiler toute pièce de son corps, de sa nuque à ses chevilles, mon regard devant la brûler tellement ma chaleur corporelle avait augmenté en l'espace d'un instant. Je n'arrivais pas à contrôler mon corps tout comme mes pensées, c'était tellement difficile avec une femme comme Lauren dos à moi. Son corps était tellement plaisant à regarder, elle avait tout où est-ce qu'il fallait. Je me perdais fortement dans les courbes de son corps qui était parfaitement bien dessiné, mis en valeur, je n'avais qu'une envie, que mes mains épouses son corps. Qu'elles si glissent comme si tout cela était normal pour nous deux, sauf que non, rien était normal, et surtout pas mes pensées.