Chapitre 15

3.8K 214 21
                                    

Un mois était déjà passés. Les jours passaient extrêmement vite quand il s'agissait d'emmener Lauren au centre, d'aller moi-même en cours, de passer mes soirées à étudier et de faire de même pour Lauren ainsi que de passer mes week-end avec les filles et de temps à autres à rester simplement avec Lauren, on ne faisait rien de spécial, mais la journée passait tout aussi vite, après tout, quand on était en bonne compagnie le temps on ne le voyait pas passer, c'est ce que je regrettais énormément, on était déjà fin novembre, dans même pas un mois j'étais en vacances. Les premières vacances que j'aurais depuis la reprise. Il me tardait déjà de pouvoir me reposer et de profiter encore un peu plus de la brune, car finalement, à part le week-end, je ne passais pas mes journées grandement en sa compagnie.

Mes parents faisaient des allers-retours entre la maison et d'autres lieux, je ne m'en occupais pas spécialement, je ne prenais pas de leurs nouvelles comme ils ne le faisaient pas avec moi ou avec Sofia. Ils nous parlaient que lorsqu'ils rentraient pour deux trois jours avant de repartir. Lauren avait finalement compris les intentions de mon père envers elle, elle savait qu'il ne devait pas devenir président au risque de se faire expédier loin des États-Unis. Depuis qu'elle avait saisi la chose, quand elle voyait mon père, elle avait cette rancœur dans ses yeux, elle qui était si innocente, elle qui n'était qu'une enfant, elle arrivait à changer d'expression facial à la seconde même où elle le voyait. Elle crachait des jurons sortie de nul part, je ne serais dire où exactement elle avait appris ce genre de mot sachant que je faisais attention à mon langage en sa présence, peut être que c'était à cause des filles, quand on passait des journées avec elles où lorsque Normani sortait avec Lauren, seule, elle avait sûrement dû l'entendre dire ce genre de mots, qu'elle le répétait quand quelque chose ne lui plaisait pas, mais surtout pour mon père. Bien que c'était mon géniteur, je pensais chaque mots qu'elle pouvait dire à son égard. Il était devenu horrible. Ce n'était plus le même homme que je connaissais lorsque j'étais encore une enfant.

Le fait qu'elle avait compris les paroles de mon père était dû au fait que les efforts qu'elle faisait avec Poppy était grandement récompensées. Elle progressait de plus en plus et avoir une conversation avec elle était des plus agréables. En l'espace de quelques mois elle avait énormément appris et je pouvais voir à sa façon d'agir qu'elle était fière d'elle et je ne pouvais faire autrement que d'être tout autant fière d'elle. Elle grandissait assez vite que je ne reconnaissais presque plus la personne que j'avais accueillie chez moi. Certes, elle gardait ses mimiques d'enfants, mais elle avait changée dans le bon sens malgré des mots que je n'appréciais pas quelques fois. Elle devenait petit à petit une jeune femme dans sa façon de penser surtout, car physiquement, elle en était déjà une. Pour la laisser acquérir ce stade-là, il nous fallait encore quelques mois, rien de plus. J'avais foi en elle, je savais au fond de moi qu'elle était capable de grandir encore plus.

Bien que Poppy était d'une grande aide pour Lauren, je ne manquais pas de penser que Normani avait une grande responsabilité avec son changement. Elles sortaient souvent ensemble toutes les deux sous la demande de ma meilleure amie, bien que quelques fois c'était Lauren qui demandait à passer la journée avec elle. Je devais avouer qu'au début j'avais été jalouse, lorsqu'elle me demandait d'être avec la jeune Kordei, le sentiment d'être délaissé se faisait ressentir en moi à chaque fois, je n'avais pu faire autrement pendant les premières fois où ça se faisait puis finalement je m'étais fait une raison. Lauren pouvait sortir avec Normani. Je n'avais plus peur, car, lorsqu'elle rentrait de sa journée avec la typé, elle me faisait comprendre à quel point je lui avais manquée et finalement elle ne me lâchait pas de la soirée. Je crois même que j'appréciais le fait qu'elle sortait avec ma meilleure amie, parce que sa soirée m'était complètement réservée, elle ne prenait en aucun cas la tablette pour jouer dessus, quand je disais qu'elle me consacrait sa soirée, c'était du début à la fin, comme si elle se donnait complètement à moi. Ce que je disais, elle le faisait, sans ronchonner, elle se pliait presque en quatre pour me satisfaire, et bien que ça me plaisait grandement, qu'elle faisait chavirer mon cœur à être de cette façon avec moi, je n'en jouais aucunement, préférant l'avoir à sa juste valeur au lieu qu'elle soit mon esclave.

Wretched Jauregui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant