Un Jeff un peu trop réel

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" 2 Septembre 2016

J'étais chez moi dans un coin sombre, la peur me prenait à la gorge, j'avais du mal à respirer. Autour de moi, aucun son ne parcourait le manoir, alors que cinq minutes auparavant, des cris  d'effroi étaient omniprésents dans l'habitation de la sœur de ma mère. Puis, de manière decrescendo, le silence avait pris place. Tout d'un coup, une porte avait claqué. Un frisson me parcourait l'échine tandis que les larmes commençaient à dévaler silencieusement le long de mes joues. S'en suivit des bruits de pas, lourds et lents sur les marches en bois. A chaque grincement du bois, je sentais la mort arrivée. 5 foulées, le mèneraient à la chambre de mon oncle et de ma tante. 15 avancées l'acheminerait à mon petit frère. Enfin, 20 pas le ferait arriver à ma chambre.

Les grincements s'étaient arrêtés, signe qu'il était à notre étage. 1 pas. Un bruit long contre le mur se fit entendre. 2 pas. C'était comme une bâton que l'on fait suivre sur un mur. 3 pas. Dans un mouvement continuel. 4 pas. 5 pas. Le silence à nouveau. Je retenais ma respiration tandis que la porte s'ouvrait. Et tout a été rapide, des cris, des pleures, des supplications, des corps qui s'effondrent sur le sol, des bruit d'agonie, le flot du sang sur le plancher. La peur améliorait mes sens. Puis cela reprit. 6 pas. 10 pas. 13 pas. 15 pas. A nouveau un silence pesant, à nouveau la porte qui grince.  J'entendais mon petit frère crier, se débattre, pleurer et sans que je ne comprenne, ses supplications se rapprochaient. 16 pas. 18 pas. 20 pas. Je voyais par le bas de ma porte, couler une pâle lumière jaune et une ombre.

La tournée, ronde et brillante, bougeait, tournait tout doucement, laissant le peur me prendre encore plus, m'étrangler telle une ombre me parcourant. Mes yeux scrutaient ma chambre à la recherche d'une quelconque échappatoire. Puis la porte s'entrebâillait, juste en face de moi. Par la petite ouverture rectangulaire, un visage me fixait.

Des billes me fixaient voilées par de la folie, aucunes paupières n'étaient présentes pour leur donner une forme en amande. Il semblaient ressortir de ses orbites et ils étaient cerclés de rouge, un rouge liquide semblable à du sang qui s'écoulait du coin prunelles folles jusqu'au coin de sa bouche. Cette dernière montait jusqu'à hauteur de ses oreilles telle une énorme coupure d'où s'écoulait aussi le liquide rougeâtre coulant dans nos veines. Son teint était tellement cadavérique, que l'on eut dit un fantôme.

Il était là, un des fugitifs d'un asile

Il ouvrait la porte tout doucement et chacun des ses pas dans ma direction me faisait un peu plus reculer. Encore 5 pas. Je fixais mon frère coincé sous son couteau déjà maculé par le sang de deux membres de notre famille. 3 pas. Je me retrouvait au pied du mur et à ce moment il s'arrêtait et continuait de me fixer."

Elle referma son carnet d'un coup, le posa sur ses genoux. Assise sur son matelas et adossée à sa tête de lit, elle tenta de calmer les battements frénétiques de son cour. Son rêve lui avait semblé si réel que ses mains en tremblèrent encore. Elle resta longtemps le regard perdu dans le vague, et balaya sa chambre du regard. Ses murs bleus sont vides, seul un cadre y est accroché. Elle se leva et se dirigea vers celui-ci, fixant les silhouettes prenant la pose. Elle resta ainsi jusqu'à ce que son réveil ne se mit à sonner. Elle demeura quelques instants devant la photo avant de se ressaisir. Aujourd'hui c'était la rentrée!

Hey!! Sérieux j'ai besoin de votre avis, j'ai l'impression de me perdre dans le type de mon histoire, prévenez-moi si quelque chose ne va pas!!! Et encore une fois dîtes ce que vous pensez, que ce soit positif ou négatif, c'est maintenant si j'ai des choses à modifier et pas dans trois chapitres. Merci pour avoir lu!! Biz♥


La face cachée d'un rêve Où les histoires vivent. Découvrez maintenant