Poème #44 (lisa-johanna)

89 8 6
                                    

S'il vous plaît, répondez-moi c'est un horrible rêve, combien de fois dois-je crier, me tordre, souffrir ?

Seule la douleur résonne autour de moi.

Paralysée et pétrifiée, complètement détruite,

Je ne suis que prisonnière de ce monde condamné...


La nécrose de mes émotions sombres se fondent dans une gigantesque folie tumescente.


La fin du rêve est tellement corrompue que même la réalité semble se fissurer

Dis-moi juste combien mesure le sang ?

J'ai fini par sombrer.


Mon âme s'est fendue en deux.

Je te laisse voir cette déformité se développer tandis que sens la honte.

Je ne peux pas être réparée

Je suis effrayée par l'obscurité qui se trouve dans mon coeur.


Tout semble perdre cette lumière éblouissante sans comprendre ce qui a été brisé.

Je perds complètement pieds .

Plus je me débats et plus je coule.

Je touche le fond en aillant pas même ma force de respirer.

Là où je suis, le m'asphyxie, mon coeur se remplit de douleur.


En déchirant la limite de l'égo, j'ai détruit mon cœur.

Je demeure altérée.


Ces deux faces s'entrelacent pour mieux se détruire

Je suis en décadence rien de plus qu'encore blessée

C'est parce que je sens plus profondément la douleur,

Qu'il m'est impossible de faire semblant.

Je ne veux pas changer... Tue mon passé.


La froideur de notre solitude se propage indéfiniment.

La pluie qui se fond sous ma peau me glace.

C'est dans mes plus sombres rêves

Que je ne peux pas voir la lumière.


Ce que j'ai pu apercevoir à travers mes yeux fermés,

Était ce vaste monde que j'avais égaré

J'aimerais poser une question silencieuse,

J'aurais dû le savoir...

"Quand est-ce que je me changerai en vent ? "


Ténèbres du monde pourri où disparaissent les hurlements.


Les voix qui souffrent à l'agonie dans l'étang de la mort résonnent.

Le coeur des hommes rongé par la solitude,

Grandit dans la cruauté


Les blessures émotionnelles représentent le prix à payer pour être soi-même.

Moi qui ai déchiré le ciel et la terre, je crie avec ce corps.

Le Cercle des Poètes (Wattpadiens) DisparusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant