Était-ce ta présence qui faisait frissonner mes sens ?
Était-ce ta fragrance qui ébranlait ma quintessence ?
Était-ce ton essence qui engorgeait ma jouissance ?
Ou me contentais-je simplement d'une naïve ignescence ?
Poésie de minuit, pensée qui fleurit, froides comme la nuit.
Mes doigts recherchent tes mains, tes cheveux et tes yeux en vain,
Humant le vent, serrant ton ombre, redoutant le matin,
La vue se troublant sous les pas qui tremblent, se délie enfin
Le son de mon coeur s'échappant de ma bouche qui a faim.
Poésie de minuit, pensée qui fleurit, froides comme la nuit.
Comme toujours, mes yeux se plissent à la lisière du jour
Aux rayons superficiels semblables à ceux qui tambourrent
Des plaines glacières aux déserts arctiques alentours
Je me sens triste chevalière d'Arthur et de sa cour
VOUS LISEZ
Le Cercle des Poètes (Wattpadiens) Disparus
Poetry"On ne lit pas et on n'écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l'in...