Poème #49 Poésie de minuit (SoraBleue)

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Était-ce ta présence qui faisait frissonner mes sens ?

Était-ce ta fragrance qui ébranlait ma quintessence ?

Était-ce ton essence qui engorgeait ma jouissance ?

Ou me contentais-je simplement d'une naïve ignescence ?


Poésie de minuit, pensée qui fleurit, froides comme la nuit.


Mes doigts recherchent tes mains, tes cheveux et tes yeux en vain,

Humant le vent, serrant ton ombre, redoutant le matin,

La vue se troublant sous les pas qui tremblent, se délie enfin

Le son de mon coeur s'échappant de ma bouche qui a faim.


Poésie de minuit, pensée qui fleurit, froides comme la nuit.


Comme toujours, mes yeux se plissent à la lisière du jour

Aux rayons superficiels semblables à ceux qui tambourrent

Des plaines glacières aux déserts arctiques alentours

Je me sens triste chevalière d'Arthur et de sa cour

Le Cercle des Poètes (Wattpadiens) DisparusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant