Chapitre 4 : Épilogue

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Je rentre chez moi en lançant mes chaussures dans l'entrée.
Je les ramasserai plus tard.

Mon premier réflexe est d'aller dans le frigo et me prendre un peu des restes de la veille.

A 26 ans je suis devenue coach dans mon ancien collège.
Je ne plain pas.
J'aime mon travaille.
Même si ce n'était pas mon premier choix de carrière.
Mais dans la vie il se passe souvent des petites choses qui bouleverse notre équilibre.

Je m'avance vers l'atelier de Clarke (qui est aussi accessoirement notre chambre) d'où se dégage une faible lumière.
Et elle est là.
Assise devant son chevalet.
Les cheveux attachée en désordres.
De la peinture sur les joues.
Une chemise en jean bleu et un de mes boxer.
Je souris bêtement.

-"Je pensais qu'on avait dit que tu irait te coucher tôt?" Je demande pas vraiment comme une question en me plaçant derrière elle, mes mains sur ses épaules. "Cela dit c'est très beau."
-"Merci mon amour." Elle ignore totalement ce que j'ai dis en premier lieu.
-"Clarke il est passé 22h. Tu devrais dormir."
-"Je me suis sentie inspirée." La même excuse chaque soir depuis 6 ans.
-"Ça peut attendre non?" Elle soupir en se levant.
-"Je suppose."
-"C'est bien ma princesse." Je l'embrasse sur le front.
-"Ne m'appelle pas comme ça." Elle grogne en s'allongeant dans notre lit alors que je me déshabille.
-"Arrête de toujours te plaindre." Je souris en m'allogeant et la serrant dans mes bras comme elle réfugie sa tête dans mon cou et place sa main sur mon coeur.
-"Ce sont les hormones."Elle se justifie.
-"Bien sûr, comme chaque jour depuis 8 mois." Je souris en caressant son ventre gonfler et je peux sentir notre fils mettre un coup de pied.
-"Bon dieu. Il fera du football celui là." Je continue de caresser et je peux sentir un coup plus doux.
-"Et elle , elle fera quoi?" Je demande comme Clarke baille.
-"Tout ce qu'elle voudra mais pas de foot." Elle plaisante en baillant encore une fois.
-"Il est l'heure de dormir ma princesse."
-"Pas princesse." Elle marmone en s'endorment.

Je reste encore un peu éveillée pour contempler ma vie.
J'aime cette femme dans mes bras comme j'ai aimé le bébé que j'ai tenu il y a 21 ans de ça.

Mes doigts traînent sur son anneau d'or , puis sur son ventre gonflé et rond.

J'ai tenu ma promesse.

Horizon (Clexa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant