Le malheur peut être un pas vers le bonheur... (Rayitsa)

une nouvelle vie qui commence

Rayane décida de courir vers l'entrée de la cabane sans que les policiers n'ai le temps de l'attraper. Il ouvrit la porte en bois et découvrit une scène effroyable. Denitsa était allongée sur le sol avec Michael (qui était revenu entre temps) couché sur elle en essayant tant bien que mal de la tenir mais elle se débattait avant qu'il n'arrive vraiment à l'attacher et à enlever son soutien-gorge. Rayane lui sauta à la gorge, Michael se cogna contre un mur tandis que Denitsa attrapa son T-shirt et la police fit son entrée. Rayane n'arrivait pas à tenir ses poings, la police dû intervenir. Deux policiers tentèrent de le calmer et de le tenir mais Rayane avait la rage en lui, faire du mal à sa complice n'était même pas envisageable. Il avait les larmes qui coulaient toute seul, son visage voulait tuer Michael. Quand à Deni, elle avait été prise en charge par les pompiers mais elle ne voulait pas partir sans Rayane qui arriva de suite. Michael allait lui aussi passer par l'hôpital mais il allait être rapatrié par les policiers qui allaient le transférer en prison.

 Arrivé à l'hôpital, Deni était prise en charge rapidement suite aux coup qu'elle avait subi mais aussi psychologique. Ils lui firent plusieurs examens avant qu'elle ne rejoigne sa chambre ou Rayane l'attendait. Elle arriva déjà endormie dans son lit, Rayane prit sa main et allongea sa tête sur son ventre. Dans sa tête, il s'en voulait toujours de l'avoir laisser seule. Il recommença à pleurer et il sentit la main de Deni se serrer à la sienne, elle s'était réveillé. Rayane leva sa tête et regarda Deni en essayant d'essuyer au plus vite ses larmes mais rien n'y faisait, Denitsa était touchée et sans dire un mot, elle le prit dans ses bras et le remercia avant de se rendormir. Lui resta à ses côté ne voulant plus jamais la laisser seule! 

Le lendemain matin Denitsa se réveilla en première et elle vit Rayane sur le fauteuil avec la tête en arrière et la bouche ouverte se qui la fit bien rire. Il se réveilla en sursaut par le rire de Denitsa. Il se leva ne sachant plus vraiment où il était. 

D- Salut, comment tu vas?

R- Très bien j'ai un torticolis mais sinon ça va et toi? ça va mieux?

D- J'ai un peu mal à la tête mais sinon, ça va. Qu'est ce que tu as prévus de faire aujourd'hui?

R- Je reste avec toi! Tu as faim?

D- Rayane, tu ne pourras pas rester avec moi indéfiniment, tu as Camille qui t'attend. Sinon oui j'ai une faim de loup!

Rayane repensa qu'il avait oublié Camille, il avait oublié de la prévenir. Il en profita pour descendre chercher à manger et l'appeler. Il remonta avec le plateau de Deni. Elle était sur son portable en train d'envoyer plusieurs messages jusqu'à ce qu'elle le vit devant la porte. Il entra et déposa le plateau sur sa table, il allait pour redescendre pour aller se prendre un croissant mais Deni lui proposa de partager et il accepta sans se faire prier. Un médecin toqua à la porte pour poser quelques questions de la veille à Denitsa. Elle fit signe à Rayane de sortir, ce qu'il allait faire, mais Deni ne voulait pas rester seule.

M- Par rapport à hier, je dois vous demander si votre ex, vous a-t-il touché?

Denitsa n'arrivait pas répondre alors c'est Rayane qui lui posa la question, tout en lui demandant de le regarder lui et non le médecin.

R- Est-ce qu'il t'a juste embrassé? Ou est-il allé plus loin. Prend ton temps, ne t'inquiète pas.

D- Il... il m'a attaché... et il a commencé à...

Les larmes coulaient sur son visage ne regardant plus personne, c'est à ce moment là que Rayane prit son menton du bout de ses doigts la dirigeant vers ses beaux yeux vert lui faisant comprendre qu'elle n'avait rien à craindre en parlant.

D- Il m'a arraché le T-shirt tout en m'embrassant et il a commencé à mettre sa main un peu partout sur moi et il m'a enlevé mon soutif...

Rayane était fier d'elle, il l'a prit dans ses bras et lui souriait tout en passant sa main dans ses cheveux. Le médecin avait tout noté dans un carnet et repartie en la remerciant d'avoir parlé.