Une disparition des plus troublante

532 27 2
                                    

       La première idée de Rayane était d'aller voir chez Michael. Sa tristesse ne faisait qu'amplifier sa colère. Il toqua à cette porte mais personne ne l'ouvrit. Il fit le tour de la maison pour essayer d'ouvrir la porte arrière qui ne s'ouvrit toujours pas, il décida donc de la forcer. Il fit le tour des pièces de la maison mais ce qui attira le plus son attention était que dans une de ses pièces se trouvaient des photos de Michael et Deni. Des photos d'elle étant jeune, de maintenant ou même lors de leurs vacances passées ensembles. Des murs remplit de photos et des objets souvenirs venaient combler le vide au milieu de cette mystérieuse salle. Une enquête avait déjà été ouverte et grâce à l'avancée de cette découverte, Ray fit appel aux policiers qui arrivèrent sur les lieux en à peine cinq minutes. Un des policiers arrêta Rayane pour avoir enfreint la loi, c'est à dire, qu'il était entré sans autorisation. Il ne comprit pas leurs gestes et tenta d'expliquer la situation mais ils ne voulaient rien entendre, cela ne faisait qu'augmenter sa colère, il ne se laissa pas faire et un policier se prit un coup sans que Rayane n'est voulu le toucher. Il prit conscience que s'il continuait comme ça, Denitsa ne serai pas retrouvé à temps, il se laissa faire et entra menotté dans une voiture. Il fut mit en garde à vue pour la nuit. Il devenait fou, il appela Camille pour le sortir de là. 

- Salut Camille, c'est Rayane... J'ai vraiment besoin de ton aide. Salua Rayane avec une voix tremblante.

- Qu'est ce qu'il y a, tu vas bien? Il est plus d'une heure du matin et ta voix...

- Je suis au commissariat, je t'expliquerai, c'est pas grave et surtout, ce n'est pas de ma faute.

Camille arriva, paya la caution de Rayane, et en parlant du loup, il se dirigea vers elle pour la remercier et qu'il la rembourserai quand tout serai rentré dans l'ordre. A peine avoir dit tous ses mots, il laissa tout le monde en plan et repartit dans ses recherches.

Denitsa, quand à elle, ne fermait pas l'œil de la nuit. Elle entendit Michael monter. Il lui amena de l'eau et de la nourriture, même s'il n'était q'une heure et demie.

- Qu'est ce que tu fous à cette heure ci et qu'est ce que tu me veux? Demanda Denitsa en colère.

- T'es pas contente, je repars avec! Lui répondit-il.

Denitsa ne dit plus rien et mangea devant Michael qui n'arrêtait pas de la complimenter et de lui rappeler tous les moments qu'ils avaient passés ensembles auparavant, ce qui l'a fit pleurer.

- Pourquoi tu pleures? questionna Michael.

- Mais Michael, où est passé cet homme qui était si doux lors de notre première rencontre? Tu n'arrêtais pas de complimenter, de me dire que j'étais la femme qui égaierai ta vie, celle qui partagerai tous ces moments que passent les couples comme se promener le long de la Seine comme on le faisait presque chaque soirs après le repas. Et c'est ce soir là où tu es rentré complètement bourré car tu avais perdu ton travail, je t'ai posé la question de trop mais normal à mon goût, c'est à dire "comment c'est passé ta journée?" et c'est alors que la première gifle apparu.

- Mais Deni, je te promets que je vais changer, cet homme disparaît de jour en jour de mon corps, je fais des progrès tu vas voir, laisse moi une dernière chance.

- Je t'en ai déjà trop donné! Maintenant c'est finit! Quelle heure est-il?

- Il est près de six heures maintenant. Deni, je t'en supplie...

Deni était formelle, c'était impossible qu'ils redeviennent un couple, ce qui énerva Michael et décida de la gifler.

- Tu vois Michael, tu ne changeras jamais! Tu n'es qu'un salaud!

Il l'a refrappa et reparti avec le plateau, il rentra chez lui mais avant il prévenu Denitsa qu'il allait bientôt revenir et que si elle ne se laisserait toujours pas faire, il emploierai la force contre elle.

Rayane repensa aux photos de la pièces et se souvenu de plusieurs d'entre elles qui montraient une cabane au milieu des bois et décida de prévenir la police de regarder sur un plan, le bois qui se trouvait pas très loin de chez Michael. Tous cherchèrent cette cabane enfouit au milieu de ce bois. Marchant devant les policiers, Rayane remarqua au loin une construction ressemblant à la cabane et au même moment il entendit des cris que seuls lui entendaient. 

Le malheur peut être un pas vers le bonheur... (Rayitsa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant