Hey !
Et voilà, Addict se termine sur ce chapitre de 1824 mots ! J'espère qu'il vous plaira comme toujours ! Je posterai l'épilogue demain, ainsi que les remerciements et les détails du concours qui sera de créer une couverture pour le tome II d'Addict, Obsessed. Eh oui, parce qu'après avoir été accro, ils vont être obsédés ! Allez, trêve de bavardages. Je vous souhaite une bonne lecture !
Je vous adore ♥
Kris
Mon père et ma belle-mère sont arrivé le lendemain, à la fois heureux et furieux. J'ai eu le droit à des engueulades et des câlins. Puis mon père m'a dit qu'il me faisait interner et que je n'avais pas le choix. J'ai eu un pincement au cœur mais j'avais promis à Callum que j'allais me soigner. J'entrai à l'hôpital dès le lendemain, mais pour le moment, c'était Noël. Alors, nous avons échangé des cadeaux et nous sommes allés au restaurant. Nous sommes allés faire un dernier tour à la plage avant de rentrer. J'ai accompagné mon petit ami jusqu'au cimetière, même s'il faisait froid et qu'il était tard. Nous nous sommes recueillis sur la tombe d'Arizona pendant une dizaine de minutes avant de rentrer chez moi. C'était notre dernière nuit ensemble avant de longues semaines. Nous n'avons même pas fait l'amour. On s'est juste allongé, moi dans ses bras, et nous avons fixé le plafond en silence jusqu'à ce que nous nous endormions. Pendant la nuit, j'ai cru sentir ses lèvres sur les miennes mais je ne suis sûr de rien. Au réveil, j'étais seul. Sur l'oreiller à côté de moi, il y avait une photo de nous deux en train de nous embrasser, à l'hôtel, probablement prise par l'une des filles et derrière, Callum avait écrit " Je t'aime ".
L'hôpital psychiatrique, ça n'a rien d'horrible. Ce n'est pas un lieu sinistre rempli d'infirmières sadiques et de médecins encore plus psychopathe que les patients. Au contraire, c'est chaleureux. Les murs sont de couleurs pastel, il y a des plantes et des tableaux, les chambre sont accueillantes, le personnel très gentil et la nourriture délicieuse. Je suis au deuxième étage, avec les cas ayant besoin d'une surveillance proche mais pas non plus excessive comme ceux du troisième étage. Ici, ça marche aux récompenses. À mon arrivée, on m'a pris mon portable et je ne peux me servir de mon ordinateur que pour suivre les cours, sous la surveillance d'un infirmer qui veille à ce que je n'ai pas de contact avec l'extérieur. Mais plus j'avance dans ma thérapie, plus je fais de progrès et plus j'ai de contact avec les autres. J'ai d'abord eu le droit à un coup de fil de mon père, qui m'a annoncé que je suis le grand frère d'une petite Alessia. Ma belle-mère a accouché un peu prématurément mais elles vont bien toutes les deux. J'ai ensuite pu contacter mes amis. Je les appelais tous les soirs. La seule personne dont je n'ai pas de nouvelles, c'est Callum. Lara m'a assuré qu'il allait bien, mais que ma psy lui avait dit de ne pas me parler. Au début, cela m'angoissait beaucoup de ne pas savoir ce qu'il faisait. Le son de sa voix, son odeur, sa chaleur, ses baisers. Tout cela me manquait. Il me manquait ! Les premiers jours après mon arrivée, j'ai fait des crises de panique qui se sont de plus en plus espacée avec le temps. Au final, je n'en ai plus fait car j'ai assimilé le fait qu'il m'aimait même si je n'étais pas à côté de lui. Aujourd'hui, je me rends à ma dernière séance de thérapie sans le savoir. J'entre dans le bureau du Dr.Queen, une quarantenaire adorable et très patiente que j'apprécie. Son bureau est ma pièce préférée avec sa moquette beige, ses murs chocolat et ses meubles en bois.
- Bonjour Kris.
- Salut Doc !
Je m'installe dans l'un des deux fauteuils et elle prend l'autre. Aujourd'hui, elle porte une jupe crayon noire et un pull bordeaux. Callum avait le même. Bon, avec une coupe masculine et pas de décolleté en V. C'est alors qu'une image apparaît dans mon esprit et je ris. J'imagine Cal' avec le même pull que la psy.
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Addict [BoyXBoy] (Terminé)
RomanceIls se détestent. Littéralement. Mais, ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre. Cette attirance les ronge et les détruit. Ils ne savent plus quoi faire. Tu es mien. Tu m'appartiens. Je te déteste.