Chapitre 6

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Point de vu omniscient:

La famille "recomposée" est rentrée de l'île de Jeju il y a peu. Ce petit weekend a permit à la famille Buwhakul de penser à autre chose. Ils étaient dans une sorte de bulle. Ils se sont rendu compte qu'ils pouvaient vraiment compter sur les Tuan.

Cette petite escapade a également permit à nos deux protagonistes de réaliser certaines choses. L'un comme l'autre se sont rendus compte du physique plutôt avantageux de l'autre. Mark a comprit que toutes les choses qu'il détestait chez Bambam sont, aujourd'hui, celles qu'il préfère. Quant au plus jeune, il s'est rendu compte qu'il fantasmait sur le plus vieux. Les deux garçons sont liés par quelque chose qu'ils considèrent seulement comme de l'attirance et rien de plus. Pourtant, ils vont vite réaliser que c'est beaucoup plus qu'une simple attirance et qu'ils ont besoin l'un de l'autre.

Point de vu de Bambam:

 Je jette un dernier coup d'œil aux trois personnes qui me fixent d'un regard suppliant et me demandent de ne rien leur faire.

Je ne les écoute pas et dirige l'objet métallique que je tiens dans la main gauche vers l'homme le plus âgé. 

Je ferme les yeux et appuie plusieurs fois sur la gâchette. Trois coup de feu retentissent.

J'ouvre les yeux et me retrouve face aux cadavres de mon père et de mes frères. Leurs corps sont remplis de trou qui montre leur chaire à vif.

Ils se relèvent tous les trois en même temps et avancent vers moi. Il ressemble à... On dirait des... Ce sont des zombis! Je suffoque.

"- Tu aurais pu nous sauver Bambam."

Je me réveille en sursaut et les yeux remplit de larmes. Il me faut plusieurs seconde pour réaliser que je suis dans mon lit, dans la chambre de Mark et que ce n'était qu'un cauchemar. 

Je tourne la tête pour voire son lit toujours aussi vide. Il est parti régler un problème d'affaire avec son père aux Etats-Unis. Ça fait déjà plus d'une semaine qu'ils sont parti. Je ne sais pas quand il rentre et ça me tue. Il me manque terriblement.

Mes cauchemars ont commencés la nuit où il est parti et ne s'arrêtent plus depuis.

Le maison a beau être remplit de rire et de bruit, elle me parait tellement vide sans lui. 

Je recommence comme avant qu'on reparte de zéro. Je passe mes journées avec mes écouteurs. Je sors le soir tout seul. 

Je suis de nouveau au bord de la mer. Mes yeux se perdent dans le bleu de l'océan.

La distance est la preuve que je me suis vraiment attaché à lui.

Certains diront qu'être séparé une semaine ce n'est rien. Mais je vous assure que quand cette personne est la seule à vous faire sourire, sept jours paraissent durer une éternité.

Je regarde les gens marcher sur le sable. A cette heure de la soirée, il y a beaucoup de jeune couple. 

Un retient mon attention en particulier. Deux garçons d'une vingtaine d'année se tiennent par la main et marche en rigolant. Ils sont assez proche pour que j'entende des bribes de leur conversation.

"- Youngjae ta blague elle était nul!

- Peut-être mais tu as rigolé.

- C'est pas pour la blague mais à cause de ton rire.

- Je te permet pas de te moquer de mon rire Junior.

- Arrête de m'appeler comme ça, tu sais que ça m'énerve. "

( Allez l'arrivée de mes deux bias dans la fiction, en toute finesse)

Je ne les entends plus, ils sont trop loin. 

Je me surprend à m'imaginer comme eux, avec Mark.  Nous marcherions main dans la main. Nous parlerions de tout et de rien. Il ne me raconterait des blagues pour me faire sourire. 

Je dois avouer que c'est un peu confus dans ma tête. Lui et moi nous sommes beaucoup rapprochés. Et son absence m'a fait comprendre que j'ai besoin de lui. Je suis attiré par lui, ça je ne peux pas le nier. Son sourire, son rire, ses yeux, son corps et sa voix, tout me fais rêver chez lui. Le soir où nous sommes rentrés de Jéju, il s'est confié à moi. Il m'a avoué son homosexualité. Savoir ça ne m'aide pas forcement à y voire clair. Maintenant que je sais qu'il est gay, je ne peux m'empêcher de m'imaginer à ses côté, comme le couple que je viens de voire. 

Point de vu de Mark:

Je suis enfin de retour en Corée. Ces deux semaines passées loin de ma famille et surtout de lui, m'ont paru une éternité. Il me tarde de le revoir. Il m'a vraiment beaucoup manqué. 

Je descend du taxi. J'avance le long de l'allé qui me conduit à la maison. J'ouvre la porte. Une touffe de cheveux auburn me saute dessus. 

"- Mark tu m'a tellement manqué!"

Je l'éloigne de moi pour pouvoir l'admirer. 

"- Bam, tu as changé de couleur de cheveux?!

-Oui."

Cette teinte lui va très bien. Je trouve que ça le change. Il a moins une tête d'enfant avec. Il est vraiment beau. 

Il me saute dans les bras et plonge sa tête dans mon cou. Son souffle me fait frissonner. Je lui rend son étreinte. Je me sens vraiment bizarre. Une sensation de joie immense s'est emparée de mon corps. 

La soirée est passée tranquillement. J'ai retrouvé le reste de la "famille". J'ai discuté un peu avec eux avant de rejoindre Bambam dans notre chambre.

Il est allongé sur le ventre et il fait du téléphone. Je m'étale de tout mon long sur son dos.

"- Tu fais quoi?

- Je suis sur Twitter."

Je me laisse tomber à coter de lui, sur la place libre de son lit. Il pose son téléphone sur la table de nuit et se tourne vers moi. Nos visages sont proches. Je prend une de ses mains que je joint à la mienne. Nous restons comme ça à parler pendant de longues heures . Il m'a raconté qu'il faisait d'horrible rêve depuis plusieurs heures. 

"- Maintenant je suis de retour. Si tu refais un de ces satanés cauchemars, je te réveillerais en douceur et te prendrais dans mes bras pour que tu te rendorme paisiblement."

Un sourire se dessine sur ses lèvres. Nos visages se sont encore rapprochés, nos front se touchent. Mes yeux sont perdus dans les siens.

"- Dis moi Bam, notre relation elle est très différente d'il y a quelques mois.

- Oui."

Ma voix se fait plus douce. Je parle dans une sorte de chuchotement.

"- Tu crois qu'elle changerait beaucoup si  je t'embrassais?

- Je ne sais pas. Essaye et, demain, nous ferons comme si rien ne s'était passé.

- D'accord."

Je m'approche doucement de lui. Nos corps se touchent presque. Je le regarde une dernière fois avant de fermer les yeux. 

Mes lèvres rencontrent les siennes. Elles se mouvent parfaitement. Je pose ma main sur sa joue. Je lui mord légèrement la lèvre. Il entrouvre sa bouche et j'en profite pour y glisser ma langue. (Aish! J'aime pas écrire les trucs comme ça, ça me perturbe.)

Nous nous éloignons, à bout de souffle. Nos yeux s'accrochent et ne se quittent plus. 

Demain, ce baiser ne sera plus qu'un rêve mais, c'était tellement agréable. 












Je te redonnerais le sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant